• Mes petits boulots

     

    Jeudi  05 décembre 2013

    à 10h45 j'ai 1° sur mon balcon

    Ciel bouché

     

    Mes petits boulots

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

    Mes petits boulots

     

    Mes petits boulots

     

    Un de mes premiers petits boulots, quand j'avais 8 ou 9 ans, n’était en réalité pas un boulot, mais un moyen astucieux pour gagner quelques centimes: j’étais mangeur d’insectes… mon frère Hubert, me payait si je mangeais des bestioles vivantes. Il avait établi un tarif: pour un moustique avalé je recevais un ou deux centimes, une mouche devait tourner autour des cinq centimes, venaient ensuite les petits vers et finalement les gros vers blancs qui rapportaient 50 centimes, une fortune…

    Le plus grand de mes vrais petits boulots fut celui de placeur au cinéma. Le cinéma n’était pas encore le gros truc qu’il est devenu aujourd’hui. À Sierre il n’y avait qu’une seule salle de cinéma, le Casino. On y donnait une seule séance par jour, deux le dimanche. Aller au ciné c’était un événement, presque une fête. Il fallait économiser longtemps pour pouvoir y aller.
    Aussi, quand j’ai pu dégoter le boulot de placeur au cinéma, le soir, après mon travail d’apprenti gratte-papier, il me semblait que chaque soir c’était la fête. Ma première récompense était de pouvoir regarder les films gratuitement. J’ai regardé certains films de fort nombreuses fois. Je me souviens de films tels que "L’éternel retour" de Jean Cocteau avec Jean Marrais, ou "Nous irons à Paris" avec l’orchestre Ray Ventura que j’ai bien vu une dizaine de fois !
    En rentrant à la maison, après la séance, je me prenais souvent pour le héros du film! Les gens qui me croisaient dans la rue devaient se poser des questions en m’entendant déclamer des répliques du film. Je restais pris dans l’ambiance et l’action du film longtemps après que les projecteurs s’étaient éteints.
    Une autre récompense, et pas la moindre, c’était de pouvoir placer les filles qui me plaisaient dans un coin discret où je pouvais les rejoindre - naturellement uniquement pour leur expliquer le film. Pendant l’entracte je vendais des bonbons, des chocolats et des ice-creams. Les rares pourboires étaient les bienvenus. À la fin du mois je touchais aussi un petit pécule me permettant de me joindre aux copains pour les sorties en bande.

    Et encore, j’ai ramassé du sureau rouge des montagnes (Ce n’est pas le même que le noir, les baies sont en grappes et elles restent rouges) j’en trouvais dès 1000m d’altitude, du côté de Brie, en dessous de Vercorin. Les grands bidons étaient relativement vite remplis, mais il fallait ensuite les porter jusqu’à la maison ce qui n’était pas une mince affaire! J’arrivais facilement à le vendre à des connaisseurs (souvent des suisses allemands) bien des gens croient que ces baies au goût rébarbatif étaient du poison, en réalité c’est même une plante médicinale avec de nombreuses vertus.

    J’ai frôlé la carrière de tennisman… j’étais ramasseur de balles !

    J’ai joué le rôle de blessé ou de mort lors d’exercices et cours de samaritains.

    J’ai été acquisiteur d’espaces publicitaires dans des programmes de manifestations sportives et je vendais des abonnements à divers journaux.

    Tout cela naturellement après les heures de travail.

    Ces petits boulots m’ont certainement permis d’apprendre à travailler. Ils m’ont appris un tas de trucs et m’ont rendu plus débrouillard, ce qui, plus tard m’a aidé et ouvert bien des portes… !
    Ils m’ont aussi appris qu’il n’existait pas de sot métier, que chaque travail, chaque travailleur avait droit au respect.
    Oui, j’ai souvent dit merci à mes petits boulots !

    Ils mènent à tout, les petits boulots…

    Images du net.

