• Jeudi le 28 Janvier 2016 

    11 heures sur mon balcon il fait 9°

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    coup d’œil par ma fenêtre  

    Dès ce jour j'ai un deuxième blog à cette adresse

    http://erwin2.eklablog.net/

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    Souvenirs pèle-mêle  -10-

     

    Depuis le début de la guerre mondiale il était interdit de parler en langue allemande et cela sous peine d'amendes jusqu'à 3000 roubles ou même de prison. Nous n'avions donc pas le droit de parler la langue de Goethe, ce que les deux barons n'arrivaient pas à comprendre. Régulièrement ils commençaient à parler en allemand, jusqu'à ce que je leur ai dit que je les dénoncerais s'ils continuaient, je n'avais aucune envie d'écoper une condamnation à cause d'eux. Cette menace avait plus de succès que les simples demandes, depuis ce moment nous parlions en letton. Tous les jours les barons me demandaient quand je serais libéré, pourtant je leur avais déjà dit X fois que je n'en savais pas plus qu'eux-mêmes, que moi aussi je ne savais pas du tout ce que l'avenir me réservait.Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    Lors de notre premier repas survenait un événement amusant. A Moscou il n'était pas possible de se procurer ses repas du dehors, selon le règlement nous devions manger la même nourritures que tous les prisonniers. La porte de la célulle était munie d'un rabattant, c'est par là que le gardien nous passaient nos assiettes dans lesquelles il jetait, avec ses mains, un morceau de viande qu'il péchait dans un plat, il y ajoutait les légumes avec une poche. Löors du premier repas en commun, un des deux barons s'écriait : "Regarde, Harald, comme les mains de ce type sont sales, avec ça il prend notre viande, je ne peux pas manger cela" sur quoi je lui ai fait remarquer, avec ironie, s'il préférait la faim, c'était son affaire.

    Après une semaine de séjour dans cette prison, le baron qui se faisait appeler Harald, me demandait de nouveau : Monsieur Jung quand pensez-vous que vous serez libéré ?" je lui répondais : "si vous voulez le savoir, eh bien voilà, c'est demain que je quitterais ces lieux, qui commencent à me dégoûter à cause de votre présence.

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 - Le lendemain l'abattant de la porte s'est ouverte à une heure inhabituelle et une voix appelait : "Jung, empaquetez vos effets". J''étais profondément surpris et je devais penser à ma boutade d'hier, je n'en laissais rien voir et regardais les deux barons avec un sourire malicieux.

    Dix minutes plus tard l'abattant s'est ouvert une nouvelle fois, la voix demandait "Jung, êtes-vous prêt ?" J'ai répondu oui et la porte s'est ouverte, je suis sorti de la cellule, un étage plus bas je rencontre le chef des gendarmes montés qui me félicitait pour ma libération ! Je n'en croyais pas mes oreilles. Au bureau on me rendait le solde de mon argent, toutefois sans le portefeuille, il s'est perdu… En même temps que moi, un riche propriétaire terrien, un baron F. de Lituanie, a étét libéré. Le pauvre homme avait tout d'un bandit des grands chemins, il ne s'était jamais laissé raser, de peur que le barbier-prisonier ne lui tranche sa gorge baronesque.  Sa garderobe aussi se trouvait dans un état épouventable, je suppose qu'il avait dormi dans sa cellule sans se déshabiller. C'est seulement une fois passé le grand portail en fer que j'osais croire à ma liberté. Baron F m'a demandé "où allons nous en premier"? je lui ai répondu que ce serait la meilleure solution si nous allions dans un petit hôtel afin de nous redonner un aspect plus ou moins humain. Surtout pour pouvoir se laver et nettoyer les habits, et ensuite aller chez un coiffeur, il était d'accord avec ma proposition, mais changea d'avis un peu plus tard, il pensait que ce serait mieux s'il allait chez son cousin, c'était également un baron. Comme il ne possédait pas d'argent il me demandait si je pouvais lui prêter 3 roubles, qu'il me les rendrait le lendemain, je n'avais qu'à fixer un lieu de rendez-vous. Nous en sommes convenu de nous retrouver à la gare de St. Petersbourg, le lendemain à 3 heures. Celui qui n'était jamais apparu à ce rendez-vous était Monsieur le Baron !

