• Souvenirs pèle-mêle - 10 -

    Jeudi le 28 Janvier 2016 

    11 heures sur mon balcon il fait 9°

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    coup d’œil par ma fenêtre  

    Dès ce jour j'ai un deuxième blog à cette adresse

    http://erwin2.eklablog.net/

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    Souvenirs pèle-mêle  -10-

     

    Depuis le début de la guerre mondiale il était interdit de parler en langue allemande et cela sous peine d'amendes jusqu'à 3000 roubles ou même de prison. Nous n'avions donc pas le droit de parler la langue de Goethe, ce que les deux barons n'arrivaient pas à comprendre. Régulièrement ils commençaient à parler en allemand, jusqu'à ce que je leur ai dit que je les dénoncerais s'ils continuaient, je n'avais aucune envie d'écoper une condamnation à cause d'eux. Cette menace avait plus de succès que les simples demandes, depuis ce moment nous parlions en letton. Tous les jours les barons me demandaient quand je serais libéré, pourtant je leur avais déjà dit X fois que je n'en savais pas plus qu'eux-mêmes, que moi aussi je ne savais pas du tout ce que l'avenir me réservait.Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    Lors de notre premier repas survenait un événement amusant. A Moscou il n'était pas possible de se procurer ses repas du dehors, selon le règlement nous devions manger la même nourritures que tous les prisonniers. La porte de la célulle était munie d'un rabattant, c'est par là que le gardien nous passaient nos assiettes dans lesquelles il jetait, avec ses mains, un morceau de viande qu'il péchait dans un plat, il y ajoutait les légumes avec une poche. Löors du premier repas en commun, un des deux barons s'écriait : "Regarde, Harald, comme les mains de ce type sont sales, avec ça il prend notre viande, je ne peux pas manger cela" sur quoi je lui ai fait remarquer, avec ironie, s'il préférait la faim, c'était son affaire.

    Après une semaine de séjour dans cette prison, le baron qui se faisait appeler Harald, me demandait de nouveau : Monsieur Jung quand pensez-vous que vous serez libéré ?" je lui répondais : "si vous voulez le savoir, eh bien voilà, c'est demain que je quitterais ces lieux, qui commencent à me dégoûter à cause de votre présence.

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 - Le lendemain l'abattant de la porte s'est ouverte à une heure inhabituelle et une voix appelait : "Jung, empaquetez vos effets". J''étais profondément surpris et je devais penser à ma boutade d'hier, je n'en laissais rien voir et regardais les deux barons avec un sourire malicieux.

    Dix minutes plus tard l'abattant s'est ouvert une nouvelle fois, la voix demandait "Jung, êtes-vous prêt ?" J'ai répondu oui et la porte s'est ouverte, je suis sorti de la cellule, un étage plus bas je rencontre le chef des gendarmes montés qui me félicitait pour ma libération ! Je n'en croyais pas mes oreilles. Au bureau on me rendait le solde de mon argent, toutefois sans le portefeuille, il s'est perdu… En même temps que moi, un riche propriétaire terrien, un baron F. de Lituanie, a étét libéré. Le pauvre homme avait tout d'un bandit des grands chemins, il ne s'était jamais laissé raser, de peur que le barbier-prisonier ne lui tranche sa gorge baronesque.  Sa garderobe aussi se trouvait dans un état épouventable, je suppose qu'il avait dormi dans sa cellule sans se déshabiller. C'est seulement une fois passé le grand portail en fer que j'osais croire à ma liberté. Baron F m'a demandé "où allons nous en premier"? je lui ai répondu que ce serait la meilleure solution si nous allions dans un petit hôtel afin de nous redonner un aspect plus ou moins humain. Surtout pour pouvoir se laver et nettoyer les habits, et ensuite aller chez un coiffeur, il était d'accord avec ma proposition, mais changea d'avis un peu plus tard, il pensait que ce serait mieux s'il allait chez son cousin, c'était également un baron. Comme il ne possédait pas d'argent il me demandait si je pouvais lui prêter 3 roubles, qu'il me les rendrait le lendemain, je n'avais qu'à fixer un lieu de rendez-vous. Nous en sommes convenu de nous retrouver à la gare de St. Petersbourg, le lendemain à 3 heures. Celui qui n'était jamais apparu à ce rendez-vous était Monsieur le Baron !

