• Jeudi  06 février 2014

    à 9h j'ai 3° sur mon balcon

    Ciel bleu

     

    Mr le docteur... 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

    Mr le docteur…

     

    Il y a longtemps que je ne me suis pas moqué - gentiment - des médecins, alors, écoute, écoute: 

     

    Mr le docteur...Virus: c'est un mot latin, que les médecins utilisent, quand ils veulent dire: "Je n'en sais rien, moi non plus."

     ***

    Le neuronique construit des châteaux en Espagne, le psychotique les habite et le psychiatre encaisse la location.

    *** 

    Mr le docteur...Une pomme par jour, éloigne-t-il le docteur?

    -   Si tu vises bien, oui.

     ***

    Mr le docteur...

     

    -   Pour combattre votre corpulence, ma chère dame, il n'y a qu'un remède; beaucoup de mouvements.

    -   Genoux-flexions, marcher etc., etc. docteur ?

    -   Non, secouer la tête de droite à gauche et de gauche à droite chaque fois que l'on vous présente quelque chose à manger.

    Mr le docteur...*** 

    -   Docteur, est ce que c'est une maladie rare que j'ai ?

    -   Mais non, les cimetières en sont pleins!

    ***

    Un célèbre spécialiste est appelé au chevet d'un malade très riche. L'épouse du patient très riche reçoit le médecin:

    -   Mon mari est déjà rétabli, je regrette de vous avoir fait venir pour rien!

    -   Pas pour rien, chère madame, seulement inutilement!

    *** 

    Mr le docteur...Le vétérinaire téléphone:

    -   Votre femme est ici avec votre chat et me demande de l'endormir. Est-ce bien en ordre? 

    -   Tout à fait, et le chat vous n'avez qu'à le mettre devant la porte, il connait le chemin.

     

     

     

     

     

     

    Donnerstag, den 06.Februar 2014

    um 9h habe ich 3° auf meinem Balkon

    blauer Himmel

     

     

    Herr Doktor…  

     

    Seit langem habe ich mich nicht über die Ärzte lustig gemacht, also, hör zu, hör zu: 

     

    Mr le docteur...Virus: ein lateinisches Wort, das die Ärzte verwenden, wenn sie sagen wollen: "lch weiß es auch nicht."

     ***

    Ein Neurotiker baut Luftschlösser, ein Psychotiker wohnt darin und ein Psychiater kassiert die Miete.

     ***

    Mr le docteur...Hält ein Apfel am Tag den Doktor fern?

    Wenn Du genau zielst schon!


     ***

    -   Gegen Ihre Korpulenz, gnädige Frau, hilft nur viel Mr le docteur...Bewegung, sagt der Arzt.

    -   Kniebeugen und so, Herr Doktor?

    -   Nein, Kopfschütteln, immer wenn ihnen etwas zu essen angeboten wird.

     ***



    Mr le docteur...-   Herr Doktor, ist das eine seltene Krankheit, die ich da habe?

    -   Blödsinn, die Friedhöfe sind voll davon!

     ***

    Ein berühmter Arzt wird zu einem reichen Patienten gerufen. Die Frau des reichen Patienten empfängt den Arzt:

    -   Meinem Mann geht es mittlerweile schon wieder besser! Es tut mir leid, Sie umsonst bemüht zu haben!

    -   Umsonst nicht, gnädige Frau! Nur vergebens!

     ***

    Mr le docteur...
    Der Tierarzt ruft an:

    -   Ihre Frau ist mit Ihrer Katze da und bat mich, sie einzuschläfern. Ist das in Ordnung?"

    -   Klar, und die Katze können Sie raussetzen, sie kennt den Heimweg.

     


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  • Dimanche 2 février 2014

    À 10h15 j'ai 7° sur mon balcon

    Pluie, neige jusqu'à Troistorrents

      

     

    Retraite et chomage

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

     

     

    -   Faulenzer ! ! !

     

    Retraite et chômage

    Pour ceux qui ne me connaissent pas encore ou qui n’ont pas envie ni le temps d’aller feuilleter mes anciens billets, je me présente rapidement. Je suis suisse, pays où l’âge officiel de la retraite est 65 ans pour les hommes et 64 ans pour la gente féminine.

    Je suis certain qu’e j’aurais continué à travailler avec plaisir plus longtemps que cette limite légale, si ma santé n’en avait pas décidé autrement. À l’âge de 59 ans une hémorragie cérébrale m’a sorti du circuit. Depuis je suis sur la touche… dans une poignée de mois j’aurais 84 ans…

    Ça fait donc 24 ans que je ne "travaille" plus. J’ai le temps de réfléchir à pas mal de choses, entre autre à l’âge de retraite.

    Je ne suis pas spécialiste mais simple rouage dans le système…voici les conclusions que je tire :

    Dans tous les pays le chômage augRetraite et chomagemente. Après 50 ans il devient toujours plus difficile, sinon impossible de trouver un emploi.

    Les jeunes ont de plus en plus de peine à trouver un premier emploi.

    Dans tous les pays c’est la même chose et dans tous les pays on augmente l’âge de la retraite, on augmente de ce fait les chômeurs.

    Il y a quelque chose d’illogique là dedans…

    Ne devrait-on pas avancer l’âge de retraite, pour libérer des places de travail ?

    Puisqu’il n’y a pas du travail pour tout le monde, faisons donc des retraités, et non des chômeurs.

    Je ne comprends pas… je ne comprends plus.

     

    J'ai déjà publié cet article le 2 juillet 2010 dans mon blog WordPress. 

     

     

    -   Also, Nenesse, bald kannst in die Rente ?

    -   Nur noch zehn Jahre  

     

     

    Sonntag, 2. Februar 2014

    Um 10h15 habe ich 7° auf meinem Balkon

    Regen, Schnee bis Troistorrents 

     

    Rente und Arbeitslosigkeit

    Für diejenigen die mich noch nicht kennen, oder die keine Lust und keine Zeit haben in meinen alten Billeten zu stöbern, stelle ich mich kurz vor. Ich bin Schweizer, aus einem Land in dem das officielle Rentenalter für den Mann 65 Jahre und für die Frau 64 Jahre ist. 

    Ich bin überzeugt, dass ich mit Freuden länger als diese offizielle Begrenzung gearbeitet hätte, wenn meine Gesundheit mir nicht einen Streich gespielt hätte.  Im 59. Altersjahr hat mich eine Hirnblutung aus dem Kreis der arbeitenden gestrichen. Seither bin ich invalid… in einigen Monaten werde ich meinen 84. Geburtstag feiern.

    Seit 24 Jahren "arbeite" ich also nicht mehr. Ich habe Zeit über vieles nachzudenken, unter anderem über das Rentenalter.

    Ich bin kein Spezialist, nur ein kleines Rädchen des Systems… hier die Schlussfolgerung die ich ziehe : 

    Retraite et chomageIn allen Ländern steigt die Arbeitslosigkeit. Nach dem 50. Altersjahr wird es immer schwieriger, wenn nicht unmöglich, einen Arbeitsplatz zu finden. 

