• Samedi 14 décembre 2013 

    À 10h30 j'ai 0° sur mon balcon 

    Couvert 

     

     

     

    Fukushima et maintenant ? 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

    Fukushima et maintenant ?

     

     

    Fukushima et maintenant

    Après la catastrophe de Fukushima plusieurs pays avaient décidé de quitter l'atomique. À ce jour voici les pays raisonnables: Autriche depuis  1978, Suède 1980, Italie 1987, Belgique 1999, Allemagne 2000, Suisse 2011 et pour le Japon ce serait le cas en 2030 ?

      

    Voici un article de Naoto Kan (ex premier ministre du Japon) dans le Huffington Post en date du 28 octobre 2013 : 

     

    Face à la catastrophe de Fukushima 

    Fukushima et maintenant ?L'accident qui s'est produit dans la centrale de Fukushima Daiichi est le plus grave de l'histoire de l'humanité. (11 mars 2011*)  Dans le réacteur N° 1, les barres de combustible ont fondu cinq heures environ après le séisme ; le combustible a fondu entièrement et percé la cuve du réacteur. Les cœurs ont également fondu dans les réacteurs 2 et 3 dans la centaine d'heures qui a suivi l'accident. À peu près au même moment, des explosions d'hydrogène ont eu lieu dans les réacteurs 1, 3 et 4. Chaque bâtiment de réacteur comporte une piscine de combustibles pour stocker le combustible usé. À un moment donné, on a aussi failli avoir une fusion des combustibles nucléaires de ces piscines. Une fusion survenant dans une piscine de désactivation, à l'extérieur d'un réacteur, entraîne le rejet direct dans l'atmosphère d'une quantité phénoménale de matières radioactives. Qu'un tel rejet se prolonge, et le scénario du pire se met en place : une situation où 50 millions de personnes dans un rayon de 250 kilomètres autour de Fukushima, dont Tokyo et sa région métropolitaine, auraient dû être évacuées. Par chance, grâce aux efforts infatigables et à l'abnégation des travailleurs de TEPCO, des Forces d'autodéfense, des pompiers et de la police pour alimenter en eau de refroidissement les réacteurs et les piscines de combustibles ça n'a pas été jusque-là. En fait, nous sommes passés à deux doigts du pire scénario. Si c'était arrivé, le Japon aurait basculé pour longtemps dans le chaos et l'énorme quantité de matières radioactives émises aurait également touché d'autres pays. Avant l'accident de Fukushima, persuadé qu'aucun accident nucléaire ne pourrait arriver tant que les mesures de sécurité étaient correctement observées, j'avais favorisé l'énergie nucléaire. Mais après avoir été confronté à un accident véritable et, en tant que Premier ministre, avoir été à deux doigts d'ordonner l'évacuation de 50 millions de personnes, mon point de vue a radicalement changé aujourd'hui. De graves accidents d'avion peuvent faire des centaines de victimes, mais, à part une guerre, aucun autre événement n'est susceptible de provoquer l'évacuation deFukushima et maintenant ? dizaines de millions de personnes. Quelles que soient les mesures prises pour éviter les accidents, elles n'empêcheront jamais un accident de se produire, en particulier si des facteurs humains comme le terrorisme sont pris en compte. En fait, ce n'est pas si difficile d'éviter un accident dans une centrale nucléaire : il suffit de supprimer les centrales. Et cette décision appartient à tous les citoyens. Il y a un autre problème. Exploiter des centrales nucléaires signifie aussi produire des déchets nucléaires. Il faut d'énormes ressources financières et énormément de temps pour traiter les déchets nucléaires. Cela signifie que nous laissons cet immense problème des déchets nucléaires à la charge des générations futures. Pour nos enfants et petits-enfants, nous n'avons pas d'autres options qu'abandonner totalement l'énergie nucléaire Nous, les humains, avons créé des armes nucléaires capables de nous exterminer - c'est un paradoxe fondamental de notre existence. Beaucoup a été fait pour prévenir les guerres nucléaires. Un exemple en est le Traité de non- prolifération des armes nucléaires. D'un autre côté, les lois qui régissent les centrales nucléaires, hormis celles qui interdisent le nucléaire à des fins militaires, sont essentiellement laissées à la discrétion de chaque pays. Je crois qu'on a besoin aussi d'avoir des règles internationales sur la construction des centrales nucléaires. Il y aura des accidents nucléaires un jour, quelque part, même si personne ne peut dire ni où, ni quand. Pourrons-nous éviter une telle situation catastrophique où de nombreuses personnes seront obligées d'évacuer à cause d'un accident ? Est-il possible de traiter les déchets nucléaires en toute sécurité ? Nous avons besoin de règles internationales pour répondre à ces inquiétudes. L'humanité peut obtenir suffisamment d'énergie sans avoir recours à l'électricité d'origine nucléaire --en utilisant des énergies naturelles comme l'énergie solaire, l'éolienne et la biomasse. Pour aider à freiner le réchauffement climatique, nous devons arrêter aussi bien l'utilisation de l'énergie nucléaire que celle des combustibles fossiles. Si tous les pays faisaient vraiment des efforts pour développer de nouvelles technologies, je suis certain qu'il serait parfaitement possible, d'ici cinquante ans, de couvrir tous nos besoins en énergie avec des énergies naturelles. Au nom de l'humanité et de notre planète Terre, nous devons résolument nous tourner vers le zéro nucléaire. J'en suis fermement convaincu.

    Naoto Kan

    Traduit par Janick Magne et Mimi Mato. 

    *  ajouté par Erwin  tout comme les images   

     

    Et maintenant, que va-t'il se passer au japon ? Le temps passe, les gens oublient, en sera-t-il de même pour cette catastrophe ?   

    Fukushima et maintenant ?

     

     

     

     

    Samstag, 14. Dezember 2012

    Um 10h30 habe ich 0° auf meinem Balkon 

    bedeckt 

    Fukushima et maintenant ?

    2. Blick aus meinem Fenster

     

     

     

    Fukushima und nun

    Nach der Katastrophe von Fukushima hatten mehrere Länder beschlossen das atomische zu verlassen. Mit denjenigen welche schon früher nichts davon wissen wollten sind es heute folgende Länder vernünftig: Österreich 1978, Schweden 1980, Italien 1987, Belgien 1999, Deutschland 2000, Schweiz 2011 u nd für Japan sollte es 2030 sein ?

    Artikel von Naoto Kan (ehemaliger Ministerpräsident Japans*) im Huffington Post vom 28.Oktober 2013.

     

    Fukushima et maintenant ?

      

    Mit der Fukushima-Katastrophe konfrontiert

    Der Unfall welcher in der Anlage Fukushima Daiichi passiert ist, ist der schwerste in der Geschichte der Menschheit. Im Reaktor Nr. 1 sind die Brennstäbe etwa fünf Stunden nach dem Beben geschmolzen und sie durchbohrte den Reaktorbehälter. Die Herzen der Reaktoren 2 und 3 schmolzen innert hundert Stunden nach dem Unfall. Etwa zur gleichen Zeit traten Wasserstoffexplosionen in den Reaktoren 1, 3 und 4 auf. Jedes Gebäude verfügt über einen Wasserpool um die abgebrannter Brennelemente zu speichern. An einer Stelle war es fast zur Fusion des Kernbrennstoffbeckens gekommenEine Fusion die in einem Kühlbecken, ausserhalb eines Reaktor auftretet würde eine direkte Befreiung in die  Atmosphäre von einer riesigen Menge von radioaktivem Material verursachen. Wenn eine solche Situation aufgetreten wäre, hätten im schlimmsten Fall 50 Millionen Menschen im Umkreis von 250 Meilen von Fukushima, darunter Tokio und seine Metropolregion evakuiert werden müssen. Zum Glück, dank der unermüdlichen Anstrengungen und selbstlosen Arbeit der TEPCO, Selbstverteidigung, Feuerwehr und Polizei beim Zuführen von Kühlwasser-Reaktoren und Lagerbecken Erzwingt es war nicht so weit gekommen. In der Tat, wir entkamen um Fingerbreite diesem schlimmsten Fall. Wenn es passiert wäre, wäre Japan für lange Zeit in ein Chaos verfallen und die riesige Menge radioaktiver Materie die freigesetzt worden wäre hätte auch andere Länder Fukushima et maintenant ?betroffen. Vor dem Unfall in Fukushima, war ich davon überzeugt, dass kein Atomunfall passieren könnte, insofern die Sicherheitsmaßnahmen ordnungsgemäß eingehalten werden, auch hatte ich die Kernenergie bevorzugt. Aber nachdem ich mit einem tatsächlichen Unfall konfrontiert wurde, und als Ministerpräsident am Rande der Evakuierung von 50 Millionen Menschen gewesen war, hat sich mein Blick geändert. Schlimme Flugzeugunfälle können Hunderte von Opfern machen, aber, abgesehen von einem Krieg, ist kein anderes Ereignis fähig die Evakuierung von über Zehn Millionen Menschen zu fordern. Welches auch immer die Massnahmen sein können die getroffen werden um Unfälle zu verhindern, besteht trotzdem immer die Möglichkeit dass sie passieren, vor allem, wenn menschliche Faktoren wie der Terrorismus in Frage kommen. In der Tat ist es nicht so schwer, ein Unfall in einem Kernkraftwerk zu vermeiden: entfernen Sie einfach die Kernkraftwerke. Und diese Entscheidung gehört allen Bürgern. Ein weiteres Problem ist die Beseitigung des Atommülls. Es braucht enorme finanzielle Ressourcen und eine Menge Zeit, um mit Atommüll umzugehen. Das bedeutet, dass wir zulassen, dass dieses riesige Problem der nuklearen Abfälle auf die zukünftigen Generationen abgeschoben werden. Für unsere Kinder und Enkelkinder, haben wir keine andere Optionen
    als der
    vollständige Atomausstieg Wir Menschen haben Atomwaffen hergestellt die uns zerstören können - es ist eine grundlegende Paradoxe unserer Existenz. Viel ist getan worden, um einen Atomkrieg zu verhindern. Einerseits haben wir die Abkommen über die
    nukleare Nichtverbreitung von Kernwaffen. Auf der anderen Seite, die Gesetze, die Kernkraftwerke, mit Ausnahme derjenigen, die Kernenergie für militärische Zwecke verbieten, im Wesentlichen dem Ermessen der einzelnen Länder überlassen. Ich denke, wir müssen auch internationalen Vorschriften für den Bau von Kernkraftwerken haben. Eines Tages werden wir einen Atomunfall erleben, irgendwo, auch wenn niemand sagen kann, wo oder wann. Können wir eine katastrophale Situation vermeiden, in der viele Menschen gezwungen sind wegen eines Unfalls evakuiert zu werden? Ist es möglich, Atommüll sicher zu behandeln? Wir brauchen internationale Regeln, um diese Bedenken auszuräumen. Die Menschheit kann genug Energie, ohne Rückgriff auf Atomkraft - mit natürlichen Ressourcen wie Sonne, Wind und Biomasse erwerben. Zur Eindämmung der globalen Erwärmung, müssen wir mit der Nutzung der Kernenergie sowie der fossilen Brennstoffe aufhören. Wenn alle Länder wirklich Anstrengungen machen, um neue Technologien zu entwickeln, bin ich sicher, dass es in fünfzig Jahren durchaus möglich wäre, allen unsere Energiebedarf mit natürlicher Energie zu decken. Im Namen der Menschheit und unseres Planeten Erde, müssen wir entschlossen auf Kern Null drehen. Ich bin fest davon überzeugt.

