• Souvenirs pèle-mêle 6

    Mardi le 12 janvier 2016 

    11 heures sur mon balcon il fait 7°

    Souvenirs pèle-mêle 4 

    et voici le coup d’œil par ma fenêtre

     

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -6-

     les images proviennent du net et sont sans rapport direct avec le récit 

    Je continue le récit de mon papa sur son périple en quittant son pays de naissance pour venir pour la première fois dans son pays d'origine, la Suisse. C'est mon père qui raconte :

     

    Comme je devais défendre les intérêts du prince, il m'incombait aussi d'entreprendre les démarches pour protéger sa propriété des pilleurs. Il ne nous était plus possible de téléphoner vu que les pillards avaient coupé les lignes en arrachant les poteaux du téléphone et saccageant les câbles.

    Je pris donc la décision de poursuivre ces individus à cheval et de les dénoncer à la prochaine  troupe militaire que je rencontrerais. Après avoir constaté qu'ils se dirigeaient vers le domaine "N" j'ai dû attendre qu'ils disparaissent à un tournant de la route. Cela aurait été très dangereux de les poursuivre de manière visible, ils se seraient rendus compte que quelqu'un les espionnait. J'observais prudemment le terrain avant de faire le virage, Après les avoir poursuivis à cheval pendant environs une heure j'ai dû m'arrêter à la lisière d'une forêt, car depuis cet endroit la route continuait en ligne droite jusqu'au sommet d'une colline. Quand les soldats avaient disparu derrière le sommet j'ai continué ma cavalcade en croyant qu'ils seraient arrivé au domaine "N" quand j'arriverais sur la bosse. Mais quand je débouchais au sommet je voyais devant moi le char arrêté, le soldats Souvenirs pèle-mêle 4puisaient de l'eau à une fontaine, pour eux et pour les chevaux.

    Comme ils m'avaient découvert j'étais forcé de continuer comme si de rien était, arrivé près d'eux l'un d'eux me demandait immédiatement pourquoi je les suivais. Je lui répondais que je faisais cette route presque tous les jours vu que les deux domaines appartenaient au même propriétaire - ce qui ne correspondait pas à la vérité. Subitement l'un des individus me disait "vous devez nous donner votre cheval, nous en avons besoin". Je lui répondais que cela n'était pas possible, que j'étais étranger, Suisse, et que le gouvernement russe ne pouvait pas réquisitionner ce qui m'appartenait - ce qui ne correspondait naturellement pas à la réalité. En faisant appel à la stupidité des soldats j'avais choisi la bonne tactique, car le type me répondait : "ah ! vous êtes étranger, je connais cette loi qui interdit des réquisitions auprès d'étrangers", tout en louchant constamment du côté de mon cheval, qui semblait lui plaire particulièrement. Un des soldats restait près des chevaux pendant que les autres allaient dans l'écurie. Dans le char des soldats il y avait 6 selles battant neufs, sûrement "réquisitionnés". Le soldat s'apprêtait à seller l'un des chevaux volés chez nous, il avait choisi à ma joie le plus beau, celui que je savais qu'il ne pourrait pas utiliser, il n'avait encore jamais gardé un cavalier plus de quelques minutes sur son dos, après quoi il l'expédiait avec force au sol.

    Vu que la ville de "K" se trouvait à seulement 5 kilomètres du domaine, je décidais d'y aller immédiatement pour y quérir de la protection contre les pilleurs. Comme les autres soldats n'étaient pas encore ressorti des écuries et que le soldat devant moi allait bientôt avoir réussi à seller péniblement le cheval, je mis mon cheval au trot pour m'éclipser au plus vite. Quand le soldat comprenait ce que je faisais, il s'écria que je devais immédiatement m'arrêter, faute de quoi il allait tirer. A quoi je ne donnais
    naturellement pas suite, au contraire, je faisais galoper mon cheval pour atteindre le tournant de la route, j'avais quand même le temps de voire le soldat qui voulait me poursuivre partir en vol plané à travers les airs !

    Souvenirs pèle-mêle 4Les bâtiments de l'économat me cachait pour le moment, mais je devais atteindre au plus vite la forêt ou je pouvais poursuivre mon chemin à l'abri de mes poursuivants. Les personnes âgées qui travaillaient dans les champs, regardaient avec surpris ce cavalier fou galoper à travers champs. C'était le chemin le plus court pour aller à "K". Arrivé à "K" j'ai immédiatement été vers le commandement des troupes afin de demander de l'aide contre les soldats – pilleurs. Avec un haussement d'épaules on me faisait remarquer qu'eux en tant que soldats de l'infanterie n'étaient pas en mesure de poursuivre avec des chances de succès des pilleurs à cheval. Le colonel me donnait le conseil de télégraphier au gouverneur à "R" qui lui était compétant pour veiller à l'ordre dans ce secteur. Je suivis son conseil, ce qui plus tard se révélait être une grave erreur de ma part, si j'avais réfléchi un peu plus j'aurais choisi une autre solution…  

     

    Souvenirs pèle-mêle 4

     

    Dienstag, den 12. Januar 2016 

    11 Uhr auf meinem Balkon hat es   7°

    Souvenirs pèle-mêle 4 

    und hier der Blick aus meinem Fenster

     

     

    Gemischte Erinnerungen  -6-

     Die Bilder stammen aus dem Internet und haben keinen direkten Rapport mit Papas Erzählung 

    Ich setze den Bericht meines Vaters fort als er sein Geburtsland verliess um zum Esten Mal in sein  Abstammungsland, die Schweiz zu kommen. Mein Vater erzählt weiter :

     

    Da ich die Interessen des Fürsten wahrnehmen musste war es auch meine Pflicht Schritte zu unternehmen um das Eigentum vor Plünderer zu schützen. Telefonieren konnte man nicht mehr da die Marodeure die Leitung durch Umlegen von Telefonstangen unbrauchbar gemacht hatten.