    Die Jugend hat immer mehr Mühe eine erste Arbeitsstelle zu finden. 

    In allen Ländern ist es dasselbe, überall steigt das Rentenalter, steigen somit die Abeitslosen. 

    Da ist doch etwas nicht logisch… 

    Sollte man nicht das Rentenalter auf früher festlegen und somit Arbeitsplätze befreien ? 

    Da es nicht Arbeit für alle hat, schaffen wir doch Rentner und nicht Arbeitslose.

    Ich verstehe nicht… ich verstehe nicht mehr.

     

    Ich habe diesen Artikel am 2. Juli 2010 in meinem Blog WordPress schon einmal veröffentlicht. 

     

     

     

    Bald die Rente mit 70

    Metro - Arbeit - Ausruhen

     

     

     


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  • Mercredi  30 janvier 2014

    à 11h j'ai 2° sur mon balcon

    Ciel couvert

    J'ai fait un rêve 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

     

    J'ai fait un rêve

     

    J'AI FAIT UN RÊVE

     

    À l'instar de Martin Luther King, moi aussi je rêve…

     

    J'ai rêvé que les gens me regardaient normalement

    J'ai rêvé que je pouvais aller dans tous les WC 

    J'ai rêvé que je n'avais plus de douleurs

    J'ai rêvé que je conduisais ma voiture

    J'ai rêvé que je faisais des sports

    J'ai rêvé que je savais marcher

    J'ai rêvé que je travaillais

    J'ai rêvé que je dansais

    J'ai rêvé que je vivais

    j'ai rêvé… 

            

     

     

    Mittwoch, 30. Januar 2014

    Um 11 Uhr habe ich 2° auf meinem Balkon

    Es ist bedeckt

     

     

    J'ai fait un rêve

     

    Ich habe einen Traum

     

    Nach Art von Martin Luther King, habe auch ich einen Traum…

     

    Ich träume, dass die Leute mich normal anschauen

    Ich träume, dass ich keine Schmerzen habe

    Ich träume, dass ich in alle WC gehen kann 

    Ich träume, dass ich mein Auto lenke

    Ich träume, dass ich Sport treibe

    Ich träume, dass ich gehen kann

    Ich träume, dass ich arbeite

    Ich träume, dass ich tanze

    Ich träume, dass ich lebe

    Ich träume... 

     

     

    J'ai fait un rêve

    -   Ich habe geträumt ich sei blöd

    als ich aufwachte war es wahr ! 

     

     

     


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  • Mercredi  22 janvier 2014 

    à 10h30 j'ai 3° sur mon balcon 

    Ciel bleu avec quelques nuages 

    Les Jeux de Poutine 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster 

     

     

    Les Jeux de Poutine

     

    Les Jeux de Poutine

     

    Le 7 février prochain vont s'ouvrir à Sotchi, en Russie, les XXIIe jeux Olympiques d'hiver avec des mesures de sécurité sans précédent.

    Il faut dire que le président de la Fédération russe, Poutine, s'y connaît en la matière, n'était-il pas membre du KGB (service de renseignement et d'action) du temps de l'ex URSS, n'a t-il pas étudié à l'école n° 1 du KGB à Moscou et travaillé dans l'ex RDA toujours dans les services de sécurité… Ce seront donc certainement les JO les mieux protégés… probablement aussi les plus chers, on parle de plus de 50 milliards de dollars US !Les Jeux de Poutine

    De tous temps la Russie a eu des tsars, il y a eu Ivan le Terrible, Pierre le Grand, Staline le petit père du peuple et maintenant Putin, (oh je m'excuse, ça c'est le nom allemand) Poutine le père des JO russes.

    Pas rares sont les comparaisons de Poutine avec Hitler, lui aussi voulait dorer son nom avec des JO grandioses.

    Toute manifestation avait été interdite pendant les Jeux et  finalement autorisée dans une "zone spéciale". On pourra donc manifester, sauf là où ça se voit…         

     

    Les Jeux de Poutine

     

     

     

    Mittwoch, 22. Januar 2014 

    Um 10h30 habe ich 3° auf meinem Balkon 

    Blauer Himmel, einigeWolken

     

      

     

    Les Jeux de Poutine

    -   Vollgas und ganz Europa als Sponsor.

     

    Putins Spiele  

     

    Am kommenden 7. Februar werden die XXIIten olympischen Winter Spiele in Sotschi, Russland, unter einmaligen Sicherheitsvorkehrungen eröffnet. 

     

    Les Jeux de PoutineMan muss sagen, dass der Präsiden der russischen Föderation, Wladimir Putin, sich in Sicherheit auskennt. War er doch zur Zeit der ehemaligen UdSSR Mitglied des KGB (Geheimdienst), hat er nicht in der Schule N° 1 des KGB in Moskau studiert und in der ex DDR im Sicherheitsdienst gearbeitet. Es werden also sicher die am besten geschützten olympischen Spiele sein… wahrscheinlich auch die teuersten, man spricht von über 50 Milliarden US Dollar! 

    Russland hatte schon immer Zaren, es gab Iwan der Schreckliche, Peter der Grosse, Väterchen Stalin,  und jetzt Putin der Vater der russischen Spiele.     

    Jegliche Demonstration war für die Dauer de olympischen Spiele verboten, wurde nun aber "in einer speziellen Zone" erlaubt. Man wird also demonstrieren dürfen, ausser dort wo man's sieht… 

     

     

    Les Jeux de Poutine

    -   Medaillen sind unsere Sache ! 

     


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  • 17 janvier 2014

    à 11h j'ai 6° sur mon balcon

    couvert, pluie intermittente

     

    Coup d'œil par ma fenêtre

     

    Notés après mon hémorragie cérébrale du premier avril 1989 voici mes Souvenirs d'ailleurs. Je les avais déjà publié dans mon blog sur WordPress.

    Ça a l'air de sauter du coq à l'âne, mais ça correspond à ce que j'ai ressenti, avec quelques flashs en arrière dans mes journées de travail d'avant... 

      

    Souvenirs d'ailleurs 

           http://chrisfpics.artblog.fr/828449/Ailleurs/

     

    Souvenirs d’ailleurs

    Erwin Junker

     

    C’est la nuit, je suis dans mon lit, à la maison.

    J’ai besoin d’aller aux toilettes. Je me lève, vais aux WC, je veux retourner au lit… que se passe-t-il ? Je ne tiens plus debout, tout tourne, une armée de fourmis grimpe le long de ma jambe droite, le long du bras, elles arrivent à l’épaule, elles me tirent au sol,  je tombe, doucement… les fourmis atténuent ma chute. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Relèves-toi donc ! Je n’y arrive pas, je ne sais plus comment on fait pour se relever… Ma jambe droite ne m’obéit plus, le bras droit non plus.

    Il ne faut pas que je reste parterre, je dois retourner au lit, mais comment ?