    Naoto Kan

     

    Übersetzt von Janick Magne und Mimi Mato, korrigiert von Erwin Junker.

    Original-Artikel auf englisch: http://www.huffingtonpost.com/naoto-kan/japan-nuclear-energy_b_4171073.html 

    Durch Fukushima Informationenフクシマ情報 

     

    Fukushima et maintenant ?

     

    Während dem in Fukushima...

    Und jetzt, was wird in Japan geschehen? Die Zeit vergeht, die Menschen vergessen, wird es auch mit dieser Katastrophe so sein?

     

    Fukushima et maintenant ?

    -   Absolut keine Sorge zu machen, es ist dreimal nichts...     und vollständig ungefährlich !

    -  Warum behälst Du dann diese Kleidung ?

    -   Nur um schön zu machen !  

     

     

     

     


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    Lundi 9 décembre 2013

    à 10h45 j'ai 0° sur mon balcon

    Ciel couvert

     

     

    Jeunesse Libre ?  -2- 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

     

     

    Jeunhesse Libre ? -2- 

     

    Jeunesse  libre ?

     

     

    Je t’ai déjà parlé de mon respect pour la liberté, de mon horreur de l’injustice et de mon abomination des régimes fascistes.

    Avec mon arrivée à Lausanne j’ai plongé dans un monde diamétralement opposé à celui que j’ai connu à Sierre. En Valais tout était comme dans un cocon, bien protégé des influences "néfastes" des vilains rouges. Le parti radical était tout juste toléré, un socialiste vraiment pas à fréquenter, un syndicaliste mis au ban et un communiste carrément écarté de toute vie communautaire. À ma grande surprise j’ai découvert que tout cela n’était pas une maladie honteuse. Que l’on pouvait fréquenter ces gens sans être forcément rejeté par le monde "bien-pensant".

     

    Jeunhesse Libre ? -2-J’ai appris à connaître le mouvement de la "Jeunesse Libre de Suisse" et j’ai trouvé que leurs idéaux correspondaient pour une large part aux miens. Je me suis inscrit au groupe de Lausanne et j’ai pris grand plaisir à assister à leurs réunions. J’ai été surpris de constater que les membres de ce mouvement provenaient de toutes les couches de la population. Il y avait des filles ou fils de médecins, de patrons de PME, d’avocats tout comme d’ouvriers.

    À part des jeux, sorties et amusements nous organisions des colloques sur toute sorte de sujets. Je me souviens d’avoir fait un exposé sur Charlie Chaplin qui m’avait valu un beau succès. Ces soirées à thèmes étaient fort instructives, elles nous obligeaient à nous intéresser et à étudier les sujets les plus divers.

    De temps à autre nous invitions une personnalité de la vie publique pour nous parler de ses activités. Un de ces invités m’avait fortement impressionné, le Dr. Armand Forel, médecin à Nyon et député du POP. Fils d’Auguste Forel, l’homme qui avait son effigie sur notre billet de 1000 francs, lui aussi médecin il était chercheur du cerveau, chercheur sur les fourmis et professeur à l’Université de Zurich.


    Jeunhesse Libre ? -2-Chaque année divers mouvements de jeunesses progressistes du monde entier organisaient un festival, en général dans un des pays derrière le "rideau de fer". Cette année-là, cette fête allait avoir lieu à Berlin. Un flambeau, allumé dans la ville organisatrice du précédent festival, était porté par de jeunes marcheurs jusqu’à la ville des prochaines rencontres. Un peu comme pour les jeux olympiques.

    Il incombait aux groupements des "Jeunesses Libres de Suisse" d’assurer le transport du flambeau à travers notre pays. Il arrivait au port d’Ouchy, amené par de jeunes français. Notre groupe avait l’honneur de porter le flambeau à travers le pays de Vaud, jusqu’à Yverdon, où les neuchâtelois prenaient le relais.

    À Yverdon nous sommes tombés dans un véritable traquenard organisé par la police fédérale Suisse, la BUPO ! Le porteur du flambeau et les accompagnants étaient amenés, manu militaris au poste de police où nous fumes fouillés, insultés et même giflés pour certains. Le flambeau fut dépouillé des messages de salutations et de félicitations qu’il abritait dans son manchon, messages par lesquels la jeunesse des pays traversés s’associait à la grande fête. Ce ne fut que tard dans la nuit que nous fumes relâchés, suite à l’intervention d’un député du POP.

    C’est ce genre d’événements qui ajoutait de l’huile sur le feu de mes révoltes d’adolescent !

    Notre groupe de Jeunesse Libre passait souvent les week-ends dansJeunhesse Libre ? -2- un petit cabanon sur les hauts de Pully, aux Boverattes. Nous allions aux champignons, cueillions des framboises et autres baies ou tout simplement faisions des jeux et des promenades.

    C’est l’époque où j’ai édité mon premier journal. C’était le bulletin du groupe Lausanne sud des Jeunesses Libres. Je l’avais intitulé "NOUS les jeunes du sud". Les photocopieuses comme nous les connaissons aujourd’hui n’étaient pas encore courantes. C’est sur une vieille machine ronéo à alcool que je tirais une centaine d’exemplaires par numéro.

    Notre groupement dépendait du parti ouvrier populaire, le POP. J’aurais aimé qu’il soit plus indépendant mais toutes mes tentatives dans ce sens ont échoués, chose que je comprends fort bien aujourd’hui, finalement nous faisions partie du POP. 

    Quand j’arrivais à l’âge de quitter le mouvement de jeunesse et que mon travail professionnel m’accaparaissait de plus en plus, j’abandonnais ma participation aux "Jeunesses Libres" sans toutefois abandonner mes idéaux. Idéaux que je n’ai jamais trahis et auxquels je crois toujours.

     

    Jeunesse Libre ?  -2-

    -   Vergesset Euer Alter

    -   Behaltet ein junges Herz

    -   Seid glücklich ! 

     

     

     

     

    Montag, den 9. Dezember 2013

    Um 10h45 habe ich 0° auf meinem Balkon

     

    Jeunhesse Libre ? -2-

     

    Freie Jugend ?

     

    Ich habe Dir schon von meinem grossen Respekt der Freiheit erzählt, von meinem Abscheu der Ungerechtigkeit und von meinem Gräuel des Naziregims.

    Als ich mich in Lausanne ansässig machte tauchte ich in eine Welt die in vielem das Gegenteil war, von dem was ich bisher in Siders kannte. Im Wallis war alles wie in Watte verpackt, gut geschützt vor den "unheilvollen" Einflüssen der "Schrecklichen Roten". Die Radikale Partei war nur geduldet, ein  Sozialist jemand mit denen man nicht verkehren sollte, ein Syndikalist war geächtet und ein Kommunist wurde von allem Gesellschaftlichen Leben ferngehalten. 

    Mit grossem Erstaunen habe ich entdeckt, dass all das nicht eine beschämende Krankheit war, dass man mit diesen Leuten Umgang haben kann ohne zwangsläufig von den "Rechtdenkenden" verstossen zu werden.  

    Jeunhesse Libre ? -2-Ich habe die Bewegung Freie Jugend der Schweiz kennen gelernt und habe gefunden, dass ihre Ideale in vielen mit den meinen übereinstimmten. Ich bin der Gruppe von Lausanne beigetreten und habe ihr Zusammenkünfte mit Freuden besucht.

    Mi Erstaunen stellte ich fest, dass die Mitglieder aus allen Schichten der Bevölkerung kamen. Es gab Töchter oder Söhne von Ärzten, von Geschäftsbesitzern, von Advokaten wie auch von Arbeitern.

    Ausser spielen und sonstigen Unterhaltungen organisierten wir Besprechungen über allerlei Themen. Ich erinnere mich, einen Vortrag über Charlie Chaplin gemacht zu haben der sich eines stolzen Erfolges rühmen konnte. Diese Themenabende waren sehr instruktiv, sie zwangen uns die verschiedensten Objekte zu studieren.

    Vom Zeit zu Zeit luden wir Persönlichkeiten des öffentlichen Lebens ein, damit sie uns über ihre Aktivitäten erzählen. Eine dieser Persönlichkeiten hatte mich stark beeindruckt, der Dr. Armand Forel, Arzt in Nyon und Abgeordneter der PdA (POP). Sohn von August Forel, der Mann dessen Bild auf unserer Banknote von 1’000 Franken abgebildet war, er auch Arzt und Gehirnforscher, Forscher über die Ameisen und Universitätsprofessor an der Uni in Zürich.

     

    Jedes Jahr organisierten verschieden Jugendbewegungen der Welt ein Festival, meistens in einem der Länder hinter dem eisernen Vorhang, 1951 war es in Berlin. Wie bei den olympischen Spielen wurde eine Fackel, zu Fuss, vom Ort des vorherigen Festivals zum neuen Ort gebracht.