    Quand j'ai tiré les billets de banque de ma poche, un billet de 3 roubles a été emporté par le vent et a atterri à l'intérieur de la cour de la prison. Baron F disait alors, allez donc chercher ce billet, je lui ai conseillé de la faire si il avait vraiment envie de retourner en ces lieux détestables. Généreusement il ajoutait alors: "je vous rembourserais naturellement ces 3 roubles également, c'est ma faute si vous les avez perdus".

    Je vois deux possibilités qui peuvent avoir empêché le baron de venir au rendez-vous du lendemain, peut-être il a de nouveau été arrêté à cause de son aspect plus que misérable, ou alors il était en smoking dans les salons de son cousin et ne pensait plus du tout à son rendez-vous avec ce gars de la populace…

    Après avoir loué une chambre d'hôtel pour la journée, je me suis lavé, rasé etc. et j'ai mangé quelques canapés, ensuite je me suis rendu à la gare de St. Petersburg. Comme déjà dit, le baron n'y était pas. Alors j'ai envoyé un télégramme à mes parents pour leur signaler mon arrivée et j'ai pris le train pour W. La ligne de chemin de fer que j'empruntais était d'un genre unique dans le monde entier. Un voyageur ordinaire n'y voyait rien d'extraordinaire. En regardant par la fenêtre du train je vois que nous traversions la même rivière à plusieurs reprises, sans nécessité, a croire que la construction de ponts ne coûtait rien ! Nous traversions des sites sur des viaducs où il aurait été possible de passer sans ces constructions coûteuses si on avait déplacé le tracé de quelques centaines de mètres. Pourquoi diable cette idiotie ? Sont-ce des amateurs qui ont construit cette ligne de chemins de fer ? Eh bien, oui, c'est une ligne historique, elle a bien été conçue par un amateur et cet amateur était le tsar en personne ! La ligne Moscou – St.Petersbourg  devait être construite selon des plans mis
    au concours par des ingénieurs, mais le parlement n'arrivait pas à se décider quel tracé adopter. Le tsar en avait marre, il prit une carte topographique et avec une règle il tirait un trait de Moscou à St.Petersbourg et il dit : "C'est ici que passera la ligne de chemins de fer" ! Voilà la raison pour laquelle cette ligne de chemins de fer ne comportait aucun virage, elle va en ligne droite d'une ville à l'autre !

    Pour un ami de la nature et forestier comme je l'étais, le paysage que nous traversions était magnifique, on passait par des forêts de bouleaux avec un sol sablonneux, des forêts de pin sur sol bourbeux, habité de chevreuils, on longeai des rivières bordées de roseaux et peuplées de canards etc. 

    Arrivé à W j'ai retrouvé mes parents en ville. Ce furent des retrouvailles chaleureuses après une longue période anxieuse. Nous avons dîné ensemble et sommes allés ensuite à S où mes parents habitaient. C'est un tout petit village qui se trouve près du domaine "L" où j'avais fait mon apprentissage pratique avant de faire les études au technicum.

    Un autre lieu ou j'avais habité avec mes parents, se trouve en Estonie, pays où je suis né. J'ai tojours bien aimé les Estoniens, c'est à dire le peuple estonien, à ne pas confondre avec les sois-disants intellectuels, ceux-là ils m'ont toujours été antipathiques au plus haut point. Ce sont des gens qui reniaient leurs origines et qui voulaient être considérés comme Allemands.  Cette politique s'est développée parce que tous les grands propriétaires terriens étaient des Allemands immigrés.

    Des Estoniens qui s'appelaient, par exemple, Rebaue ont changé leur nom en Fuchs, ce qui à leurs yeux avait une résonance bien meilleure que leur nom d'origine ( Rebaue en estonien  c'est Fuchs en allemand). C'était courant en Estonie à ce moment-là. Ensuite il y avait les Estoniens nouveaux-riches, ceux qui s'étaient acheté en Espagne des titres de noblesse et un nom "allemand" – Ils ne voulaient plus être Estoniens, mais passer pour des des Allemands Baltes !