    Si Christiane me trouve au sol elle va se trouver mal. J’essaye de me traîner dans ma chambre, je m’agrippe à quelque chose, ça cède, ça fait du bruit…

    Voilà Christiane, elle dit quelque chose, elle tombe…

    Je dois rester éveillé sinon on est foutu…

    Quelqu'un me parle, me demande mon nom, ma date de naissance.

    Je suis couché, ça tangue, je suis attaché sur un lit, je vois des lumières qui défilent derrière les vitres, je suis dans une voiture, une ambulance…

    Est-ce qu’il y a la sirène qui fonctionne ? Je me le demande, ou je le demande ?

    On m’amène à l’hôpital !

     

    *   *   * 

     

    Je suis léger, comme si je volais. mais oui, je plane..... je suis près du plafond, tout là-haut, sur la droite.....

    Je vois un lit sur un podium, il doit s’agir de quelqu’un d’important. Mais, c’est moi dans ce lit. je dresse le poing. J’entends des pleurs, „reste papa, on a encore besoin de toi“. C’est la voix de ma fille Myriam. Où est-elle ? Je la vois, légèrement en contre bas, debout à côté du lit, à ma droite. A gauche je vois Christiane, ma femme, comme elle est blanche.

     

    *   *   *

     

    Je suis seul, couché dans le lit.

    Pourquoi est-il si haut mon lit ? Cela me donne le vertige. Non, je ne peux pas me lever,  je tomberais. Pourquoi ces dames en blanc passent continuellement devant mon podium ? J’entends vaguement, comme le murmure d’une grande foule, quelques voix haut perchées se cristallisent, je ne comprends pas ce qu’elles disent, mais cela doit être très important !

    J’ai sommeil, je suis fatigué…

     

    *   *   *

     

    Je dois rêver, peut-être que j’ai trop bu ? Tout tangue…

    C’est Dominique, mon fils aîné, pourquoi a-t-il les yeux pleins de larmes ?

    J’entends pleurer, j’essaye de voir qui c’est... pourquoi ce brouillard ? C’est comme si on réglait l’objectif d’un projecteur, voilà c’est net. Serge, mon deuxième fils semble aussi avoir de la peine, c’est lui que j’entends pleurer.

    J’espère qu’il n’est rien arrivé à Christiane, ou est-elle ? Pourquoi n’est-elle pas là ?

    Je ne veux pas dormir, je veux savoir… 

    J’ai sommeil. je....suis...fatigué… 

    Pourquoi je me réveille toujours la nuit ?

    La lumière est allumée.

    Je suis seul.

    Tout est blanc.

    Je dois être au sous-sol, peut-être à la morgue ?

    Tout autour il y a des vitrines avec des stores à lamelles.

    Qu’est ce qui résonne si fort dans mon crâne ?

    As t-on sommeil quand on est mort ?

    J’ai sommeil…

     

    *   *   *

                                             

    Depuis quand j’ai deux bras droits ?

    L’un d’eux est mort.

    Pourquoi on ne le jette pas ?

    Il prend trop de place dans mon lit, je ne sais pas ou mettre mon vrai bras.

    J’essaie de jeter celui qui est en trop hors du lit.

    Je n’y parviens pas.

    Personne ne m’aide.

     

    *   *   *

     

    Tiens, il fait jour, je ne suis plus au sous-sol.

    Quelqu’un me parle, je suis dans une chambre, il y a un deuxième lit, celui qui me parle est assis sur le bord de ce lit.

    Que dit-il ? Quelle langue parle t-il ?  Qui est-ce ?

    Une ombre blanche passe, une infirmière, c’est donc cela, je suis à l’hôpital!

    Je ferme les yeux, il y a trop de soleil.

    Ne pas dormir, sinon on va me remettre au sous-sol…

    J’ai tellement sommeil…

     

    *   *   *     

     

    Il fait nuit, tout est noir…

    Je crois que je suis au lit, c’est vrai, je suis à l’hôpital.

    J’étouffe… je n’arrive pas à respirer… où est l’interrupteur ? 

    Je jeux allumer la lumière…

    Je lève le bras, je n’arrive pas à le tendre, je touche quelque chose... le plafond ?

    Non, cela semble être en bois… je tâte à gauche… à droite… c’est la même chose. Je suis enfermé ! Où ?  Dans quoi ? 

    Je frappe sur la planche au-dessus de mon visage, ça résonne, comme dans une grande salle. Dans ma tête il y a comme un écho, personne ne vient malgré ce boucan…

    J’étouffe...  je transpire… au secours !

    Personne… au secours ! ! !

    Le bouton de la sonnette… je suis sauvé !  J’appuie…

    Il fait chaud, la porte s’ouvre, la lumière.....

    je ne suis plus enfermé…

     La garde de nuit. sauvez-moi !

    Un docteur, on verra demain… 

    J’ai chaud, ouvrez la fenêtre, t’étouffe…

    Je suis fatigué… J’ai sommeil…

    Dormir…

     

    *   *   *

     

    Le téléphone sonne, mon voisin de chambre me passe l’écouteur, il dit que l’on me demande.

    - Allo, Junker…

    - Hei, Schaffrian. Hélène…

    C’est le premier coup de fil depuis que je suis revenu !

    Pas facile de parler à quelqu`un que l’on ne voit pas, je ne trouve pas les mots, je veux faire saluer mes amis du Burgenland, je ne trouve pas les prénoms, je fais donc saluer „tout le monde“.

    Je suis en nage, l’écouteur pèse une tonne, mais je suis heureux, je sais téléphoner.

    Cela fait du bien de savoir que là-bas, très loin, au pays des vacances, ils pensent à moi. Les reverrais-je un jour ?

     

    Encore un appel du téléphone.

    Le patron. Il me dit de bien me soigner, de ne pas me faire de soucis, le plus important était de guérir, tout le reste ne comptait pas.

    Il viendra me dire bonjour dès qu’il trouve un moment.

    C’est vrai, avant je travaillais… Il y a longtemps. c’est loin…

     

    *   *   *

     

    Quelle heure est-il ? Le réveil sur la table de nuit me dit 5 heures.   

    Debout, toilette, petit déjeuner, au boulot.

    Au bureau le répondeur téléphonique clignote, il y a donc eu des appels depuis huit heures hier soir. Aujourd'hui y en a quatre, trois ont raccroché sans se nommer, un client me demande de le rappeler, je le ferais après huit heures. Parmi les appels anonymes il y a certainement le patron, il n’aime pas les répondeurs, il m’a toujours donné l’impression d’avoir horreur d’être enregistré.

    Comme chaque matin, je fais mes valises, plus de 30 kilos de catalogues et autres paperasses, j’entasse le tout dans la voiture et c’est le départ.

    Christiane dort encore, ciao, à ce soir.

    Mon premier rendez-vous est à 8h et demi, j’ai plus de 120 km à faire pour arriver chez lui.

    J’ai le téléphone dans la voiture, (on est en 1989, ce n'est pas courant) c’est bien pratique, ça fait gagner du temps et il parait de l’argent... à qui ?  Je peux donc liquider bien des choses tout en roulant. Souvent je me déplace de plus de cent kilomètres sans m’en rendre compte, un coup de fil après l’autre.