    Die Freie Jugend der Schweiz hatte die Ehre die Fackel durch unser Land zu tragen. Junge Franzosen brachten sie per Schiff in den Hafen von Ouchy, bei Lausanne, wir durften sie durch den Kanton Waadt nach Yverdon bringen wo die Neuemburger uns ablösten.

    In Yverdon sind wir regelrichtig überfallen worden und zwar von der BUPO, der schweizerischen Bundespolizei ! Der Träger der Fackel und die Begleiter sind "manu militaris" auf den Polizeiposten abgeführt worden, wo wir durchsucht, beschimpft und geschlagen wurden. Die Fackel wurde der Grüssen die sich darin befanden beraubt. Die Jugend der durchquerten Länder nahmen mit diesen Grüssen am grossen Fest teil. Erst spät in der Nacht wurden wir, dank der Intervention eines Abgeordneten des POP wieder auf freien Fuss gestellt.

    Diese Art von Vorkommnissen gossen natürlich Öl aufs Feuer meiner jugendlichen Revolte !

     

    Unsere Gruppe hatte oberhalb von Pully eine kleine Wochenendbaracke. Oft verbrachten wir das Wochenende dort. Wir sammelten Pilze, Himbeeren und sonstige Beeren oder spielten und spazierten.

    Zu dieser Zeit habe ich meine erste Zeitschrift herausgegeben, das Bulletin der Gruppe von Süd-Lausanne der Freien Jugend das ich "WIR die Jugend des Südens" benannte. Fotokopierer wie wir sie heute kennen waren damals noch nicht gang unf gäbe, ich druckte die ca. 100 Exemplare des Bulletins auf einem alten Roneodrucker.

    Unsere Gruppe war von der PdA (POP) abhängig. Ich hätte es gerne gesehen wenn wir mehr Unabhängigkeit gehabt hätten, alle meine Vorstösse in dieser Richtung waren aber erfolglos, heute verstehe ich dies, schlussemdlich waren wir ja ein Bestandteil der PdA.

     

    Ich wurde älter, meine Arbeit beanspruchte mich immer mehr, darum gab ich meine Mitgliedschaft in der Freien Jugend auf, ohne jedoch meine Ideale aufzugeben. Ideale die mich nie verlassen haben und an die ich heute noch glaube.

     

    Jeunesse Libre ?  -2-

    -   Die Alten können die Revolte die in uns brodelt nicht verstehen...

     

     

     


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    Jeudi  05 décembre 2013

    à 10h45 j'ai 1° sur mon balcon

    Ciel bouché

     

    Mes petits boulots

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

    Mes petits boulots

     

    Mes petits boulots

     

    Un de mes premiers petits boulots, quand j'avais 8 ou 9 ans, n’était en réalité pas un boulot, mais un moyen astucieux pour gagner quelques centimes: j’étais mangeur d’insectes… mon frère Hubert, me payait si je mangeais des bestioles vivantes. Il avait établi un tarif: pour un moustique avalé je recevais un ou deux centimes, une mouche devait tourner autour des cinq centimes, venaient ensuite les petits vers et finalement les gros vers blancs qui rapportaient 50 centimes, une fortune…

    Le plus grand de mes vrais petits boulots fut celui de placeur au cinéma. Le cinéma n’était pas encore le gros truc qu’il est devenu aujourd’hui. À Sierre il n’y avait qu’une seule salle de cinéma, le Casino. On y donnait une seule séance par jour, deux le dimanche. Aller au ciné c’était un événement, presque une fête. Il fallait économiser longtemps pour pouvoir y aller.
    Aussi, quand j’ai pu dégoter le boulot de placeur au cinéma, le soir, après mon travail d’apprenti gratte-papier, il me semblait que chaque soir c’était la fête. Ma première récompense était de pouvoir regarder les films gratuitement. J’ai regardé certains films de fort nombreuses fois. Je me souviens de films tels que "L’éternel retour" de Jean Cocteau avec Jean Marrais, ou "Nous irons à Paris" avec l’orchestre Ray Ventura que j’ai bien vu une dizaine de fois !
    En rentrant à la maison, après la séance, je me prenais souvent pour le héros du film! Les gens qui me croisaient dans la rue devaient se poser des questions en m’entendant déclamer des répliques du film. Je restais pris dans l’ambiance et l’action du film longtemps après que les projecteurs s’étaient éteints.
    Une autre récompense, et pas la moindre, c’était de pouvoir placer les filles qui me plaisaient dans un coin discret où je pouvais les rejoindre - naturellement uniquement pour leur expliquer le film. Pendant l’entracte je vendais des bonbons, des chocolats et des ice-creams. Les rares pourboires étaient les bienvenus. À la fin du mois je touchais aussi un petit pécule me permettant de me joindre aux copains pour les sorties en bande.

    Et encore, j’ai ramassé du sureau rouge des montagnes (Ce n’est pas le même que le noir, les baies sont en grappes et elles restent rouges) j’en trouvais dès 1000m d’altitude, du côté de Brie, en dessous de Vercorin. Les grands bidons étaient relativement vite remplis, mais il fallait ensuite les porter jusqu’à la maison ce qui n’était pas une mince affaire! J’arrivais facilement à le vendre à des connaisseurs (souvent des suisses allemands) bien des gens croient que ces baies au goût rébarbatif étaient du poison, en réalité c’est même une plante médicinale avec de nombreuses vertus.

    J’ai frôlé la carrière de tennisman… j’étais ramasseur de balles !

    J’ai joué le rôle de blessé ou de mort lors d’exercices et cours de samaritains.

    J’ai été acquisiteur d’espaces publicitaires dans des programmes de manifestations sportives et je vendais des abonnements à divers journaux.

    Tout cela naturellement après les heures de travail.

    Ces petits boulots m’ont certainement permis d’apprendre à travailler. Ils m’ont appris un tas de trucs et m’ont rendu plus débrouillard, ce qui, plus tard m’a aidé et ouvert bien des portes… !
    Ils m’ont aussi appris qu’il n’existait pas de sot métier, que chaque travail, chaque travailleur avait droit au respect.
    Oui, j’ai souvent dit merci à mes petits boulots !

    Ils mènent à tout, les petits boulots…

    Images du net.

     

     

     

     

    Donnerstag, 5.Dezember 2013

    um 10h45 habe ich 1° auf meinem Balkon

    Verstopfter Himmel

     

     


    Meine kleinen Jobs

    Einer meiner ersten kleinen Jobs war in Wirklichkeit kein Job sondern eine schlaue Idee um einige Rappen zu gewinnen : Ich war Insektenschlucker… mein Bruder Hubert, bezahlte mich dafür, wenn ich lebende Insekten ass. Er hatte ein Tarif aufgestellt: für eine geschluckte Mücke gab er mir einen oder zwei Rappen, eine Fliege musste schon um die 5 Rappen kreisen, folgten die kleinen Würmer und schlussendlich die scheusslichen grossen, weissen Würmer welche mir ganze 50 Rappen einbrachten, ein Vermögen…

    Der grösste meiner kleinen Jobs war Platzanweiser im Kino. Das Kino wahr damals noch nicht das grosse Ding das es inzwischen geworden ist. Im kleinen Siders gab es nur ein Kino, das "Casino". Es gab nur eine Vorstellung, am Sonntag zwei. Ins Kino gehen war ein Ereignis, fast ein Fest. Man musste sparen um es sich leisten zu können.
    Auch, als ich die Nebenbeschäftigung eines Platzanweisers fand, am Abend, nach meiner Arbeit als Bürolehrling, wahr es für mich allabendlich ein Fest! Meine erste Belohnung war dass ich alle Filme gratis sehen konnte. Viele Filme habe ich mir sehr oft Mes petits boulotsangesehen. Ich erinnere mich an "Die ewige Rückkehr" von de Jean Cocteau mit Jean Marrais, oder "Wir gehen nach Paris" mit dem Orchester Ray Ventura den ich sicher zehn Mal gesehen habe !
    Nach der Vorstellung, auf dem Heimweg, nahm ich mich oft für den Helden des Filmes! Die Leute die mich auf der Strasse kreuzten mussten sich Fragen stellen, als sie mich Repliken aus dem Film deklamieren hörten. Lange nachdem der Projektor abgestellt war, blieb ich noch im Banne des Filmes.
    Eine weitere Belohnung, und nicht die geringeste, war, dass ich die schönen Kinobesucherinnen, die mir gefiehlen, in diskrete Ecken platzieren konnte wo ich sie später aufsuchte… natürliuch nur um ihnen den Film zu erklären… Während der Pause verkaufte ich Eiscrems, Bonbons und Schokolade. Die kargen Trinkgelder waren natürlich willkommen. Am Monatsende kriegte ich einen kleinen Lohn der es mir erlaubte mich meinen Freunden anzuschliessen wenn irgend was gefeiert wurde.

    Noch etwas, ich habe roten Holunder, der in den Bergen ab 1000 Meter wild wuchs, gepflückt und an Kenner verkauft. Die grossen Kessel waren verhältnismässig schnell gefüllt, nur mussten sie nachher heim getragen werden. Keine kleine Sache. Viele Leute glauben, dass der rote Holunder, mit den säuerlich schmeckenden Beeren giftig sei, in wirklichkeit ist dies aber gar nicht der Fall.

    Mes petits boulotsUm ein Haar währe ich ein grosser Tennisspieler gewordsn… ich war Balljunge ! 

    Ich habe auch die Rolle eines Verletzten oder eines Toten gespielt anlässlich der Übiungen des Samaritervereins.
    Dann habe ich Reklame verkauft für verschieden Sportprogramme und auch Abonnenten für Zeitungen und Magazine gesucht
    All dies natürlich nach meiner normalen Arbeit.
    Diese kleinen Jobs haben mich gelernt wie man arbeitet. Sie haben mir erlaubt die Kniffe und Tricks zu erlernen die mich pfiffig machten, was mir später manche Türe geöffnet hat… !
    Sie haben mir auch gezeigt, dass es keine dumme Berufe gibt, dass jede Arbeit, jeder Arbeiter respektiert werden soll.

    Ja, später habe ich noch oft meinen kleinen Jobs danke gesagt !

     

     

     

    -   Si on lui mets les mains en poche,

    cela pourras passer pour accident de travail ! 