    Quand j'ai tiré les billets de banque de ma poche, un billet de 3 roubles a été emporté par le vent et a atterri à l'intérieur de la cour de la prison. Baron F disait alors, allez donc chercher ce billet, je lui ai conseillé de la faire si il avait vraiment envie de retourner en ces lieux détestables. Généreusement il ajoutait alors: "je vous rembourserais naturellement ces 3 roubles également, c'est ma faute si vous les avez perdus".

    Je vois deux possibilités qui peuvent avoir empêché le baron de venir au rendez-vous du lendemain, peut-être il a de nouveau été arrêté à cause de son aspect plus que misérable, ou alors il était en smoking dans les salons de son cousin et ne pensait plus du tout à son rendez-vous avec ce gars de la populace…

    Après avoir loué une chambre d'hôtel pour la journée, je me suis lavé, rasé etc. et j'ai mangé quelques canapés, ensuite je me suis rendu à la gare de St. Petersburg. Comme déjà dit, le baron n'y était pas. Alors j'ai envoyé un télégramme à mes parents pour leur signaler mon arrivée et j'ai pris le train pour W. La ligne de chemin de fer que j'empruntais était d'un genre unique dans le monde entier. Un voyageur ordinaire n'y voyait rien d'extraordinaire. En regardant par la fenêtre du train je vois que nous traversions la même rivière à plusieurs reprises, sans nécessité, a croire que la construction de ponts ne coûtait rien ! Nous traversions des sites sur des viaducs où il aurait été possible de passer sans ces constructions coûteuses si on avait déplacé le tracé de quelques centaines de mètres. Pourquoi diable cette idiotie ? Sont-ce des amateurs qui ont construit cette ligne de chemins de fer ? Eh bien, oui, c'est une ligne historique, elle a bien été conçue par un amateur et cet amateur était le tsar en personne ! La ligne Moscou – St.Petersbourg  devait être construite selon des plans mis
    au concours par des ingénieurs, mais le parlement n'arrivait pas à se décider quel tracé adopter. Le tsar en avait marre, il prit une carte topographique et avec une règle il tirait un trait de Moscou à St.Petersbourg et il dit : "C'est ici que passera la ligne de chemins de fer" ! Voilà la raison pour laquelle cette ligne de chemins de fer ne comportait aucun virage, elle va en ligne droite d'une ville à l'autre !

    Pour un ami de la nature et forestier comme je l'étais, le paysage que nous traversions était magnifique, on passait par des forêts de bouleaux avec un sol sablonneux, des forêts de pin sur sol bourbeux, habité de chevreuils, on longeai des rivières bordées de roseaux et peuplées de canards etc. 

    Arrivé à W j'ai retrouvé mes parents en ville. Ce furent des retrouvailles chaleureuses après une longue période anxieuse. Nous avons dîné ensemble et sommes allés ensuite à S où mes parents habitaient. C'est un tout petit village qui se trouve près du domaine "L" où j'avais fait mon apprentissage pratique avant de faire les études au technicum.

    Un autre lieu ou j'avais habité avec mes parents, se trouve en Estonie, pays où je suis né. J'ai tojours bien aimé les Estoniens, c'est à dire le peuple estonien, à ne pas confondre avec les sois-disants intellectuels, ceux-là ils m'ont toujours été antipathiques au plus haut point. Ce sont des gens qui reniaient leurs origines et qui voulaient être considérés comme Allemands.  Cette politique s'est développée parce que tous les grands propriétaires terriens étaient des Allemands immigrés.

    Des Estoniens qui s'appelaient, par exemple, Rebaue ont changé leur nom en Fuchs, ce qui à leurs yeux avait une résonance bien meilleure que leur nom d'origine ( Rebaue en estonien  c'est Fuchs en allemand). C'était courant en Estonie à ce moment-là. Ensuite il y avait les Estoniens nouveaux-riches, ceux qui s'étaient acheté en Espagne des titres de noblesse et un nom "allemand" – Ils ne voulaient plus être Estoniens, mais passer pour des des Allemands Baltes !

    Au temps de sa splendeur, Hitler avait convoqué tous les Allemands-Baltes à venir le rejoindre, et cette racaille lui a obéi, presque sans exception, finalement ils ont pu cueillir les fruits de leur stupidité. Chaque Estonien ou Lituanien qui se croyait avoir de l'instruction s'orientait en direction de l'Allemagne. Et quand les républiques Lettones et Estoniennes ont été proclamées ce sont ces gens qui ont voulu gouverner le pays, des gens sans patriotisme, oui, je dis bien sans patriotisme,  je dénie à ces gens la dénomination de patriotes. Un homme qui a dénié la nationalité de son propre peuple ne peut nullement prétendre le représenter. Après avoir fait cette réflexion, je trouve que pour les Lituaniens et les Estoniens ce serait la meilleure solution s'ils vivaient de nouveau sous contrôle Russe. Avec le temps, la soi-disant élite de ces peuples apprendront peut-être ce qu'est le patriotisme, comment il faut penser et sentir si on veut représenter les intérêts de son peuple.