    A midi je dîne avec le client, je peux donc continuer à „bosser“ sans perdre de temps, le temps c’est. etc.

    14 heures, autre rendez-vous, autres problèmes, autres affaires, toujours à la course.

    Vers les 17 heures je quitte en général mon dernier client. Même parcours que le matin, mêmes coups de fil, souvent en faisant des enregistrements sur mon dictaphone, il ne faut rien oublier.

    J’arrive rarement avant 19 heures à la maison, je soupe et je vais au bureau pour une heure ou deux. Pendant mon absence le répondeur a fait son plein; réclamations, demandes de renseignements et de temps en temps une commande.

    La journée de 15 heures est devenue une habitude. Dire qu’il y en a qui se battent pour les huit heures…

    Dix heures du soir, au lit, je ne tiens plus ni debout, ni assis.

    Je m’endors comme une masse pour me réveiller à 5 heures le lendemain matin, le réveil n’a pas besoin de sonner, je dois être programmé.

     

     *  *  *

     

    Il fait jour, je suis à l’hôpital, au lit.

    J’entends chanter les oiseaux, il doit être de très bonne heure le matin. J’essaie de lire l’heure sur le réveil que Christiane m’a apporté de la maison, je n’y parviens pas… d’après les bruits c’est bientôt l’heure du „lever“.

    Bonjour, bien dormi ?

    C’est le petit déjeuner; café au lait, beurre/confiture, pain complet. Je n’arrive pas à faire mes tartines, ma main droite ne veut pas..... La jeune fille souriante veut bien m’aider, dommage que ce n’est pas tous les jours elle. Souvent c’est une autre, qui ne semble pas savoir sourire, qui me semble même méchante, peut-être c’est moi qui suis méchant. ?

    Mon voisin de chambre est très sympathique, il peut se lever… difficilement, mais il peut. Il peut aller aux toilettes tout seul… moi ce sont les infirmières qui me lavent, je ne sais pas le faire… 

     

    *   *   *

     

    Je suis au travail, à Bâle ; j’y suis bien installé, un bureau bien équipé avec un lit mural pour les jours où je ne rentre pas à la maison. Jours qui sont souvent plus nombreux que ceux que je peux passer avec les miens.

    Il faut travailler, arriver à quelque chose, arriver a assurer l’avenir de ma famille.

    Il est six heures du matin, l’unique moment de la journée où j’arrive à travailler sans être dérangé à tout moment par le téléphone. Ici il n’y a pas grand monde qui sait le français, ils profitent donc de me passer tous les appels de la Suisse Romande.

    Le patron arrive, il apporte des croissants frais, je me fais un café.

    Il y a tellement de travaux de bureau à faire ! Mon véritable travail consiste pourtant à visiter les clients, à les conseiller et naturellement à leur vendre un maximum de meubles. C’est ce travail que j’aime, mais si la paperasserie n’est pas faite correctement les affaires s’en ressentent. Un cercle vicieux !

    Pour mon patron tout ce boulot administratif est inutile, si un client lui demande à qui il faut s’adresser pour une réclamation il lui répond, sans rire :

    A ma grand-mère - ah oui, elle est où, à Bâle ?  - oui, au cimetière !

    Ce n’est pas facile d’assumer. Si je travaille au bureau je me sens coupable de ne pas voyager et si je vais trouver les clients je me sens coupable de ne pas liquider les papiers qui s’entassent sur mon bureau !

    Je crois que c’est ce que l’on appelle le STRESS  !!!!

     

    *   *   *

     

    Le docteur m’a dit qu’aujourd’hui je peux me lever.

    J’ai la trouille !

    Une infirmière me bande les jambes, je m'assieds au bord du lit, on me met des chaussures.

    Elles se mettent à deux pour m’aider à me mettre debout, heureusement, car c’est vachement difficile avec ce plancher en pente...... ces guiboles qui flanchent...  cette tête qui tourne.

    Finalement j’arrive à faire les trois pas qui me séparent de la chaise où je peux m’asseoir, soutenu par les infirmières.

    Ouf...  je suis fière de moi, je ne suis plus au lit !

    Mais intérieurement je suis catastrophé, je suis foutu, jamais je ne pourrais à nouveau marcher, je panique.

    Aidé par mes anges gardiens je retourne au lit, elles enlèvent les bandes et commencent à les enrouler, je demande à le faire moi-même, surprises, elles me laissent faire. Je dois enguirlander ma main droite pour qu’elle fasse les mouvements qui me permettent d’enrouler la bande. Finalement j’y arrive.

    Je suis fier de moi.

    Je ne suis pas tout à fait foutu !

     

    *   *   *

     

    Je me lève, le jour commence à poindre, le plancher tangue, ma tête est pleine de tam-tams.

    Hier au soir nous avons soupé avec des clients, le patron m’a demandé de terminer la soirée avec les clients dans une „boîte“, lui-même est rentré, il était fatigué.

    De temps en temps c’est agréable de s’amuser un peu, mais lorsqu'on est fatigué c’est tout autre chose.

    Bah, une ou deux Aspirines viendront bien au bout des bourdons dans mon crâne.

    C’est une journée de travail ordinaire. Un client sur deux est mécontent, il attend une réponse de Bâle, depuis plusieurs jours on le fait lambiner, il n’a pas reçu la marchandise juste, il ne l’a pas reçue du tout, etc. etc. etc… 

    J’essaye de résoudre tous ces problèmes au téléphone, entre deux dépassements, à 120 km à l’heure…

    Par moments la tête me tourne, à force de retourner tout cela dans ma tête.

     

    Un coup de fil du patron : Il demande pour combien j’ai vendu aujourd'hui... hier... où je pense aller demain, etc.  etc. ......

    Il n’est pas content, je devrais vendre au moins dix fois plus si je n’étais pas un incapable.

    Si je ne vends pas assez je ne gagnerais pas suffisamment pour honorer toutes les échéances à la fin du mois.

    Il me faut donc travailler plus, vendre plus.

    Comment ?  Comment ?

     

     *   *   *

     

    C’est l’heure des visites. Pour moi il n'y a encore personne. Plusieurs de mes clients sont venus me trouver depuis que je suis revenu à moi, cela m'a fait beaucoup de plaisir.

    Christiane m’a prévenu qu’aujourd’hui elle ne viendrait pas de bonne heure, elle doit aller, je ne sais plus où.

    Le temps passe, je somnole, je vois un accident de voiture. mais non, ce n’est pas Christiane… elle est prudente… J’entends des sirènes d’ambulances… non, c’est le signal qui invite les visites à quitter les malades, c’est l’heure.

    Toujours pas de Christiane, mon rêve serait-il prémonitoire ?

    Je lutte contre l’angoisse… je transpire…

    La porte s’ouvre, la voilà ! Il me semble que je me dégonfle, quel soulagement.

    Ne me fais jamais plus un coup pareil !