     

     

     

     

     


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  • 1. décembre 2013

    à 10h50 j'ai 0° sur mon balcon

    Ciel bleu 

     

    Ma première bagnole - 2 - 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     Pour ceux qui ne l'auraient pas vu lors de la première diffusion le 28.10.2009 sur WordBlog je continue ici à redonner quelques uns de mes anciens articles.

     

    none

    C’est un Standard cabriolet, 8 Open Tourer 1939.

    Ma première bagnole

    Je travaille comme magasinier à Lausanne dans un garage. Nous avions la représentation de diverses marques, au-jour-d’hui pour la plupart disparues. Qui connaît encore les voitu-res aux noms de Hillman, Humber, Sunbeam, Panhard ou en-core Graham ? Nous étions aussi importateurs exclusifs pour la Suisse des prestigieuses marques anglaises Daimler et Lanchester. Ce sont des marques à peu près équivalentes aux fameuses Rolls-Royce.

    Le fait de travailler dans un garage m’a procuré la possibilité d’acquérir une voiture d’occasion. Quand l’opportunité c’est présentée d’acheter ce cabriolet je n’ai pas hésité. C’est une Standard, marque dont on n’entend pratiquement plus parler aujourd’hui.

    J’étais très fier de ma première bagnole, je la pomponnais avec soins ! Grise, avec les ailes et la capote noir, elle sortait de l’ordinaire. Malgré ses allures de bolide elle n’est pas très puissante, sauf erreur six chevaux. Mais quelle gueule… ses portières découpées faisaient vaguement penser à une MG !

    C’est avec cette voiture que nous sommes partis, ta grand-maman et moi, à la découverte du "grand nord". De Pully, direction les Allemagnes, par Bâle, Mannheim, Heidelberg, Cologne, Amsterdam et retour par la France.

    À Mannheim nous avons paumé notre belle voiture… Nous l’avions parquée dans le dans le parking surveillé d’une banque, c’était dans les années d’après-guerre et il valait mieux garder un œil sur sa voiture. Quand après une promenade à pied en ville, nous voulions rejoindre notre véhicule, nous ne retrouvions plus la banque où nous l’avions parquée. À force de tourniquer, dans ce qui pour nous était une très grande ville, nous avions perdu l’orientation. Même l’agent de police auquel nous nous étions adressé ne pouvait pas nous aider, il y avait une demi douzaine de succursales de cette banque à Mannheim ! Finalement nous l’avons retrouvée, non sans avoir erré, le cœur noué, un sacré moment à travers les rues et ruelles qui nous semblaient de plus en plus hostiles. Depuis j’ai pris l’habitude de noter soigneusement l’adresse de l’endroit où je parquais mon véhicule dans une ville inconnue !

    Heidelberg nous avait beaucoup impressionné, pas seulement par son vieux château en ruines ou l’énorme tonneau transformé en buvette, mais surtout parce qu’il n’y avait pas d’autres ruines. Notre périple à travers l’Allemagne se situe relativement peu de temps après la guerre et les blessures des grandes batailles et des bombardements étaient toujours visibles. Un habitant de la belle ville d’études qu’est Heidelberg, nous a dit : "Avant la guerre on venait à Heidelberg à cause des sa ruine maintenant on y vient parce qu’il n’y a pas de ruines " !

    Effectivement, la région de Heidelberg avait échappé aux terribles bombardements américains. Ces derniers avaient prévu d’y établir un quartier général pour leurs forces armées. La destinée d’un pays et celle de milliers de gens peut parfois tenir à très peu de chose !

    Cologne par contre, c’est précisément par ses ruines qu’elle nous a impressionnée. Rares étaient les maisons du centre-ville qui étaient encore debout. Je me souviens d’une rue commerçante, près de la gare et de la cathédrale; de chaque côté de belles vitrines, bien achalandées et derrière rien… sinon des tas de cailloux. Toute la vie se terrait sous les ruines. Les magasins, bistrots ou restaurants étaient sous terre. Impressionnant de voir les escaliers qui menaient sous les immeubles écroulés,  éclairés par des enseignes publicitaires pour un magasin, un bar ou une boîte de nuit !

    La cathédrale, cruellement touchée, n’était que partiellement ouverte au public. Plus de la moitié était barricadé à cause du risque d’effondrement.

    Depuis la grande citée, célèbre pour son eau (de Cologne) et sa bière, appelée ici "Kölsch", on est rapidement arrivé en Hollande. Une chose m’a immédiatement frappé dans ce pays, ce sont les grandes baies vitrée de la plupart des maison d’habitation. Tout d’abord nous avons pensé que tous les rez-de-chaussée étaient occupés par des fleuristes. Toutes ces grandes vitrines avec de magnifiques arrangements de fleurs et de plantes nous le laissait supposer. En réalité c’est tout simplement une coutume, un mode de vie. Les habitants cherchent à capter un maximum de lumière et de soleil pour leurs plantes et pour eux-mêmes. Ils ont moins de soleil que nous, qui habitons plus au sud.

    À Amsterdam, où les nombreux canaux font penser à Venise, nous avons logé dans un hôtel situé au bord d’une de ces voies d’eau. C’était une maison typique pour cette ville, très étroite, je crois bien qu’elle mesurait à peine dix mètres de large. Un escalier, forcément très étroit menait aux étages. Impossible d’y faire passer de grands meubles, aussi le dernier étage est-il muni d’un palan pour hisser les meubles par l’extérieure. La porte de notre chambre n’avait ni clef ni verrou, aussi avons-nous poussé notre lit derrière la porte pour nous sentir un peu en sécurité.

    Lors de notre arrivée à l’hôtel on nous a servi d’office une grande choppe de bière ! J’ai pensé qu’ils poussaient vraiment à la consommation, et je craignais pour nos finances ! Craintes vite dissipées, il s’agissait du verre de bienvenue, offert par le patron, pour nous rappeler que nous n’étions pas seulement au pays des tulipes et du fromage, mais aussi dans celui de la bière !

    À propos de fromage, un saut à Alkmaar au marché aux fromages, a avantageusement remplacé la traditionnelle visite des champs de tulipes (ce n'était d’ailleurs pas la saison). J’avais l’impression de me trouver dans un des célèbres tableaux de Breughel, parmi les boules rouges d’Edam, transportés sur d’espèces de brancards.

    Après quelques jours dans la capitale nous avons rejoint le bord de la mer, Scheveningen, célèbre station balnéaire. Nous avons trouvé à nous loger chez l’habitant, pas trop cher, une gentille chambre pleine de bibelots. Le petit déjeuner nous a énormément plu, à part l’habituel beurre et confiture il y avait chaque matin un choix de fromages ainsi que du jambon et d’autres charcuteries. De quoi nous remplir la panse à la Gargantua et de faire l’économie du repas de midi… les propriétaires de la villa ou nous logions s’absentaient pendant la journée pour vaquer à leur travail. Toute la maison était à notre disposition ! Qui dit mieux question hospitalité ?

    Sur la route du retour nous avons visité un petit bout de Bruxelles. Je me souviens seulement de la Grande Place et de l’hôtel de ville.

    Nous sommes rentrés en Suisse par Vallorbe. Notre gentille bagnole s’est fort bien comportée, mis à part quelques gouttières qui se formaient quand il pleuvait. Mais nous étions équipés pour y parer, éponges et peaux de daim nous permettaient de rester au sec…

    À quelques kilomètres de la frontière c’est la panne stupide. Un pneu plat. Pas grave tu dis, d’accord, mais c’est le deuxième pneu crevé de la journée et je n’avais pas fait réparer le premier ! Comme il n’y a qu’une roue de secours, nous voilà coincés. Nous nous trouvions en pleine forêt jurassienne, à la nuit tombante.

    J’ai dû laisser ta future grand-maman seule dans la voiture et partir, la roue sous le bras, à la recherche d’une bonne âme qui veuille bien s’occuper de la réparation, un dimanche, pas évident ! Il faisait nuit noire, quand le mécano que j’avais finalement déniché, m’a ramené vers la voiture. Là, ta future grand-maman claquait des dents… mais pas de froid !

    Ce fut notre voyage de noces avant l’heure !

    Cette bonne vieille bagnole nous a encore mené dans bien des coins sympas de notre pays. Malgré son âge vénérable elle a franchi tous les hauts cols de nos montagnes sans rechigner, si ce n’est de temps en temps en exprimant son ras le bol en… fumant. Elle chauffait, plus précisément sa pompe à essence s’échauffait et la benzine s’évaporait avant d’arriver au carburateur. Alors, une rivière ou une fontaine nous offraient leur eau fraîche pour y tremper linges et éponges pour en faire une compresse calmante à l’engin récalcitrant.

     

    Ici c'était une sortie à Saas-Fee avec Christiane, Gisèle et Régis (qui photographie) je suis en train de soigner la pompe à essence.

     

    Je l’ai lâchement abandonnée, ma première bagnole, malgré ses fidèles et loyaux services, je l’ai vendue pour m’acheter une… épouse, ta grand-maman et pour fonder une famille.

     

    J’ai cherché dans le net si je retrouvais une soeur de ma première bagnole, celle qui lui ressemble le plus serait cette Standard 8 Open Tourer 1939 :

     

     Imag d'Internet d'un même modèle  Bild aus dem Net eines selben Modells

     

     

    Montag, den 1 . Dezember 2013 

    Um 10h50 habe ich 0° auf meinem Balkon

     

    Für diejenigen die es bei meiner ersten Veröffentlichung, am 28.10.2009, nicht gelesen haben, bringe ich hier einige meiner alten Artikel. 

     

     

     Mein erstes Auto

     

    Es war ein Standard Cabriolet, ich glaube ein 8 Open Tourer 1939, Bilder siehe oben.

     

    Ich arbeitete als Magaziner – Verkäufer in einer Autogarage in Lausanne. Wir vertraten verschiedene Marken welche heute zumeist verschwunden sind. Wer kennt heute noch die Marken Hillman, Humber, Sunbeam, Panhard oder auch Graham ? Wir hatten die exklusive Vertretung der ange-sehenen englischen Marken Daimer und Lanchester, zwei Marken die dem berühmten Rolls-Royce ebenbürtig sind.