     

     

     

     

    Donnerstag, 5.Dezember 2013

    um 10h45 habe ich 1° auf meinem Balkon

    Verstopfter Himmel

     

     


    Meine kleinen Jobs

    Einer meiner ersten kleinen Jobs war in Wirklichkeit kein Job sondern eine schlaue Idee um einige Rappen zu gewinnen : Ich war Insektenschlucker… mein Bruder Hubert, bezahlte mich dafür, wenn ich lebende Insekten ass. Er hatte ein Tarif aufgestellt: für eine geschluckte Mücke gab er mir einen oder zwei Rappen, eine Fliege musste schon um die 5 Rappen kreisen, folgten die kleinen Würmer und schlussendlich die scheusslichen grossen, weissen Würmer welche mir ganze 50 Rappen einbrachten, ein Vermögen…

    Der grösste meiner kleinen Jobs war Platzanweiser im Kino. Das Kino wahr damals noch nicht das grosse Ding das es inzwischen geworden ist. Im kleinen Siders gab es nur ein Kino, das "Casino". Es gab nur eine Vorstellung, am Sonntag zwei. Ins Kino gehen war ein Ereignis, fast ein Fest. Man musste sparen um es sich leisten zu können.
    Auch, als ich die Nebenbeschäftigung eines Platzanweisers fand, am Abend, nach meiner Arbeit als Bürolehrling, wahr es für mich allabendlich ein Fest! Meine erste Belohnung war dass ich alle Filme gratis sehen konnte. Viele Filme habe ich mir sehr oft Mes petits boulotsangesehen. Ich erinnere mich an "Die ewige Rückkehr" von de Jean Cocteau mit Jean Marrais, oder "Wir gehen nach Paris" mit dem Orchester Ray Ventura den ich sicher zehn Mal gesehen habe !
    Nach der Vorstellung, auf dem Heimweg, nahm ich mich oft für den Helden des Filmes! Die Leute die mich auf der Strasse kreuzten mussten sich Fragen stellen, als sie mich Repliken aus dem Film deklamieren hörten. Lange nachdem der Projektor abgestellt war, blieb ich noch im Banne des Filmes.
    Eine weitere Belohnung, und nicht die geringeste, war, dass ich die schönen Kinobesucherinnen, die mir gefiehlen, in diskrete Ecken platzieren konnte wo ich sie später aufsuchte… natürliuch nur um ihnen den Film zu erklären… Während der Pause verkaufte ich Eiscrems, Bonbons und Schokolade. Die kargen Trinkgelder waren natürlich willkommen. Am Monatsende kriegte ich einen kleinen Lohn der es mir erlaubte mich meinen Freunden anzuschliessen wenn irgend was gefeiert wurde.

    Noch etwas, ich habe roten Holunder, der in den Bergen ab 1000 Meter wild wuchs, gepflückt und an Kenner verkauft. Die grossen Kessel waren verhältnismässig schnell gefüllt, nur mussten sie nachher heim getragen werden. Keine kleine Sache. Viele Leute glauben, dass der rote Holunder, mit den säuerlich schmeckenden Beeren giftig sei, in wirklichkeit ist dies aber gar nicht der Fall.

    Mes petits boulotsUm ein Haar währe ich ein grosser Tennisspieler gewordsn… ich war Balljunge ! 

    Ich habe auch die Rolle eines Verletzten oder eines Toten gespielt anlässlich der Übiungen des Samaritervereins.
    Dann habe ich Reklame verkauft für verschieden Sportprogramme und auch Abonnenten für Zeitungen und Magazine gesucht
    All dies natürlich nach meiner normalen Arbeit.
    Diese kleinen Jobs haben mich gelernt wie man arbeitet. Sie haben mir erlaubt die Kniffe und Tricks zu erlernen die mich pfiffig machten, was mir später manche Türe geöffnet hat… !
    Sie haben mir auch gezeigt, dass es keine dumme Berufe gibt, dass jede Arbeit, jeder Arbeiter respektiert werden soll.

    Ja, später habe ich noch oft meinen kleinen Jobs danke gesagt !

     

     

     

    -   Si on lui mets les mains en poche,

    cela pourras passer pour accident de travail ! 

     

     

     

     

     

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