     

    *  *  *

     

    Déjà le 15 du mois, le chèque pour mon salaire et pour mes frais du mois précédant n’est toujours pas arrivé. C’est comme presque chaque mois, je dois faire „s’il te plaît“ pour recevoir ce qui est pourtant mon dû. Il faut surtout que je sente que je ne suis pas indépendant, que j’ai quelqu'un en dessus de moi.

    Pour mon patron la famille de ses employés constitue un poids inutile aux pieds de ses collaborateurs, les femmes de ses employés semblent n’être que des chipies qui poussent leurs maris à demander des augmentations de salaire, les enfants des profiteurs qui obligent leur père à dépenser son salaire pour des choses inutiles.

    La famille prend trop d’énergie à ses employés. Forces qu’ils feraient mieux d’utiliser pour le plus grand bien des affaires de leur patron.

    Ce n’est pas évident de travailler, d’aller trouver les clients, avoir l’air heureux et l’esprit en paix avec tous ces soucis qui me trottent par la tête…

     

    *   *   *

     

    Des visites, des clients, des amis, ils me font un plaisir énorme, je voudrais les serrer dans mes bras.

    Je les reconnais, je sais qui c’est mais je ne trouve pas leur prénom… je jais que je les tutoie, mais ne trouve pas les prénoms…

    Ne pas le faire voir, il ne faut pas qu’ils s’en rendent compte, il ne faut pas leur faire de la peine…

     

    *   *   *

    Je me réveille, par la fenêtre je vois le soleil qui inonde les champs, les pommiers en fleurs.

    Que c’est beau ! Il me semble que c’est la première fois que je vois cela.

    Un jour je me promènerai de nouveau dans la campagne avec ma chienne Kaly. Tiens, c’est vrai, nous avons une chienne, un berger belge tout noir.

    Elle doit se demander pourquoi je ne veux plus la voir, pourquoi je ne l’aime plus.

    Subitement je me rends compte que la vie est faite d’autre chose que d’un lit d’hôpital, qu’il existe autre chose que le soucis de savoir s’il y aura des visites, de savoir ce qu’il y aura au menu du dîner.

    Je me rends compte que depuis une éternité je ne pensais plus du tout à ce qui se passait en dehors de l’hôpital, à ce qu’il y avait ailleurs, à ce que je reverrais, à ce que je revivrais un jour.

    "Dehors" la vie doit continuer avec les mêmes soucis qu'avant.

    C’est monstrueux, je me surprends à me demander si je ne suis pas mieux ici, pas de soucis, rien à réfléchir, les autres décident pour toi.....

    J’ai peur du „dehors“…

     

    *   *   *

     

    Je change d’hôpital, on me met à Gravelone pour la rééducation.

    Je suis sur une chaise roulante, on me met dans un petit bus, je roule à travers de la ville de Sion. Je reconnais bien les rues, les magasins. Je trouve qu'il y a beaucoup de circulation… est-ce que c’était la même chose „avant“ ?

    On grimpe sur les hauteurs, c’est vrai, on m’avait dit que Gravelone se trouvait un peu en dessus de Sion.

    Le bus s’arrête, le chauffeur ouvre ma porte, il descend ma chaise, la pousse dans la direction d’une grande porte, est-ce la porte de ma nouvelle prison ?

    J’attends dans ma chaise roulante.

    Une infirmière vient me chercher, on prend l’ascenseur, on monte, on ne me laissera donc pas au sous-sol, elle me met dans une chambre, m’aide à m’étendre sur le lit.

    Ma nouvelle chambre d’hôpital, elle est moins moderne que celle de Champsec mais elle me plait, le soleil l’inonde, la vue par la fenêtre est magnifique. Il n’y a qu’un seul lit, j’ai donc une chambre pour moi tout seul !  On me sert à dîner, je peux choisir parmi plusieurs menus, c’est formidable !

    Après le repas c’est la catastrophe, il parait qu’on c’est trompé, ce n’est pas ma chambre !

    Avec mon lit on m’embarque, presque au pas de course on me pousse dans le couloir, dans une autre chambre, une chambre à six lits. Des rideaux permettent d’isoler tant soit peu l’un de l’autre, lugubre…

     

    *   *   *

     

    Je change souvent de chambre, mon boulot m’y oblige, aujourd'hui ici, demain ailleurs.

    Les premiers temps mes hôtels étaient plutôt sordides, un lit, un chevet et une chaise bancale étaient souvent mon seul univers les journées de travail terminées. Douches et toilettes se trouvaient dans le couloir.

    Par la suite cela c’est amélioré, j’ai pu me permettre de descendre dans des hôtels plus accueillants, les lits étaient plus confortables, il y avait une table, des lampes me permettaient de travailler, d’écrire mes rapports, plus tard il y avait même la télévision et le téléphone et naturellement douche et WC.

    Généralement j’étais tellement fatigué que je ne mettais pas long à plonger dans les bras de Morphée !                                   

    *   *   *

     

    Une doctoresse vient m’ausculter sur mon nouveau lit, elle tire le rideau d’un crème pisseux qui entoure mon plumard, c’est ce qu’ils font certainement lorsque un malade arrive au bout de son calvaire… ce n’est quand même pas encore mon tour ?

    Non, la doctoresse trouve que je suis en pleine forme… elle oublie de dire en forme de quoi.

    On me promet une autre chambre, je ne crois pas que je supporterais longtemps d’être entassé dans celle-ci.

    Finalement j’ai quand même reçu une chambre pour moi tout seul, j’y suis bien.

    Je m’habitue à ma chaise roulante, ce n’est pas évident de la diriger lorsque l’on a un côté du corps qui ne veut pas !

    Mes journées sont assez bien remplies entre les séances de physio ou de Logo, les passages des toubibs, les repas et les visites.

    Aujoiurd'hui je me suis vu dans ma chaise roulante, une porte vitrée faisait un effet miroir. J’en suis donc réduit à cela… ce petit tas informe, tout tordu, qui se déplace tant bien que mal par saccades désordonnées. Si c’est cela ma vie à l’avenir…

     

    *   *   *

     

    Un orthopédiste est venu prendre mes mesures pour des chaussures qui me permettront de marcher. Je ne sais pas si j’en suis content, d’un côté je crois qu’oui, d’un autre je sens comme une confirmation définitive que je ne suis plus comme avant.

     

    *   *   *

     

    Les berges du Rhône plaisent bien à Kaly, à moi aussi d’ailleurs.

    Cela me permet de faire un peu de  marche, j’aime cela et je sens que j’en ai besoin. Pendant que je fais le parcours une fois, Kaly le fait 3 à 4 fois, ses aller-retours continuels l’allonge d’autant. Généralement je termine ma promenade en nage. Après la douche „vite“ encore un peu au bureau il y a toujours du boulot qui m’y attend. Lorsque je remonte à l’appartement je suis de nouveau trempe de transpiration, c’est moins agréable qu’après la promenade, trop de tension à la préparation de la journée de travail de demain…

     

    *   *   *

     

    Grâce aux chaussures orthopédiques je marche chaque jour un peu mieux. Avec un moniteur de physio je grimpe les escaliers de l’hôpital et je parcours les sentiers du parc derrière le bâtiment, il me dit que dans peu de temps je marcherais comme avant…

    L’assistante sociale m’a dit que je devais m’annoncer à l’AI, l’Assurance Invalidité !! Je lui dis que je ne voulais pas, que cela n’en valait pas la peine, dans peu de temps je travaillerais de nouveau…

    L’Assurance - invalidité !  C’est pour les invalides, je ne suis pas invalide, je suis valide, en convalescence, pas invalide…  !