    Da ich in einer Autogarage arbeitete, hatte ich die Möglichkeit eine günstige Occasion heraus zu fischen. Als sich die Oportunität darbot, kaufte ich dieses Cabriolet ohne zu zaudern. Es ist ein Standard, auch eine Marke von der man kaum mehr spricht.

    Ich war sehr Stolz auf mein erstes Auto, ich verhätschelte und pflegte es so gut ich konnte !

    Grau, mit schwarzen Kotflügel und schwarzem Verdeck stach es sehr von der Allgemeinheit ab. Trotz seiner Rennwagen – Allüren, war der Motor nicht sehr stark, 6PS wenn ich mich nicht täusche. Aber welch ein Look… mit seinen ausgeschnittenen Türen hatte es eine gewisse Ähnlichkeit mit einem MG !

    Mit diesem Wagen sind wir, Deine zukünftige Mutter und ich, aufgebrochen um den "Grossen Norden" zu entdecken.  Von Pully bei Lausanne,  in Richtung Deutschland, über Basel, Mannheim, Heidelberg, Köln, Amsterdam und retour durch Frankreich.

    In Mannheim haben wir unser schönes Auto verloren… Wir hatten es in einem bewachten Parkplatz einer Bank parkiert, es war in den Nachkriegsjahren, es war besser wenn man sein Auto bewachte. Als wir nach einem Spaziergang durch die Stadt wieder zum Auto zurück gehen wollten, haben wir die Bank wo unser Auto parkiert war, nicht mehr gefunden. Nachdem wir kreuz und quer durch die für uns Schweizer, so grosse Stadt geschlendert waren hatten wir die Orientation vollständig verloren. Sogar der Polizist den wir um Hilfe baten konte uns nicht helfen, die Bank, auf deren Parkplatz wir unser Auto abgestellt hatten, besass in Mannheim mehr als ein halbes Dutzend Filialen! Schlussendlich, nach langem umherirren, durch Strassen und Gassen die uns immer düsterer schienen, haben wirs gefunden. Seither habe ich mich angewöhnt immer genau die Adresse zu notieren wo ich mein Auto, in einer fremden Stadt abstelle !

    Heidelberg hatte uns besonders beeindruckt, nicht nur wegen seiner Schlossruine und seinem Riesenfass das in seinem inneren ein Bierauschank beherbergte, sondern vor allem weil es dort keine Ruinen gab. Unsere Rundreise durch einen Teil Deutschlands fand relativ kurz nach Kriegsende statt und die Verletzungen der grossen Kämpfe und Bombardierungen waren immer noch sichtbar. Ein Bewohner dieser schönen Stadt sagte uns : "Vor dem Krieg kam man nach Heidelberg wegen seiner Ruine – das Schloss – heute kommt man, weil es hier keine Ruinen hat " !  

    Tatsächlich, das Gebiet um Heidelberg ist den entsetzlichen Bombardierungen entkommen, weil die Amerikaner vorgesehen hatten dort eines ihrer Armee Hauptquartiere zu erstellen. Das Schicksal eines Landes, einer Gegend kann zuweilen von sehr wenig abhämgen !

    Köln hingegen hat uns wegen seiner Ruinen beeindruckt. Im Stadtzentrum blieb wirklich kein Haus verschont. Ich erinnere mich einer Geschäftsstrasse, in der Nähe des Bahnhofs und des Doms; auf beiden Seiten schöne Schau-fenster mit allerlei Waren, und dahinter, nichts… als Trümmer. Alles spielte sich unter den Trümmer ab. Die Ladenlokale, Geschäfte und Restaurants befanden sich unter Erden.  Eindrucksvoll die sauberen Treppen zu sehen, die unter die eingestürzten Häuser führten, mit Neonröhren beleuchtete Reklamen eines Geschäftes, einer Bar oder eines Nachtlokals !

     

    Die Kathedrale war nur teilweise dem Publikum zugänglich, mehr als die Hälfte war abgesperrt wegen Einsturzgefahr. 

    Nach dieser grosssen Sadt, berühmt durch sein Wasser – Kölnischwasser - und sein Bier, das sich hier "Kölsch" nennt, sind wir rasch in Holland angelangt. Etwas ist mir in diesem Land sofort aufgefallen, die grossen Fenster der Erdgeschosse, wie Schaufenster, zuerst habe ich geglaubt dass in allen Häusern im Erdgeschoss Blumengeschäfte waren, all die grossen Fenster mit schönen Blumen- und Pflanzenarrangements ! In Wirklichkeit ist es ganz einfach eine Lebensart. Die Einwohner versuchen so viel Sonnenlicht als möglich, für ihre Pflanzen und für sich selber hereinzu-lassen. Sie haben viel weniger Sonne als wir, die wir mehr im Süden wohnen. 

    In Amsterdam, wo man wegen der vielen Kanälen an Venedig denken muss, haben wir ein kleines Hotel an einem dieser Kanäle gefunde. Ein für Amsterdam typisches Haus, sehr schmal, ich glaube es war kaum 10 Meter breit. Eine Treppe, natürlich sehr schmal und steil, führt in die Stockwerke. Da es nicht möglich ist grosse Möbel über solche Treppen zu befördern, hat jedes Haus, draussen, einen Flaschenzug um grosse und schwere Gegenstände in die Höhe zu hissen. Die Türe unseres Zimmers hatte weder Schlüssel noch Riegel, auch hatten wir unser Bett hinter die Türe gestellt um uns mehr in Sicherheit zu fühlen. 

    Als wir im Hotel ankamen, wurde uns automatisch ein grosses Bier serviert ! Ich dachte mir, die forcieren den Konsum… und hatte Angst um unsere Geldreserve ! Angst die aber rasch verschwand als der Hotelier sagte dieser Willkommentrunk sei offeriert um uns zu erinnern, dass Holland nicht nur das Land der Tulpen und des Käses sei, sondern auch das Land der grossen Biere !

    A propos Käse, wir haben Alkmaar mit seinem Käsemarkt besucht – für die Tulpenfelder war es nicht Saison. Ich hatte das Gefühl mitten in einem der berühmten Gemälden von Breughel zu stehen, umgeben von roten, runden Käsekugeln die auf einer Art Tragbahre transportiert wurden. 

    Nach einigen Tagen in Amsterdam sind wir ans Meer gefahren, nach Scheveningen, dem bekannten Badeort. Wir haben uns bei privaten einquartiert. Zu einem annehmbaren Preis fanden wir ein schönes, helles Zimmer. Das Frühstück, das im Zimmerpreis inbegriffen war hatte es uns besonders angetan. Ausser dem gewohnten Brot-Butter-Konfitüre, gab es jeden Morgen eine schöne Käseauswahl, Schinken und weitere Wurstwaren. Genug um das Mittagessen überspringen zu können… Die Besitzer der Villa die uns das Zimmer vermieteten, waren den ganzen Tag abwesend, so dass das ganze Haus zu unserer Verfügung stand. Wer machts besser in punkto Gastfreundschaft ? 

    Auf der Heimreise haben wir ein kleines Stück von Brüssel besucht. Ich erinnere mich nur an den Grossen Platz und an das Stadthaus.

    Schon sind wir nahe der schweizer Grenze von Vallorbe. Unser kleines Auto hat sich sehr gut verhalten, ausser einiger Wassertropfen als es regnete. Wir hatten es aber vorgesehen und genügend Schwämme, Wildleder und sonstige Tücher zum Aufwischen zur Hand gehabt um im Trockenen zu bleiben…

    Einige Km vor der Grenze, die stupide Panne! Ein Plattfuss! Nicht schlimm, wirst Du sagen, einverstanden, da es aber der zweite seit dem Morgen war und wir den ersten nicht repariert hatten, standen wir schön dumm da! Da wir, wie alle normalen Autos, nur ein Reserverad mit uns hatten, waren wir festgenagelt. Wir befanden uns mitten im Jurawald, bei fallender Dämmerung. 

    Ich musste Deine zukünftige Grossmama allein im Auto lassen und mit dem Rad unterm Arm auf Suche eines Garagisten gehen, nicht evident an einem Sonntagabend! Es war schon stockdunkle Nacht als der Mechaniker, den ich schlussendlich gefunden hatte, mich mit dem reparierten Rad zum Auto gefahren hatte. Ich fand Deine zukünftige Oma Zähneklappernd im Auto… nicht dass sie kalt hatte, aber vor Angst ! 

    Es war unsere Hochzeitsreise vor dem Termin !  

    Unser liebes altes Auto hat uns noch an viele schöne Orte unseres Landes geführt. Trotz ihres ehrwürdigen Alters hat es alle hohen Schweizerpässe erklommen ohne zu reklamieren, es sei denn hin und wieder seine Verdrossenheit durch Verdampfen des Benzins kundzutun… die Benzinpumpe war zu wenig isoliert, und bei heissem Motor verdampfte das Benzin bevor es in den Vergaser gelangen konnte. Ein Bach oder ein Brunnen spendete dann kühle Frische um der Pumpe heilende Kompressen zu machen.  

    Wie ein Feigling hab ich’s fallen gelassen, mein erstes Auto, trotz seinen treuen und ehrlichen Diensten, ich hab’s verkauft um eine Gemahlin… Deine Grossmutter, zu kaufen und eine Familie zu gründen.

    Am 28.10.2009 schon einmal veröffentlicht, in meinem WordBlog   

    -   Ich finde den Knopf nicht um das Dach zu schliessen...

     


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  • Jeudi  28 novembre 2013 

    à 09h50 j'ai 1° sur mon balcon 

    Ciel bleu

     

    Là-haut sur la montagne (copie)

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

     

    Je continue avec les extraits du recueil que j’ai fait pour mes petits-enfants, ("Raconte Grand-papa, raconte…") Déjà publié dans mon blog "WordPress" le 5 avril 2010. 

     

     

    Là-haut sur la montagne (copie)

     C'est moi, prêt à grimper

    Là-haut sur la montagne

    Papa était écologue avant la lettre, il aimait la nature, ce n’est pas par hasard que son premier métier avait été forestier, garde-chasse en Russie, avant de venir en Suisse.

    Là-haut sur la montagne (copie)Le voici, étanchant une soif énorme, avec son ami Walter au bois de Finges. 