    La localité dans laquelle mes parents habitaient était très bien située, il y avait un étang où on pouvait pécher et une fort belle forêt.

    Mon oncle - le frère de papa - et un ami, le chef de la gendarmerie montée, m'avaient conseillé, que je devrais aller en Suisse, car dès qu'une personne avait eu à faire à la police politique Russe il se trouvait sur une liste et serait poursuivi jusqu'à ce qu'il aboutisse en Sibérie. Cet homme était du métier et devait connaître les tactiques des Russes. Après réflexion j'ai décidé de retourner dans mon ancien lieu de séjour, Kurlan, en passant par la Finlande, Suède et l'Allemagne.

    Mais je n'ai pas pu exécuter mon projet, j'ai été arrêté une nouvelle fois.

     

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    -   Kann man wissen warum ihr immer lacht wenn ich die Klappe öffne ? 

     

    Donnerstag, 28. Januar 2016

    11 Uhr auf meinem Balkon hat es 9° 

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

     Blick aus meinem Fenster

     

     

    Gemische Erinnerungen - 10 -

     

    Seit Beginn des Weltkrieges war es verboten deutsch zu sprechen, und dies unter Androhung einer Busse bis zu 3'000 Rubel oder sogar Gefängnis. Wir hatten also nicht das Recht die Sprache Goethe's zu sprechen, was die beiden Barone nicht verstehen konnten.  Regelmässig begannen sie deutsch zu sprechen, bis ich ihnen sagte, dass ich sie anzeigen werde wenn damit fortfuhren, ich hatte keine Lust wegen ihnen verurteilt zu werden. Diese Drohung hatte mehr Erfolg als meine Bitte, ab diesem Moment sprachen wir lettisch. Jeden Tag frugen mich die Barone wann ich entlassen werde obschon ich ihnen schon X Mal gesagt hatte, dass ich nicht mehr wusste als sie, dass auch ich nicht wusste was die Zukunft mir bescheren werde.

    Anlässlich unserer ersten gemeinsamen Mahlzeit ereignete sich ein amüsantes Ereignis. In Moskau konnte man sich nicht das Essen von Auswärts bringen lassen, laut dem Reglement mussten wir dasselbe essen wie die anderen Gefangenen. Die Zellentüre hatte eine Klappe durch welche man unsere Teller hereinreichte in welche man mit blossen Händen ein Stück Fleisch reinwarf und dann mit einer Kelle das Gemüse. Einer der zwei Barone sagte zum anderen: "hast Du gesehen Harald, wie seine Hände schmutzig waren, ich kann das nicht essen!" worauf ich ihm, mit Ironie, zu bemerken gab, wenn er es vorziehe zu hungern sei das seine Sache.

    Nach einer Woche in diesem Gefängnis frug mich der Baron der sich Harald nannte, wieder: Herr Jung (wahrscheinlich war immer noch ein Rest der alten Angst in ihm, dass er nicht seinen wahren Namen schrieb) wann denken sie, dass sie befreit werden?" ich antwortete: "wenn sie's wissen wollen, morgen werde ich diesen Ort, der mich, wegen ihrer Gegenwart, anekelt verlassen."

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 - Am kommenden Tag öffnete sich die Klappe in der Türe zu einer ungewöhnlichen Zeit und eine Stimme rief: "Jung, sammelt eure Sachen zusammen". Ich war auf das tiefste Erstaunt und musste an meine gestrige scherzhafte Bemerkung denken, lies es aber nicht bemerken und sah die beiden Barone mit einem verschmitzten lächeln an.