     

    *   *   *

     

    Depuis que mon bureau à Bâle est équipé d’un lit il arrive de plus en plus souvent que j’y dors.

    Lorsque je vais à la maison j’ai l’impression d’y aller en visite, sauf qu’en visite on ne travaille pas…

     

    *   *   *

     

    Lors de la visite des toubibs ce matin ils m’ont dit que samedi prochain je pouvais aller à la maison pour le week-end, en visite… Je suis fou de joie, revoir la maison, Kaly, les voisins...... je n’y croyais plus tellement !

    Christiane est venue me chercher en voiture, je peux m’asseoir sur le siège de devant, ma chaise roulante est dans le coffre.

    Voici Conthey, „ma“ rue, „ma“ maison „ma“ chienne, rien n’a changé, sauf moi… Kaly fait très attention à moi, c’est comme si elle comprenait ce qui m’est arrivé, elle qui sait être une vraie brute, elle est toute douce.

    Je me déplace partout dans ma chaise roulante, aucun pas-de-porte n’entrave mes mouvements. Je visite chaque chambre, chaque recoin, je touche tout, hume tout. Comme cela sent bon, ça sent „ à la maison“, c’est bon !

     

    * * *

     

    C’est aujourd'hui, lors de la grande visite du médecin en chef, des docteurs, physiothérapeutes, logothérapeutes et autres infirmières que la décision va tomber. La décision si je peux rentrer à la maison ou pas.
    J’ai peur… et si je dois encore rester… s’ils ont découvert quelque chose qui cloche… quelque chose qui m’oblige à rester… ?
    Les voilà, ils arrivent, je les entends discuter dans le couloir.
    Il faut que j’aie l’air en forme, en pleine santé.
    Je dois leur montrer comme je sais bien marcher…
    Ostensiblement j’ai posé à côté de moi le livre que je suis en train de lire, un roman policier.
    Je sais de nouveau lire, je dois donc pouvoir aller à la maison !

     

    * * *

     

    J’ai réussi l’examen, je suis rentré définitivement à la maison.
    J’ai retrouvé ce qui formait mon univers „avant“.
    Ma femme,
    ma chienne,
    mon appartement,
    mon fauteuil,
    ma terrasse,
    mon bureau.
    Bientôt je retrouverais ma voiture, mon travail, mes clients.
    La vie est belle.
    La vie reprend.
    Je le veux !
    Je le crois…
    Je ne sais pas encore que c’est le début d’une fin !

    ♥   ♥   ♥

     

    Et voilà, ainsi s'arrêtent mes souvenirs d'ailleurs, presque d'un autre monde... 24 ans se sont écoulés et à ma surprise je suis toujours là... J'ai découvert l'ordinateur, appris à l'utiliser, commencé par l'édition de mon bulletin, le "Pourquoi pas" - j'en suis au cinquantième numéro - et j'ai un blog sur Internet. Mes journées sont bien remplis, je n'ai pas le temps de m'ennuyer.

    C'était la fin d'une époque mais pas la fin de tout comme je le craignais.

     

     

     

    Souvenirs d'ailleurs

    http://www.amesauvage.com/ 

     

     

     

     

     

      


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  • Lundi 13 janvier 2014

    à 16h j'ai 05° sur mon balcon

    Ciel couvert

     

     

    Du nouveau dans mon blog

    Coup d'œil par ma fenêtre, un salut des

    Dents du Midi

    Blick aus meinem Fenster, ein Gruss der

    Dents du Midi

     

     

    O u f f  ! !

    Je viens de terminer un bon boulot. J'ai classé mes articles EklaBlog et j'ai placé la liste dans la colonne de gauche.

    Si tu t'intéresses à mes anciens textes tu pourras ainsi - peut-être - trouver ce qui t'intéresse. Il suffit de cliquer sur l'article qui éveille ta curiosité, et déjà il est devant toi…

    Ce n'était pas évident à faire et je pense que petit à petit je trouverais des trucs à améliorer. Naturellement je vais y ajouter chaque nouvel article.

     

    Du nouveau dans mon blog

     

     

    Montag, den 13. Januar 2014

    Um 16h habe ich 05° auf meinem Balkon

     

    Ich habe meine Artikel EklaBlog klassiert und in der Kolonne links aufgelistet. Leider nur mit den französischen Titel. 

     

     


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  • Jeudi  09 janvier 2014 

    à 16h j'ai 13° sur mon balcon 

    Ciel couvert

     

    e-cigarette 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

     

     

    e-cigarette

     

    E-cigarette

     

    Qu'est-ce que c'est que la cigarette électronique? L'encyclopédie libre Wikipédia me dit qu'il s'agit d'un dispositif électromécanique ou électronique générant un aérosol destiné à être inhalé qui produit une "vapeur" ou  "fumée artificielle" ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac. Cette vapeur peut être aromatisée — arôme de tabac blond, brun, de fruits, etc. — et contenir ou non de la nicotine.

    Celui qui veut abandonner la cigarette parce que nocive pour s'adonner à la "vaporette" changerait d'une chose à la toxicité connue contre une inconnue. Pour le moment le recul manque pour pouvoir dire si oui ou non l'e-cigarette est nocive. Comme pour tout, dans le doute vaut mieux s'abstenir.

    Et finalement, pourquoi fumer, pourquoi "vapoter" quand on sait que ni l'un ou l'autre n'apporte rien de bien, rien de positif ?

         

     

     

    e-cigarette

     

     

     

      

     

    Donnerstag, den 09.01.2014 

    um 16h habe ich 13° auf meinem Balkon 

    bedeckt 

     

     

    e-cigarette

     

    E-Zigarette

    Was ist die elektronische Zigarette? Die freie Enzyklopädie Wikipedia sagt mir, dass es sich um eine elektromechanische oder elektronische Vorrichtung handelt, welche ein Aerosol auslöst das eingeatmet wird und das einen "Dampf" oder "künstlichen Rauch" auslöst die visuell dem Zigarettenrauch ähnlich sind. Dieser Dampf kann aromatisiert werden - Tabakaroma, Fruchtaroma usw. - und kann Nikotin enthalten oder nicht.  

    Wer die Zigarette aufhören will, weil sie schädlich ist, und zum "Verdampfer" wechselt würde von einem bekannten Schädling zu einem unbekannten "Ding" gehen. Vorläufig hat man zu wenig Abstand um sagen zu können ob die E-Zigarette schädlich ist. Wie immer gilt: im Zweifel enthalte Dich.  

    Und schlussendlich, warum rauchen, warum "verdampfen" wenn man weiss, dass weder das einte noch das andere etwas positives bringt?