    Avec les beaux jours nous allions régulièrement, toute la famille, picniquer dans le bois de Finges. Nous n’avions pas de voiture, en ce temps-là très peu de gens pouvaient se payer une voiture, c’était du luxe. Surtout les médecins, commerçants et autres "richards" en avaient. Aussi, nous partions toujours à pied, c’était tout à fait normal, nous ne connaissions pas autre chose. Quelle chose merveilleuse que de jouer aux indiens ou à cache-cache dans cette forêt mystérieuse, elle me semblait énorme. De temps en temps nous partions pour de plus grandes randonnées le samedi et dimanche.

    Je me souviens d’une promenade dans le vallon de Réchy. Depuis Sierre nous grimpions jusqu’à Vercorin en passant par Chippis et Brie.

    À Vercorin papa s’était attardé chez des connaissances, aussi avions nous continué notre chemin en  direction des alpages avec bien du retard et la nuit nous avait surpris en pleine forêt, sans que nous ayons trouvé une grange pour y dormir. Pourtant l’alpage ne devait pas être bien loin, nous entendions les cloches des vaches égrener leur mélodie, comme si elles nous narguaient ! Il faisait nuit noir. C’était une nuit sans lune et la forêt était très dense. Papa décida de camper dans une petite clairière, à même le sol, sur des branchages, nous n’avions aucun matériel de camping.

    Ce fut une longue nuit, peuplée de fantômes. J’avais très peur, comme ma sœur Hertha, surtout que notre frangin Hubert nous avait fichu la trouille en nous disant qu’il entendait quelqu’un roder, que c’était sûrement un lynx…

    Au lever du jour nous avons découvert, pas bien loin de notre campement un magnifique raccard, plein de foin tendre. Pour sûr que nous y aurions mieux dormi que sur les branches qui nous servaient de matelas !

    Nous avons poursuivi notre promenade le long d’un bisse jusqu’au fond du vallon de Réchy. En fin d’après-midi c’était le retour pour Sierre en suivant des raccourcis qui dévalaient la pente raide jusqu’en plaine.

    Une autre promenade est restée gravée dans ma mémoire, celle qui nous avait amenés au Petit Bonvin, une montagne au dessus de Montan. Par des sentiers escarpés nous avons grimpé jusqu’aux alpages en dessus de Vermala, en passant par Veyras, Venthône et Randogne.

    Après la lisière de la forêt, à près de 2000 mètres d’altitude nous nous sommes arrêtés pour la nuit. Nous montons la tente que papa avait fabriquée avec des bâches de récupération et des tubes en aluminium en faisant une prière pour qu’il ne pleuve pas. Papa nous avait fait la leçon; il ne Là-haut sur la montagne (copie)fallait en aucun cas toucher la bâche s’il pleuvait sinon l’eau allait traverser… Me voici, avec mon petit frère Max, devant cette fameuse tente.

    Dans les braises du feu de camp nous avons grillé des cervelas et des patates, j’avais l’impression de n’avoir jamais rien mangé d’aussi bon ! Pour étancher notre soif nous avions de la limonade de sureau. Maman la faisait elle-même avec les fleurs de sureau que nous cueillions le long de la voie du chemin de fer.

    Nous n’avions ni sacs des couchage ni matelas pneumatique ces trucs étaient un luxe inconnu pour nous. Cela ne nous a pas empêché de passer une excellente nuit, la fatigue nous avait rapidement fait trouver un sommeil réparateur.

    Là-haut sur la montagne (copie)

    Le "Petit Bonvin" à droite et le "Grand Bonvin"  à gauche

    Cette photo et la suivante sont du "Net"

    Le froid, assez vif à cette altitude, nous réveillait de bonne heure. Pendant que papa préparait le petit déjeuner nous courrions à la rencontre du soleil qui descendait les pentes de la montagne.  Après quelques tartines à la confiture et un bon gobelet de lait chaud nous continuons notre ascension du "Petit-Bonvin".

    Quelle sensation formidable d’être au sommet de cette montagne et de voir, très loin là-bas le fond de la vallée du Rhône, Sierre et son clocher ! Ce sont des plaisirs qui sont intimement liés à ma jeunesse. Combien aurais-je aimé transmettre ces sensations à mes enfants et petits-enfants… 

    Un autre souvenir, ineffaçable, une promenade au sommet du Corbetch et à Chandolin. Cette fois c’est avec une équipe de copains. À l’aube nous sommes partis en direction du bois de Finges. Au début de la route d’Anniviers nous empruntons le sentier du chemin de croix qui nous mène à la chapelle de St Antoine. Je ne me  souviens pas si j’ai fait une prière à chaque station, c’est fort possible, cela faisait tellement du bien de s’arrêter un peu pour reprendre notre souffle, la montée est fort raide. Depuis le sommet du Corbetch (la montagne qui surveille l’entrée du val d’Anniviers) nous suivons le sentier qui longe la crête jusqu’à Chandolin. Sentier qui surplombe l’Illgraben, des gorges sauvages, striés par l’érosion, presque irréel, comme dans un autre monde.

    Là-haut sur la montagne (copie)

    De Chandolin la vue sur toute la région est magnifique; Montana de l’autre côté de la vallée du Rhône, Vercorin, St Luc et même le Cervin s’offrait à nos yeux émerveillés !

    Aux examens de fin d’apprentissage j’ai choisi cette promenade pour faire une composition, elle m’avait valu un premier prix; un magnifique livre sur le Valais – livre que j’ai malheureusement vendu, un jour de disette…  

    Ils sont restés chers à mon cœur, mes sentiers valaisans !

    Là-haut sur la montagne (copie) 

                     Ici nous sommes en route pour Lens et Montana, ma soeur Herta et mon frère Max,                                                                 c'est papa qui prend la photo

     

    Donnerstag, 28. November 2013 

    um 09h50 habe ich 1° auf meinem Balkon 

    blauer Himmel

     

    Ich setze die Auszüg aus meinem Büchlein "Erzähle Opa, erzähle…" das ich für meine Kleinkinder gemacht habe fort. Schon veröffentlicht in meinem Blog "WordPress" am 5. April 2010.     

     

    Dort oben, in den Bergen 

     

    Papa war Ökologe bevor man überhaupt von Umweltschutz redete, er liebte die Natur, es ist kein Zufall, wenn Förster sein erster Beruf war, in Russland, bevor er in die Schweiz kam. Auf obiger, ersten, Foto siehst Du wie er, mit seinem Freund Walter, im Pfynwald einen Riesendurst löscht. 

    Bei schönem Wetter, sind wir regelmässig, die ganze Familie, zum Pick-nick in den Pfynwald gegangen. Wir hatten kein Auto, dazumal konnten sich nur wenige ein Auto leisten, es war ein grosser Luxus. Vor allem
    Geschäftsleute, Ärzte und weitere reiche Leute hatten ein Auto. Somit machten wir unsere Ausflüge immer zu Fuss, es war etwas ganz normales, wir kannten nichts anderes. War das wunderbar, in diesem mysteriösen, grossen Wald, "Indianerlis" oder Versteckis zu  spielen, er kam mir Riesengross vor. Von Zeit zu Zeit machten wir auch grössere Wanderungen, am Samstagnachmittag und Sonntag – dazumal musste Papa, wie die meisten Leute am Samstagvormittag noch arbeiten.
     

    Ich erinnere mich an einen Ausflug ins Réchytal. Von Siders nach Vercorin, über Chippis und Brie. Là-haut sur la montagne (copie)

    In Vercorin hat Papa Freunde getroffen, deshalb setzten wir unsere Route in Richtung der Alm, wo wir übernachten wollten,  mit grosser Verspätung fort.  Die Nacht überfiel uns, mitten im Wald, bevor wir eine Scheune zum Schlafen gefunden hatten. Die Alm musste nicht mehr weit entfernt sein, wir hörten die schönen Melodien der Kuhglocken, als ob sie uns neckten ! Es war stockfinstere Nacht. Eine Nacht ohne Mondschein und der Wald war sehr dicht. Papa beschloss, dass wir in einer kleinen Lichtung übernachten werden. Wir hatten kein Camping Material ausser einiger Wolldecken. 

    Es war eine lange Nacht, voller Gespenster. Meine Schwester und ich hatten grosse Angst, unser Bruder Hubert schürte diese Angst indem er uns sagte, dass er höre wie jemand um unser Lager kreiste, es sei sicher ein Luchs… Am Morgen, sahen wir, unweit von unserem Lager, eine wunderbare Scheune voller weichem Heu. Sicher hätten wir dort besser geschlafen als auf dem harten Boden ! 

    Nach dem Morgenessen ging’s weiter, dem Biss entlang, bis ins Rechytal hinein und am Ende des Nachmittags über steile Abkürzungen zurück in’s Rohnetal. 

    Ein anderer Ausflug ist in meinen Erinnerungen haften geblieben, er führte uns auf den Gipfel des "Petit Bonvin", ein Berg oberhalb Montan. Über abschüssige Wege stiegen wir bis zu den Almen oberhalb Vermala, über Veyras, Venthône und Randogne. 

    Nach der Waldesgrenze, um ca 2000 Meter Höhe, machten wir Halt um zu übernachten. Unter Papas Anleitungen bauten wir das Zelt auf. Zelt das Papa selber hergestellt hatte, mit  Abfallstoffen und Aluminiumröhren. Dabei machte ich ein Gebet, damit es nicht regnen wird,  Papa hatte uns erklärt, dass wir das Zeltdach, wenn es regnete, nicht berühren durften, da der Regen sonst durchdringt… Auf obiger Foto bin ich mit Max vor unserem Wunderzelt. 

    In den Gluten unseres Lagerfeuers haben wir Cervelas und Kartoffel gebraten, ich hatte das Gefühl noch nie so was gutes gegessen zu haben ! Um unseren Durst zu löschen hatten wir Limonade die Mama aus Holunderblüten herstellte. Holunderblüten die wir in den Sträuchern, dem Bahngeleise entlang, pflückten. Wir hatten weder Schlafsäcke noch Matratzen, unbekannter Luxus für uns. Was uns aber nicht hinderte eine angenehme Nacht zu verbringen, die gesunde Müdigkeit hat uns rasch den reparierenden Schlaf finden lassen.