    Ich beschloss den Kerlen nachzureiten um sie bei der nächste Truppe anzuzeigen. Nachdem ich feststellte dass sie den Weg zum Gute "N" einschlugen musste ich warten bis sie um eine Wegbiegung verschwunden waren. Es wäre äusserst gefährlich gewesen ihnen sichtbar nachzureiten, denn dann hätten sie vermutet, dass man ihnen nachspioniere. Vorsichtig überprüfte ich das Gelände bevor ich um die Kurve ritt. Nach ungefähr einem einstündigen Ritt musste ich am Waldrande halt machen,. denn von da aus ging der Weg schnurgerade gegen eine Anhöhe, als die Soldaten über die Anhöhe verschwunden waren ritt ich weiter in der Meinung, dass die Soldaten schon auf dem Gutshofe N. angelangt seien bis ich oben anlange. Auf der Anhöhe angelkommen sah ich vor mir das Fuhrwerk stehen, die Soldaten hatten  am Ziehbrunnen für die Pferde und sich Wasser gezogen. Da sie mich bemerkt hatten musste ich vorwärts reiten wie wenn nichts wäre, bei ihnen angelangt frug mich der eine sofort warum ich ihnen nachgeritten sei, ich erwiderte, dass ich fast täglich diesen Weg mache da das Gut den gleichen Besitzer habe - was nicht den Tatsachen entsprach. Plötzlich sagte der eine der Soldaten "sie müssen uns ihr Ross geben denn wir brauchen es. Ich erwiderte ihm, dass das leider nicht möglich sei da ich Ausländer, Schweizer sei von welchen die russische Regierung keine Requirierungen durchführen dürfe. Was natürlich nicht den Tatsachen entsprach, ich appellierte an die Dummheit der Soldaten und hatte mich nicht getäuscht denn der Mann antwortete "ach so Ausländer sind sie, mir ist das Gesetz bekannt welches Requirierungen bei Ausländern verbietet, er schielte aber stets auf mein Ross das ihm jedenfalls ausserordentlich gut zu gefallen schien.

    Auf dem Gut angelangt suchten sie sofort den Gutsinspektor auf, welcher gerade auf dem Hofe stand. Ein Soldat blieb beim Wagen während die anderen in den Pferdestall gingen. Im Wagen hatten die Soldaten 6 Sättel auch nagelneue Dinger, offenbar auch Requiriert, der Soldat wollte das eine der uns gestohlenen Pferd satteln er wählte zu meiner Freude das schönere aus, von dem ich wusste das er es nicht reiten kann, es hat bis dato die besten Reiter mit Elan von seinem Rücken auf den Erdboden befördert.

    Da die Stadt K nur 5 Kilometer vom Gute n entfernt war beschloss ich auf dem geradesten Wege dorthin zu gelangen um Schutz gegen die Marodeure zu verlangen. Nachdem ich festgestellt hatte, das die anderen Soldaten noch nicht zu erblicken waren, und der neben mir stehende mit dem Satteln mit Not und Mühe bald fertig war setzte ich meinen Gaul in Trab um so schnell wie möglich zu verduften. Als der Soldat mein Vorhaben bemerkte rief er ich soll sofort anhalten andernfalls er schiessen werde, gab ich dem Rosse die Sporen und konnte noch vor der Wegebiegung sehen dass der Soldat im Sattel sass und das Ross zu seinem berühmten Abwurfsprung ansetzte.

    Die Ökonomiegebäude verdeckten eine weitere Sicht was mir angenehm war, denn ich musste schauen, dass ich so schnell wie möglich den Wald erreiche in dessen Schutz ich meinen Ritt fortsetzen konnte. Auf dem Felde arbeiteten einige alte Leute und sahen mit Erstaunten Minen dem verrückten Reiter zu welcher Querfeldein über die Äcker Galopp ritt. Ich musste diesen Weg einschlagen, er war eine bedeutende Abkürzung. In "K" angelangt suchte ich sofort das dortige Truppenkommando auf um Hilfe gegen marodierende Truppenteile zu erhalten. Man teilte mir dort mit Achselzucken mit, dass sie leider Infanteristen seien und folglich eine Verfolgung berittener Marodeure nicht mit Erfolg aufnehmen könnten. Der Oberst gab mir den Rat an den Gouverneur nach "R" zu Telegraphieren da derselbe zuständig sei für die Ordnung in seinem Gebiet. Ich folgte diesem Rat, was, wie es sich später herausstellte, ein grober Fehler meinerseits war, ich hatte nicht weiter nachgedacht sonst hätte ich nicht diesen Weg eingeschlagen…

     

    Souvenirs pèle-mêle 4

     

    Russland oder die Siebenmeilen Stiefel

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  • Commentaires

    1
    Mardi 12 Janvier 2016 à 18:05

    Bonsoir Erwin. J'admire ton talent de conteur !

    2
    Mercredi 13 Janvier 2016 à 09:36
    nays&

    bonjour Erwin

    et ton papa racontait comme si on y était..émouvant

    passe une bonne journée

    bises*

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