    Zehn Minuten später öffgnete sich die Klappe erneut und die Stimme frug: "Jung, sind sie bereit?" Ich antwortete, ja, und die Türe öffnete sich, ich ging aus der Zelle, ein Stock weiter unten gegegneteich den Chef der berittenen Polizei der mir zu meiner Befreiung gratulierte! Ich traute meinen Ohren nicht. Im Büro übergab man mir den Rest meines Geldes, jedoch ohne meiner Brieftasche, welche sicher "verloren" gieng…

    Gleichzeitig wie ich, wurde Baron "F" aus Lituanien, ein Souvenirs pèle-mêle   - 10 - reicher Grossgrundbesitzer entlassen. Der arme Mann sah aus wie ein Wegbelagerer, er hatte sich nie rasieren lassen, aus Angst, dass dr Barbier-Gefangene seinen baronischen Hals durchschneiden würde. Auch seine Garderobe befand sich in scheusslichem Zustand, ich nahm an, dass er in seiner Zelle schlief ohne sich auszuziehen.

    Erst als wir das grosse eiserne Tor hinter uns hatten, konnte ich an meine Freiheit glauben. Baron "F" frug mich: "Wo gehen wir jetzt hin" ? Ich antwortete dass es das beste währe, wenn wir in ein kleines Hotel gingen um unser Aussehen mehr oder weniger menschlich zu gestalten. Vor allem um sich zu waschen und um unsere Kleider ein wenig zu reinigen jud dann zu einem Coiffeur, er war damit einverstanden, änderte dann aber seine Meinung und sagte dass es besser währe wenn er zu seinem Cousin, ein weiterer Baron ginge. Da er kein Geld besass frug er mich ob ich ihm 3 Rubel leihen könne, er werde sie mir am kommenden Tag zurückgeben, ich soll ihm sagen wo wir uns treffen können. Wir machten ab uns am kommenden Tag um drei Uhr im Bahnhof von Sankt Petersburg zu treffen. Wer aber nie zu diesem Rendezvous erschien war der Herr Baron!

    Als ich die Banknoten aus meiner Tasche zog, ist ein Dreirubelschein vom Wind davongetragen und landete im Inneren des Gefängnishofes. Baron "F" sagte dann geht es doch holen, ich sagte ihm er soll doch selber gehen wenn er in diesen gehassten Art zurückgehen wolle. Grosszügig fügte er dann bei, ich werde ihnen nat!ürlich auch diese dreiRubel zurückgeben, es ist doch wegen mir dass sie dieselben verloren haben.

    Ich sehe zwei Möglichkeiten welche den Baron verhindert haben könnten zu unseren Rendezvous zu kommen, vielleicht ist er wegen seinem miserablen Aussehen erneut verhaftet worden, oder dann sass er im Salon bei seinem Cousin und dachte nicht mehr an sein Rendez vous mit diesem Mann aus dem Pöbel…  

    Nachdem ich, für einen Tag, ein Hotelzimmer gemietet hatte, habe ich mich gewaschen, rasiert usw. Ich ass einige Kanapees und ging dann zum Bahnhof wo ich wie schon ngesagt den Baron nicht antraff. Dann habe ich meinen Eltern ein Telegramm geschickt um ihnen mein kommen mitzuteilen und nahm den Zug für "W".  

    Die Eisenbahnstrecke welche ich nahm ist einmalig in ihrer Art auf der ganzen Welt. In gewöhnlicher Reisender sah nbichts besonderes an ihr. Wenn ich durchs Fenster schaute, sah ich, dass wir denselben Fluss Mehrmals überquerten, man könnte meinen, dass der Brückenbau nichts kosten würden ! Man überquerte den Fluss auf Viadukten wo es möglich gewesen währe ohne diese kostspieligen Bauten durchzukommen wenn man das Tracee einige hundert Meter deplaziert hätte. Warum zum Teufel dieser Blödsinn ? Sind es Amateure die diese Souvenirs pèle-mêle   - 10 - Eisenbahnlinie gebaut haben ? Eh ja, es ist eine historische Linie, sie wurde tatsächlich von einem Amateur konzipiert, es war der Tsar ! Die Linie Moskau—Sankt Petersburg hätte laut den Plänen der Ingenieure eines Wettbewerbs gebaut werden sollen, das Parlament konnte sich aber nicht entschliessen welchen Plan sie annehmen sollen. Dem Tsar genügte dieses Theater nach einiger Zeit, er nahm eine topographische Karte und ein Lineal und zog einen geraden Strich von Moskau nach Sankt Petesburg umd sagte: "Hier wird die Eisenbahnlinie gebaut!  Das ist der Grund weshalb diese Linie keine Kurven hat. Sie geht in gerader Linie von einer Stadt zur anderen !