    Die heftige Kälte hat uns früh morgens aufgeweckt. Während Papa das Frühstück vorbereitete sind Max und ich der Sonne, die langsam den Berg herunter gleitete, entgegen gesprungen.  

    Nach einigen Schnitten Brot mit Konfitüre und einem grossen Becher heisser Schokolade haben wir die Bezwingung des "Petit-Bonvin" fortgesetzt. 

    Welch ein ungeheures Gefühl auf dieser Bergspitze, die wir bezwungen hatten, zu sein und weit unten, im Rhonetal, Siders und seine Kirche zu sehen ! Das sind riesige Freuden die mit meiner Jugendzeit verbunden sind, die ich so gerne meinen Kindern  weitergegeben hätte… 

    Eine andere unauslösliche Erinnerung, ein Spaziergang auf den Gipfel des Corbetch und Chandolin. Diesmal war es mit einigen Là-haut sur la montagne (copie)Schulkameraden. Früh Morgens ging’s los, Richtung Pfynwald. Bei Beginne der Strasse ins "Val d’Anniviers" haben wir den Kreuzweg "St. Antoine" genommen. Ich erinnere mich nicht, ob ich an jeder Station ein Gebet gemacht habe, es ist gut möglich, wir waren so froh ein wenig ausruhen zu können, denn der Weg geht steil bergauf. Vom Gipfel des "Corbetsch" – der Berg der den Eingang ins Einfischtal bewacht – ging's weiter nach Chandolin. Lins sahen wir den Illgraben, eine sehr wilde Schlucht von Erosion gegraben, unwirklich, wie in einer anderen Welt. 

    Von Chandolin aus  hat man eine wunderbare Aussicht, rechts auf Montana und links auf Vercorin, St Luc und sogar auf das Matterhorn ! 

    Ich habe diesen Bericht in einem Aufsatz im Abschlussexamen meiner Lehre aufgeführt, und damit einen ersten Preis – ein schönes Buch über die Walliser Berge – erhalten, Buch das ich leider später verkauft habe, als ich das Geld bitter nötig hatte…

    Die Walliserwege sind meinem Herzen treu geblieben !

     

    Là-haut sur la montagne (copie)

     

     


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  • Dimanche 24 novembre 2013 

    À 10h30 j'ai 3° sur mon balcon 

    couvert

     

    humour encore 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

    H U M O U R

     

    humour encore

     

    humour encore

     

    humour encore

     

    humour encore

     

    humour encore

     

     

     

     

    Sonntag, den 24. November 2013

    Um 10h30 habe ich 3° auf meinem Balkon 

    bedeckt

     

     

    humour encore

     

    -   Cela m'est complètement égal que votre voiisin est paralysé ou bien il saute maintenant, ou il brûle! 

    humour encore

    -   Toi tu pardonnes tout. Moi j'oublie tout. finalement ça revient au même.  

     

     

    humour encore

    -   Sollten sie einmal einen Advokaten benötigen,

    wir haben mehrer Millionedn davon bei uns...

     

     


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  • Vendredi  22 novembre 2013 

    à 09h31 j'ai 1° sur mon balcon 

    Légèrement couvert 

     

    Cache-cache

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

     

    Depuis mardi passé je rafraîchis ici même quelques-uns de mes premiers billets dans la blogosphère:

     

     Cache – cache 

    Presque tous les gamins du quartier nous avions l’habitude de nous retrouver le soir, soit derrière l’église ou au jardin publique pour jouer.

    Cache-cacheSouvent nous étions plus d’une vingtaine de garçons et de filles à jouer à cache-cache, délivrance ou autres jeux aujourd’hui presque oubliés. 

    On aimait bien jouer à délivrance, une variante du jeu de cache-cache. On pose une boîte de conserves vide dans un cercle dessiné parterre, on la shoote au loin et un des joueurs doit la chercher et la reposer dans le cercle. Pendant ce temps tous les autres joueurs vont se cacher et le chercheur doit les retrouver. Ceux qui sont découverts forment une chaîne en se donnant la main, la chaîne s’allonge au fur et à mesure que des joueurs sont découverts. Si un des joueurs caché, arrive à toucher la main du dernier de la chaîne, sans être découvert, tous les prisonniers sont délivrés et peuvent de nouveau se cacher. La boîte est à nouveau expédiée au loin et le jeu recommence. Cela pouvait durer fort longtemps, il n’était pas rare que seul la nuit arrivait à interrompre le jeu. 

    Chaque quartier avait son équipe de copains qui se retrouvait ainsi. Sans vouloir être Cache-cachemoraliste, mais on s’amusait vraiment sainement.

    Chaque équipe avait son repaire, le notre se trouvait dans la grange du laitier. Nous  avions creusé des tunnels dans le foin, tunnels qui menaient à notre cache, une énorme caisse enfouie sous l’herbe séchée. Nous trouvions toutes sortes d’astuces pour décourager les recherches de nos "adversaires". Je me souviens, qu’un de ces couloirs passait sur une trappe qui donnait dans l’écurie en dessous, nous en avions camouflé l’ouverture avec du foin afin que l’attaquant tombe dans la crèche du cheval !

     

    Les jeunes d’aujourd’hui "loupent" vraiment quelque chose ! 

    Que vont-ils raconter plus tard à leurs petits-enfants ?

    Le prix de leurs appareils de jeux électroniques… Dommage ! 

     

     

    Cache-cache

     

     

      Toutes les images sont du net. 

     

    Freitag, den 22. November 2013

    Um 09h31 habe ich 14° auf meinem Balkon 

    Leicht bedeckt 

     

    Versteckis 

    Alle Kinder unseres Viertels trafen sich, abends, nachdem wir die Hausaufgaben gemacht hatten, entweder hinter der Kirche oder im "Jardin public" um zu spielen. Oft waren wir mehr als zwanzig Buben und Mädchen die wir Versteckis, Ablösung oder andere Spiele, die heute fast vergessen sind, spielten. 

    Cache-cacheWir spielten am liebsten "Befreiung", eine Variante des Versteckis. Man stellte eine leere Konservenbüchse in einen auf den Boden gezeichneten Kreis, einer der Spieler – oder eine der Spielerinnen – schiesst die Büchse mit dem Fuss so weit weg wie möglich und alle, ausser einem Spieler verstecken sich, der Spieler der sich nicht versteckte muss nun die Büchse wieder in den Kreis stellen und dann die Versteckten suchen. Die gefundenen Spieler bilden eine Kette, wenn einer der noch versteckten Spieler die Hand des letzten Gefangenen der Kette 

    Cache-cache

    berühren kann, ohne dass er vom Sucher gesehen wird, sind alle gefangenen Spieler wieder frei, die Büchse wird wieder weg geshootet und aller verstecken sich wieder. Das kann oft sehr lange dauern, oft war es die Nacht die unser Spiel unterbrach. 

    In jedem Quartier gab es solche Gruppen die sich immer wieder zum spielen trafen. Ohne den grossen Morallehrer zu spielen, muss ich sagen dass wir wirklich gesunde Spiele hatten.

    Jede Gruppe hatte auch seinen eigenen
    Schlupfwinkel, unserer war in der Scheune des Milchmannes. Wir hatten ein Tunnel ins Heu gegraben der zu einer grossen Kiste führte, das war unser "Lokal". Wir fanden allerlei Tricks um uns vor den "Feinden" – Gruppen eines anderen Quartiers – zu schützen. Ich erinnere mich, dass unser "Tunnel" im Heu, über eine versteckte Trappe führte die den "Feind" in die Krippe des Pferdes unseres Milchmannes, im Stall unter der Scheune fallen liess !
     

    Die heutige Jugend verpasst sicher vieles ! 

    Was werden sie ihren Kleinkinder später erzählen können ? Schade !

    Alle Bilder sind aus dem Net 

     

    Cache-cache

     

          

     

     


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  • Mardi  19 novembre 2013 

    à 9h30 j'ai 7° sur mon balcon

    couvert

     

    Permis de conduire de mon papa, en 1926

     

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

    Le permis de conduire de mon papa

     

    Permis de conduire de mon papa, en 1926

     

     

    C’est la première voiture de mon papa. Il l’a photographié en 1926 avec ma maman au volant. Elle n’a jamais su conduire, mais avoue qu’elle a vraiment l’air à l’aise à la place du chauffeur!

    Regarde les pneus, ils sont pleins, sans chambres à air. C’est un cabriolet, comme ma première voiture, trente ans plus tard.

    Mon papa a passé son examen de conducteur de voiture automobile à Sion. Il n’existait pas encore d’auto-école, il a appris à conduire tout seul, avec sa voiture. Par contre les examens existaient déjà. Il nous a raconté comment son examen s'était passé. Je lui donne la parole, écoute…

     

    "L’expert m’a accompagné dans mon cabriolet pour l’examen, il m’a fait prendre la direction de Savièse, après quelques exercices de parcage il me dit de redescendre à Sion. Soudain, là, sur la petite route à travers les vignes, une roue d’automobile nous dépasse, gentiment, en sautillant, toute seule…

    Je dis à l’expert : "Tiens, il y a quelqu’un qui a perdu une roue… "

    À peine l’ai-je dit, voici qu’il n’y a plus d’expert à mes côtés, je me retrouve tout seul dans le véhicule…

    Pris de panique, l’expert, d’un saut par-dessus la portière, avait quitté le navire qu’il croyait en détresse !

    C’est une roue de ma propre voiture qui nous avait dépassé, j’avais perdu une roue ! Je m’arrête, remonte la roue, récupère l’expert vert de trouille et descend à Sion…" 

     

    Il a eu son permis conduire, malgré ou à cause de ça , c'est un petit carnet, genre passeport, avec l’énumération des quelques règles de circulation que l’on connaissait à l'époque. (photo)

    J'ai déjà publié ce texte sur mon Blog Wordpress le 24.6.2010  

    Aujourd'hui j'entre dans ma 84ème année.  

     

    Permis de conduire de mon papa, en 1926

     

     

     

     

    Dienstag, 19. November 2013

     

    Um 9h30 habe ich 7° auf meinem Balkon 

    bedeckt

     

     

    Die Autofahrprüfung meines Vaters

     

    Auf obigem Bild siehst Du das erste Auto meines Vaters. Ein Cabriolet, sieht es nicht gut aus, mit meiner Mutter am Steuer. Sie hat zwar nie fahren gelernt, hat aber grosse Klasse am Platz des Chauffeurs. Beide sind Klasse, Mamma und das Auto. Papa hat das Foto 1926 aufgenommen.