     

     

     

    e-cigarette

     

    e-cigarette

    Rauchen verboten 

     


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  • Mardi  31 décembre 2013 

    à 10h30 j'ai 2° sur mon balcon

    Grand ciel bleu

    Schön blauer Himmel

     

     

    Bonne et heureuse...

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

     

    Bonne et heureuse...


    Je te souhaite:

     

    Que tu n'envies rien ni personne…

    Que tu ne connaisse pas la douleur…

    Que la maladie te fuie…

    Que tes chagrins deviennent doux souvenirs...  

    Qu'aucun malheur n'obscurcisse ton ciel…

    Que tu gardes tes amis

    Que tes amis te gardent…

    Que la Paix règne en toi

    Que la Paix règne autour de toi…

    Que tout le monde t'envies…

    Que tu sois heureuse, heureux...  

     

                                                              Erwin

    Bonne et heureuse...

     

    Bonne et heureuse...

     

      

    Dienstag 31. Dezember 2013

     

    Um 10h30 habe ich 2° auf meinem Balkon 

    Schön blauer Himmel

     

    Bonne et heureuse...

     wünsch ich Dir

    Dass Du niemanden und nichts beneidest

    Dass Du keine Schmerzen kennst

    Dass die Krankheit vor Dir die Flucht ergreift

    Dass Dein Kummer sanfte Erinnerung werde

    Dass kein Unheil Deinen Himmel betrübt

    Dass Du Deine Freunde behalten kannst 

    Dass Deine Freunde Dich behalten

    Dass der Frieden in Dir wohnt…  

    Dass Frieden um Dich herrscht

    Dass alle Dich beneiden

    Dass Du glücklich bist ! 

     

                                                                                                                 Erwin

     

    Bonne et heureuse...

     

     

    Bonne et heureuse...

     

     

    La veille année est fichue

    je te souhaite une bonne glissade

    vers la prochaine

    Que la chance module l'an nouveau

    et que nous restions les mêmes ! 

     

    Bonne et heureuse...

     

     

     

     


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  • Vendredi  27 décembre 2013 

    à 11h j'ai 3° sur mon balcon 

    Légèrement couvert 

    Pensées 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

    Fin d'une année, prenons le temps de réfléchir ensemble sur quelques pensées pleines de bon sens, cueillis dans le net…   

     

    Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même.

    Hervé Lauwick, romancier français (1891-1975)

     

    La nature nous a donné deux oreilles et une bouche pour nous montrer que nous devons écouter plus et parler moins 

    Zénon de Citium, philosophe grec (340-254 avant JC

     

    Le but est le chemin lui-même. Prenez plaisir maintenant. L'éternité est ici.  

    Nashti 

     

    La vie c'est comme la bicyclette: il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre  

    Albert Einstein 

     

    La vie est un défi, pas une tragédie  

    Élisabeth Kübler-Ross  

     

    Tous les champignons sont comestibles, certains une fois seulement...  

    Coluche  

     

    Oublie la douleur si tu veux qu'elle t'oublie

    Erwin, je crois - à moins que je l'ai lu à quelque part…

     

    Pensées

     

    Freitag, den 27. Dezember 2013

    Um 11 Uhr habe ich 3° auf meinem Balkon 

    Leicht bedeckt 

     

     

    Zum Jahresende nehmen wir uns Zeit, zusammen über einige Gedanken aus dem Net voller gesundem Menschenverstand nachzudenken…     

     

    Ein Freund ist jemand der dich gut kennt und dich trotzdem liebt 

    Hervé Lauwick, französischer Schriftsteller (1891-1975)

     

    Die Natur hat uns zwei Ohren gegeben und nur einen Mund um uns zu zeigen, dass wir mehr hörern und weniger reden sollen 

    Zénon de Citium, grichische Philosophe (340-254 avant JC

     

    Das Ziel ist der Weg selber. Nehmt die Freuden jetzt. Diev Ehwigkeit ist hier  

    Nashti 

     

    Das Leben ist wie ein Fahrrad: man muss vorwärts treten um das Gleichgewicht nicht zu verlieren  

    Albert Einstein 

     

    Das Leben ist eine Herausforderung, nicht eine Tragödie 

    Élisabeth Kübler-Ross  

     

    Alle Pilze sind essbar, bestimmte nur einmal...  

    Coluche  

     

    Vergiss den Schmerz, wenn Du willst dass er Dich vergisst

    Erwin, glaube ich, es sei denn ich hab's irgendwo gelesen…

     

    Von Erwin aus dem französischen übersetzt.  

     

     

    Pensées

    Das Leben ist ein Geheimnis

    steche es an

    Mutter Theresa

     

     


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  • Mercredi 18 décembre 2013 

    À 10h16 j'ai 1° sur mon balcon 

    Ciel bleu, avec de rares nuages

      

     

    Mon beau sapin

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

    En 2007 j'avais publié sur mon blog chez WordPress, une série intitulée Noëls de par le monde… je terminais mon évocation avec la Suisse. Pour ce faire j'avais puisé dans mon recueil "Raconte Grand-papa, raconte…" que j’ai fait pour mes petits-enfants, le chapitre "Mon beau sapin" écoute, écoute… 

     

    Mon beau sapin

     

    Maman avec Herta Hubert et moi

    Mamma mit Herta, Hubert und mir

     

    Mon beau sapin

    Une fois de plus, c’est une odeur qui me vient à l’esprit quand je pense aux Noëls de mon enfance. L’odeur de sapin, mêlée à celle des biscuits que maman fabriquait dans le four de sa cuisinière à bois.

    Sans avoir une éducation religieuse, nous fêtions toujours Noël très chaleureusement à la maison, je crois qu'il y avait quelque chose de la mélancolie russe de mon papa qui nous baignait.

    Mon beau sapinLe 24 décembre, veille de Noël, après le souper, nous devions aller au lit comme tous les jours.

    Je n’oublierais jamais la joie qui m’envahissait lorsque maman et papa nous réveillait au milieu de la nuit. Déjà je sentais l’odeur si caractéristique et si prometteuse du sapin.

    Avec respect, presque religieusement, nous nous dirigions vers le salon illuminé par les bougies d’une immense sapin qui touchait le plafond. Sapin garni de chocolats multicolores, de boules, guirlandes et cheveux d’anges.

    Sous l’arbre, une grande crèche ( fabriquée par mon oncle Ludwig) avec tous les personnages traditionnels et un grand troupeau de moutons. Sur un guéridon s’entassaient les cadeaux dans leur emballage de fête coloré, munis de beaux rubans et d’étiquettes que je tentais, mine de rien, de déchiffrer du coin de l’œil…

    Nous chantions des chants de Noël, papa jouait du violon. C’était toujours le plus jeune qui avait le droit de distribuer les cadeaux. Nous recevions toujours de l’utile; des habits ou des chaussures, mais également des jouets. En général ces derniers étaient fabriqués par papa. Nos premiers plots, nos premiers animaux, les petits chars et petites voitures étaient soit en bois, soit en aluminium, matières que papa savait transformer comme un artiste. Maman nous tricotait des pulls ou confectionnais des pyjamas. Tout nous faisait grand plaisir, même les habitsMon beau sapin

    Nous savions que les cadeaux ne tombaient pas du ciel, que c’était maman, papa, les grands-parents ou d’autres membres de la famille qui nous les offraient. Nous savions que papa devait travailler dur pour pouvoir nous offrir les choses que nos copains d’école nous enviaient…

    Après le grand déballage c’étaient les grandes effusions de remerciements de part et autre.