    Für einen Naturfreund und Förster wie ich's war, waren die Landschaften welche wir durchquerten wunderschön, man durchquerte Birkenwälder auf sandigem Boden und Kieferwälder mit Morast Boden von Rehen bewohnt, man fuhr mit Schilf umzingelten Bächen entlang woh sich zahllose Enten tummelten, usw, usw. 

    In "W" angelangt fand ich meine Eltern wieder. Es war ein Treffen nach langer angstvoller Zeit. Nachdem wir zusammen gegessen hatten gingen wir alle nach "S" wo meine Eltern wohnten. Es ist ein kleines Dorf, das sich nahe des Gutes befand wo ich meine Lehre gemacht hatte bevor ich im Technikum studierte.  

    Ein anderer Ort wo ich mit meinen Eltern wohnte befindet sich in Estland, wo ich geboren bin. Ich habe die Estländer immer geliebt, das heisst, das Volk von Estland, nicht zu verwechseln mit den sogenannten Intellektuellen welche mir schon immer im höchsten Grad antipathisch waren. Das sind Leute welche ihre Abstammung verleumdeten und Deutsche sein wollten. Diese Politik hatte sich entwickelt weil alle Grossgrundbesitzer immigrierte Deutsche waren. Leute welche z.B. Rebaue hiessen haben ihren Namen auf Fuchs abgeändert, was in ihren Augen weit besser klang als ihr Originalname. (Rebaue ist der estnische Namen von Fuchs). Zu jener Zeit war das in Estland gängig. Dann gab es noch die neureichen Esten, diejenigen welche sich in Spanien einen Nobeltitel und einen "verdeutschten" Namen gekauft hatten – Sie wollten nicht mehr Esten sein, sondern Deutsche aus dem baltischen Staaten !

    Zu Zeit von Hitlers grossem Ruhm hatte er alle baltisch Deutschen aufgerufen sich ihm anzuschliessen und dieses Gesindel ist ihm, fast Ausnahmslos gefolgt, schlussendlich konnten sie den Lohn ihrer Dummheit einkassieren. Jeder Este oder Litauer welcher glaubte Gebildet zu sein orientierte sich in Richtung Deutschland. Als dann die lettischen und estnischen Republiken proklamiert wurden, wollten diese Leute das Land regieren, Leute ohne Patriotismus, ja, ich sage ohne Patriotismus, ich leugne diesen Leuten das Recht ab sich Patrioten zu nennen. Ein Mann der die Nationalität seines eigenen Volkes verleugnet hat kann sich nicht anmassen dasselbe zu vertreten. Nachdem ich diese Bemerkung eingeflochten habe, finde ich, dass es für die Litauen und Esten das Beste währe wenn sie wieder unter russischer Kontrolle leben würden. Mit der Zeit würden diese Völker vielleicht lernen was Patriotismus ist, wie man denken spüren muss wenn man die Interessen seines Volkes wahren will.

    Das Dorf in dem meine Eltern wohnten war sehr gut gelegen, es gab einen Weiher wo man fischen konnte und einen sehr schönen Wald.

    Mein Onkel, der Bruder meines Vaters hat als Freund den Chef der berittenen Polizei, welcher mir geraten hatte in die Schweiz zu gehen, denn, wenn man mit der politischen Polizei zu tun gehabt habe, befäne man sich auf einer Liste und würde immer wieder verfolgt, bis man in Sibirien landete. Dieser Mann war in diesem Beruf und musste die russische Taktik kennen. Nach langem überlegen habe ich mich entschlossen in meinen alten Wohnort, Kurlan, zurückzukehren und zwar indem ich über Finnland Schweden und Deutschland ging.

    Ich konnte meinen Plan jedoch nicht ausführen, da ich wieder verhaftet wurde.

     

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

     

    -  Was meinst Du, werden sie uns zu Essen geben ? 

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Janvier 2016 à 17:08
    nays&

    bonsoir Erwin

    et quelle aventure  incroyable ces écrits..c'était un homme " costaud " un moral d'acier

     

    passe une bonne soirée Erwin

    bises *

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    2
    Jeudi 28 Janvier 2016 à 17:39

    C'était mon papa...

    3
    Jeudi 28 Janvier 2016 à 20:40

    Je viens d'aller voir ton deuxième blog, continue-le, je sens que l'on va bien "rigoler".

    Bises.

    Josiane

    4
    Vendredi 29 Janvier 2016 à 17:05

    Quelle richesse d'actions! Et le même courage et coté artistique que son Fils!

    Moi, j'aime.

    A la suite!

     

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