    Au temps de sa splendeur, Hitler avait convoqué tous les Allemands-Baltes à venir le rejoindre, et cette racaille lui a obéi, presque sans exception, finalement ils ont pu cueillir les fruits de leur stupidité. Chaque Estonien ou Lituanien qui se croyait avoir de l'instruction s'orientait en direction de l'Allemagne. Et quand les républiques Lettones et Estoniennes ont été proclamées ce sont ces gens qui ont voulu gouverner le pays, des gens sans patriotisme, oui, je dis bien sans patriotisme,  je dénie à ces gens la dénomination de patriotes. Un homme qui a dénié la nationalité de son propre peuple ne peut nullement prétendre le représenter. Après avoir fait cette réflexion, je trouve que pour les Lituaniens et les Estoniens ce serait la meilleure solution s'ils vivaient de nouveau sous contrôle Russe. Avec le temps, la soi-disant élite de ces peuples apprendront peut-être ce qu'est le patriotisme, comment il faut penser et sentir si on veut représenter les intérêts de son peuple.

    La localité dans laquelle mes parents habitaient était très bien située, il y avait un étang où on pouvait pécher et une fort belle forêt.

    Mon oncle - le frère de papa - et un ami, le chef de la gendarmerie montée, m'avaient conseillé, que je devrais aller en Suisse, car dès qu'une personne avait eu à faire à la police politique Russe il se trouvait sur une liste et serait poursuivi jusqu'à ce qu'il aboutisse en Sibérie. Cet homme était du métier et devait connaître les tactiques des Russes. Après réflexion j'ai décidé de retourner dans mon ancien lieu de séjour, Kurlan, en passant par la Finlande, Suède et l'Allemagne.

    Mais je n'ai pas pu exécuter mon projet, j'ai été arrêté une nouvelle fois.

     

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

    -   Kann man wissen warum ihr immer lacht wenn ich die Klappe öffne ? 

     

    Donnerstag, 28. Januar 2016

    11 Uhr auf meinem Balkon hat es 9° 

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

     Blick aus meinem Fenster

     

     

    Gemische Erinnerungen - 10 -

     

    Seit Beginn des Weltkrieges war es verboten deutsch zu sprechen, und dies unter Androhung einer Busse bis zu 3'000 Rubel oder sogar Gefängnis. Wir hatten also nicht das Recht die Sprache Goethe's zu sprechen, was die beiden Barone nicht verstehen konnten.  Regelmässig begannen sie deutsch zu sprechen, bis ich ihnen sagte, dass ich sie anzeigen werde wenn damit fortfuhren, ich hatte keine Lust wegen ihnen verurteilt zu werden. Diese Drohung hatte mehr Erfolg als meine Bitte, ab diesem Moment sprachen wir lettisch. Jeden Tag frugen mich die Barone wann ich entlassen werde obschon ich ihnen schon X Mal gesagt hatte, dass ich nicht mehr wusste als sie, dass auch ich nicht wusste was die Zukunft mir bescheren werde.

    Anlässlich unserer ersten gemeinsamen Mahlzeit ereignete sich ein amüsantes Ereignis. In Moskau konnte man sich nicht das Essen von Auswärts bringen lassen, laut dem Reglement mussten wir dasselbe essen wie die anderen Gefangenen. Die Zellentüre hatte eine Klappe durch welche man unsere Teller hereinreichte in welche man mit blossen Händen ein Stück Fleisch reinwarf und dann mit einer Kelle das Gemüse. Einer der zwei Barone sagte zum anderen: "hast Du gesehen Harald, wie seine Hände schmutzig waren, ich kann das nicht essen!" worauf ich ihm, mit Ironie, zu bemerken gab, wenn er es vorziehe zu hungern sei das seine Sache.

    Nach einer Woche in diesem Gefängnis frug mich der Baron der sich Harald nannte, wieder: Herr Jung (wahrscheinlich war immer noch ein Rest der alten Angst in ihm, dass er nicht seinen wahren Namen schrieb) wann denken sie, dass sie befreit werden?" ich antwortete: "wenn sie's wissen wollen, morgen werde ich diesen Ort, der mich, wegen ihrer Gegenwart, anekelt verlassen."