    Presque toujours grand-maman et grand-papa passaient les fêtes de Noël chez nous.

    Maman faisait les meilleurs biscuits du monde!  Les mandarines, oranges, dattes et noix ne manquaient jamais. À cette époque là, c’était le seul moment de l’année où ces friandises faisaient leur apparition chez nous.

    Mon beau sapinLe 25 décembre, à midi, la salade russe ne manquait jamais sur la table de fête. Un Noël sans salade russe n’aurait pas été Noël!  C’est toujours papa qui la faisait, cette fameuse salade russe. Elle n’avait sûrement aucun rapport avec ce que tu connais sous cette appellation. C’est un mélange de bœuf bouilli maigre, de pommes de terre cuites en robe des champs, de carottes rouges, de concombres aux épices et de harengs salés. Le tout coupé en petits dés et assaisonné de crème aigre.

    J’en raffole toujours, et voilà pourquoi il y en a toujours sur notre table de Noël. Avec mes frères et ma sœur nous perpétuons cette tradition.  

    J’ai tenté de créer cette même ambiance autour du sapin de Noël de mes enfants et j’espère qu’eux aussi se souviendront des beaux sapins de leur enfance.

    En Suisse nous avons quatre langues nationales, nous pouvons donc dire quatre fois:

    Fröhliche Weihnacht !  (allemand)

    Joyeux Noël !

    Buon Natale !   (italien)

    Legreivlas fiastas da Nadal !   (en romanche)  

     

    Et voici comment, mon épouse et moi nous te le souhaitons : 

     

    Mon beau sapin

    Et une toute bonne et heureuse année 2014

     

     

    Mittwoch, 18. Dezember 2013

    Um 10h16 habe ich 1° auf meinem Balkon 

    Blauer Himmel mit wenigen Wolken

     

    2007 hatte ich  in meinem Blog in WordPress unter dem Titel "Weihnacht in der Welt" eine Serie veröffentlicht welche mit unserer Weihnacht, in der Schweiz endigte. Artikel den ich aus meinem Büchlein Erzähle Grosspapa, erzähle… gezogen habe. Er trägt den Titel:

     

    Mein schöner Tannenbaum

    Einmal mehr ist es ein Geruch der in mir auftaucht wenn ich an die Weihnacht meiner Kindheit denke. Der Geruch des Tannenbaumes, gemischt mit demjenigen der Biskuits die Mamma in ihrem Holzfeuerofen herstellte.Mon beau sapin

    Ohne eine religiöse Erziehung genossen zu haben, feierten wir daheim Weihnachten immer mit Wärme. Ich glaube, dass etwas von Papas russischer Melancholie uns alle umgab.

    Am 24. Dezember mussten wir Kinder, wie jeden Abend zur normalen Zeit ins Bett.

    Nie werde ich die Riesenfreude vergessen die uns überflutete als Mamma und Papa uns mitten in der Nacht aufweckten. Schon rochen wir den vielversprechenden Geruch des Tannenbaumes. Mit fast religiösem Respekt gingen wir in Richtung der Stube welche von den Kerzen eines riesigen Tannenbaum - er reichte immer bis zur Decke - beleuchtet war. Tannenbaum welcher von farbigen Schokoladefiguren, Glaskugeln, Girlanden und Engelshaaren verziert war.

    Unter dem Baum, eine grosse Krippe (von meinem Onkel Ludwig hergestellt) mit allen traditionellen Figuren und einer grossen Schafsherde.

    Mon beau sapin

    Auf einem Tischlein waren die Geschenke in ihren farbigen Verpackungen und Etiketten die ich versuchte zu entziffern, aufgestapelt.

    Wir sangen Weihnachtslieder, Papa spielte Geige. Es war immer der jüngste der das Recht hatte die Geschenke auszuteilen. Wir erhielten immer nützliche Geschenke: Kleider oder Schuhe, aber auch Spielsachen, meistens von Papa hergestellt. Unsere ersten Spielklötze, die ersten Tiere, Fahrzeuge und Autos waren aus Holz oder Aluminium, Materien die Papa wie ein Künstler zu verwandeln verstand. Mamma strickte uns Pullovers oder nähte Pyjamas. Alles machte uns grosse Freude, auch die Kleider.

    Wir wusste, dass die Geschenke nicht vom Himmel fielen, dass Mamma und Papa, Grossmamma und Grosspapa oder andere Familienmitglieder sie uns schenkten. Wir wusste, dass Papa schwer arbeiten musste um uns all die Dinge zu schenken die von unseren Schulkollegen beneidet wurden. 

    Nach dem grossen Auspacken folgte das überschwängliche Bedanken von allerseits auf alle Seiten…

    Grossmamma und Grosspapa feierten fast immer Weihnacht mit uns.

    Mamma machte die besten Biskuits der Welt! Mandarinen, Orangen, Bananen, Datteln und Nüsse fehlten nie, was zu jener Zeit nicht selbstverständlich war. Für uns war es die einzige Zeit des Jahres wo diese Leckerbissen erschienen.

    Mon beau sapinAm 25. Dezember fehlte auf dem Mittagstisch nie der russische Salat. Weihnacht ohne russischen Salat war keine Weihnacht! Es war immer  Papa der ihn zubereitete diesen berühmten russischen Salat. Er hat sicher keinen Rapport mit dem was Du unter dieser Bezeichnung kennst. Es ist ein Gemisch von gekochtem mageren Rindsfleisch, Pellkartoffel, rote Randen, Gewürzgurken und Salzheringe. Alle in kleine Würfel geschnitten und mit Sauerrahm vermischt.

    Ich bin nach wie vor begeistert davon deshalb ist er immer auf unserem Weihnachtstisch. Ich hatte eine Schwester und drei Brüder, alle haben wir diese Tradition fortgesetzt. Ich habe versucht dieselbe Stimmung wie meine Eltern es verstanden hatten unter dem Tannenbaum zu erwecken, mit meinen Kinder weiterzuführen. Ich hoffe, dass auch sie sich an die schönen Weihnachtsbäume ihrer Kindheit erinnern werden.

    In der Schweiz haben wir vier Nationalsprachen, wir können somit sagen:

    Fröhliche Weihnacht !

    Joyeux Noël !       (französisch)

    Buon Natale !         (Italienisch)

    Legreivlas fiastas da Nadal !  (romanisch)

     

     

    Und so wünschen wir Dir, meine Gemahlin Christiane und ich ein schönes Weihnachtsfest

     

    Mon beau sapin 

    Und ein wunderbares neues Jahr 2014 !  

     

     


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