    Schau Dir die Reifen an, es sind Vollreifen, also ohne Schlauch! 

    Ich lasse Papa selber weitererzählen wie sich Sein Fahrprüfungsexamen abgespielt hat :

    "Als ich in Sitten mein Fahrprüfungsexamen absolvierte gab es noch keine Fahrschulen, ich habe mit meinem Auto allein fahren gelernt. Es gab hingegen schon ein Fahrprüfungsexamen. Der Experte kam mit mir, in meinem Kabriolet, wir fuhren Richtung Savièse wo ich einige Mal parkieren musste, dann sagte der Experte ich soll nach Sitten zurück kehren. Wir fuhren auf der schmalen Strasse durch die Weinberge den Hang hinunter, als ich plötzlich sah wie uns ein Autorad, ganz allein, überholte…Ich sagte dem Experten: "Da hat jemand sein Rad verloren..." Kaum hatte ich das gesagt, war der Experte von meiner Seite verschwunden und ich sass allein im Auto... Voller Panik war er über die Türe aus dem Auto gesprungen, er hatte das Boot das er in Not sah verlassen!

    Es war ein Rad meines eigenen Wagens das mich überholt hatte! Ich konnte das Rad wieder montieren und dann mit dem Experten, der immer noch grün war aus Angst, weiter fahren, nach Sitten." 

    Er hat den Führerschein trotzdem – oder wegen dem - erhalten, ein kleines Büchlein, wie ein Reisepass, mit den wenigen Verkehrsregeln die man damals kannte. 

    Ich habe diesen Text am 24.6.2010 schon auf meinem Blog Wordpress veröffentlicht.

    Heute beginne ich mein 84. Altersjahr...  

     


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  • Samedi 15 Novembre 2013 

    à 15h11 j'ai 18° sur mon balcon 

    Coup d'œil par ma fenêtre

    Blick aus meinem Fenster

     

    Voilà à quoi sert notre argent

    Partiellement grand beau  

    Teilweise schön blauer Himmel

      

    Voilà à quoi sert notre argent

     

    Voilà à quoi sert notre argent… 

     

    Bien sûr,  il faut que nous payons des impôts, la communauté en a besoin, chez nous en Suisse, comme partout de par le monde. Mais l'emploi qui en est fait, bien que voté par le peuple, me fait parfois sortir des gonds !

    Rare sont les journaux - sinon inexistant - qui nous informent des stupidités qui sont commises par les politiques.

    Un de ses rares journaux qui met régulièrement le doigt là où ça fait mal c'est notre "petit satirique romand" VIGOUSSE. Dans le numéro du 8 novembre Laurent Flutsch lève le Secret dépense.Voilà à quoi sert notre argent

    Il nous relève que notre glorieuse armée a acheté de 1988 à 1999... écoute bien, 204'000 obus à sous munition pour la modique somme de 676 millions de nos bons francs suisse !  Tu sais ce que c'est la sous munition, tu as certainement entendu les cris d'horreur que poussent régulièrement les âmes bien intentionnées au sujet de ses petits bijoux - je cite Laurent Flutsch - qui éparpillent des Voilà à quoi sert notre argentmini-bombes dans le paysage et qui font 87% de victimes civils. Comme la Suisse est neutre, son armée n'agit donc que sur son propre sol et l'emploi de ces bijoux aurait le cas échéant décimé notre propre population !

    En 2012 nous - les suisses - avons sagement ratifié la Convention d'Oslo qui bannit ce genre de saloperies.

    Mais maintenant il nous faut détruire ces bijoux inutiles et chers… Chez-nous ce n'est paraît-il pas possible, la Suisse est si petite qu'elle risquerait d'être réduite en poussière. C'est donc à l'étranger qu'il nous faut déléguer cette tache. VIGOUSSE n'est pas en mesure de nous dire combien coûterait cette plaisanterie, "pour des raisons contractuelles", mais il juge raisonnable de l'estimer à une bonne trentaine de millions !

    Je conclu avec Laurent Flutsch:

    "Le contribuable suisse n'a qu'a laisser les militaires penser et dépenser"                  

      

     

    Voilà à quoi sert notre argent

     

     

      

     

    Samstag, 15. Oktober 2013 

    Um 15h11 habe ich 18° auf meinem Balkon 

    Schön blauer Himmel

     

     

     

     

    Voilà à quoi sert notre argent

     

     

    Da sieht man wo unser Geld hingeht… 

     

    Natürlich müssen wir Steuern zahlen, die Alkgemeinheit braucht Geld, bei uns in der Schweiz, wie überall auf der Welt. Aber der Gebrauch welcher damit gemacht wird, zwar vom Volk angenommen, macht dass ich immer wieder in die Luft gehe !

    Rar sind die Zeitungen - wenn nicht inexistent -  welche uns über die Dummheiten informieren, die unsere Politiker machen. 

    Eine dieser raren Zeitschriften ist der französisprachige VIGOUSSE, der sich selber als "kleine westschweizer Sartiere" bezeichnet. In der Nummer vom 8. November lüftet Laurent Flutsch den Schleier über "Geheime Ausgaben". Da sieht man zu was unsere Steuern gebraucht werden.

    Voilà à quoi sert notre argentEr eröffnet uns, dass unsere glorreiche Armee von 1988 bis 1999 sage und schreibe 204'000 Streubomben für den bescheidenen Betrag von 676 Millionen unsere guten Schweizerfranken gekauft hat !  Du weisst sicher was Streubomben sind, Du hast sicher schon gehört wie gute Seelen Schrekensschreie ausstiessen wenn sie von diesen kleinen Juwelen – ich zitiere Laurent Fluntsch – die Mini Bomben in die Landschaft verstreuen, Mini Bomben deren Opfer zu 87% Zivilisten sind. Da die Schweiz neutral ist, greift seine Armee also nur auf eigenem Boden ein. Die Benützung dieser "Juweln" hätte also, gegebenen Falls, unsere eigene Bevölkerung dezimiert!

    2012 haben wir Schweizer, schön brav, die Abmachung von Oslo ratifiziert, welche diese Art von Schweinerei verbannen.

    Aber jetzt müssen wir diese unbrauchbaren und teuren Munitionen vernichten… Bei uns sei dies scheinbar nicht möglich, die Schweiz ist so klein, dass im Fall eines Unfalls das ganze Land riskieren würde zu Staub gemacht zu werden. Esmuss somit im Auslanf gemacht werden… VIGOUSSE ist nicht in der Lage zu sagen was dieser Spass kosten würde, "aus vertraglichen Gründen dürfe es nicht veröffentlicht werden" wurde ihm gesagt, er glaubt aber, dass es vernünftig ist mit gut 30 Millionen zu rechnen ! 

    Ich schliesse mit Laurent Flutsch:

    "Der schweizer Steuerzahler muss das Militär denken und ausgeben lassen"                  

     

     

     

    Voilà à quoi sert notre argent

     


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  • Dimanche 10 novembre 2013 

    À 10h30 j'ai 8° sur mon balcon 

    Ciel bouché, pluie intermittente

      

     

    Où est-tu, bon pain...  

    Coup d'œil par ma fenêtre, la neige est descendue en dessous de 2000 mètres.

    Blick aus meinem Fenster, der Schnee ist unter 2000 Meter gesunken.

     

     

     

     

    Où est-tu, bon pain...

     

    Le bon pain du boulanger

    Il n'y a pas de jour sans que je ne m'énerve à cause du pain. Dans ma jeunesse, mon premier travail rémunéré était celui de porteur de pain. Je faisais tous les jours une tournée dans les différents quartiers de ma ville pour porter le pain du boulanger, frais, encore chaud du four aux clients qui l'avaient commandé.Où est-tu, bon pain...

    Métier aujourd'hui disparu, je l'avais fait pendant une année, en attendant de pouvoir commencer mon rêve, un apprentissage de cuisinier.

    Aujourd'hui tu ne trouves même plus une boulangerie dans tous les quartiers de ta ville et si tu en trouves une il arrive quelle vende le même pain insipide comme tu trouves dans les supermarchés: fait de pâte congelée, sans goût ! Tu peux mastiquer pendant une éternité la couenne, pour finir de l'avaler sans aucun plaisir. 

    Oui, où est-tu, bon pain de ma jeunesse…  

    Pain qui craque si joliment quand tu le déchires... 

    Pain qui sent si bon quand il est devant toi sur la table du petit déjeuner…

    Où est-tu, bon pain...

     

    Sonntag, 10. November 2013

    10h30 habe ich 8° auf meinem Balkon 

    verstopfter Himmel, zeitweilig Regen

     

     

    Où est-tu, bon pain...

     

    Das gute Brot vom Bäcker

    Es gibt keinen Tag ohne dass ich mich wegen dem Brot aufrege.  In meiner Jugend war mein erster "Beruf" Brotausträger. Jeden Tag verteilte ich die bestellten Brote, Où est-tu, bon pain... noch warm, frisch aus dem Ofen der Bäckerei, in den verschiedenen Quartieren meiner Stadt. 

    Beruf der heute verwschwunden ist, ich hatte ihn während einem Jahr ausgeübt in Erwartung, dass ich meinen Traumberuf beginnen konnte, eine Kochlehre. 

    Heute findest Du nicht einmal in jedem Quartier eine Bäckerei und wenn Du eine findest kann es vorkommen, dass sie Dir dasselbe geschmacklose Brot servieren wie im Supermarkt: aus tiefgefrorenem Teig ohne Geschmack ! Du kannst die Rind während einer Ewigkeit kauen, bis Du sie ohne jegliche Freude runterschluckst.

    Ja, wo bist du, du gutes Brot meiner Jugend…

    Où est-tu, bon pain...  

    Brot das so schön kracht wenn man's zerreist…

    Brot das so gut riecht wenn's vor dir auf dem Frühstückstisch liegt… 

    Où est-tu, bon pain...

    -   Auch ich teile "Brote" aus, niemand beklagt sich

    sie sind immer frisch ! 

     

     

     

     


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