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 - Am kommenden Tag öffnete sich die Klappe in der Türe zu einer ungewöhnlichen Zeit und eine Stimme rief: "Jung, sammelt eure Sachen zusammen". Ich war auf das tiefste Erstaunt und musste an meine gestrige scherzhafte Bemerkung denken, lies es aber nicht bemerken und sah die beiden Barone mit einem verschmitzten lächeln an.

    Zehn Minuten später öffgnete sich die Klappe erneut und die Stimme frug: "Jung, sind sie bereit?" Ich antwortete, ja, und die Türe öffnete sich, ich ging aus der Zelle, ein Stock weiter unten gegegneteich den Chef der berittenen Polizei der mir zu meiner Befreiung gratulierte! Ich traute meinen Ohren nicht. Im Büro übergab man mir den Rest meines Geldes, jedoch ohne meiner Brieftasche, welche sicher "verloren" gieng…

    Gleichzeitig wie ich, wurde Baron "F" aus Lituanien, ein Souvenirs pèle-mêle   - 10 - reicher Grossgrundbesitzer entlassen. Der arme Mann sah aus wie ein Wegbelagerer, er hatte sich nie rasieren lassen, aus Angst, dass dr Barbier-Gefangene seinen baronischen Hals durchschneiden würde. Auch seine Garderobe befand sich in scheusslichem Zustand, ich nahm an, dass er in seiner Zelle schlief ohne sich auszuziehen.

    Erst als wir das grosse eiserne Tor hinter uns hatten, konnte ich an meine Freiheit glauben. Baron "F" frug mich: "Wo gehen wir jetzt hin" ? Ich antwortete dass es das beste währe, wenn wir in ein kleines Hotel gingen um unser Aussehen mehr oder weniger menschlich zu gestalten. Vor allem um sich zu waschen und um unsere Kleider ein wenig zu reinigen jud dann zu einem Coiffeur, er war damit einverstanden, änderte dann aber seine Meinung und sagte dass es besser währe wenn er zu seinem Cousin, ein weiterer Baron ginge. Da er kein Geld besass frug er mich ob ich ihm 3 Rubel leihen könne, er werde sie mir am kommenden Tag zurückgeben, ich soll ihm sagen wo wir uns treffen können. Wir machten ab uns am kommenden Tag um drei Uhr im Bahnhof von Sankt Petersburg zu treffen. Wer aber nie zu diesem Rendezvous erschien war der Herr Baron!

    Als ich die Banknoten aus meiner Tasche zog, ist ein Dreirubelschein vom Wind davongetragen und landete im Inneren des Gefängnishofes. Baron "F" sagte dann geht es doch holen, ich sagte ihm er soll doch selber gehen wenn er in diesen gehassten Art zurückgehen wolle. Grosszügig fügte er dann bei, ich werde ihnen nat!ürlich auch diese dreiRubel zurückgeben, es ist doch wegen mir dass sie dieselben verloren haben.

    Ich sehe zwei Möglichkeiten welche den Baron verhindert haben könnten zu unseren Rendezvous zu kommen, vielleicht ist er wegen seinem miserablen Aussehen erneut verhaftet worden, oder dann sass er im Salon bei seinem Cousin und dachte nicht mehr an sein Rendez vous mit diesem Mann aus dem Pöbel…  

    Nachdem ich, für einen Tag, ein Hotelzimmer gemietet hatte, habe ich mich gewaschen, rasiert usw. Ich ass einige Kanapees und ging dann zum Bahnhof wo ich wie schon ngesagt den Baron nicht antraff. Dann habe ich meinen Eltern ein Telegramm geschickt um ihnen mein kommen mitzuteilen und nahm den Zug für "W".  

    Die Eisenbahnstrecke welche ich nahm ist einmalig in ihrer Art auf der ganzen Welt. In gewöhnlicher Reisender sah nbichts besonderes an ihr. Wenn ich durchs Fenster schaute, sah ich, dass wir denselben Fluss Mehrmals überquerten, man könnte meinen, dass der Brückenbau nichts kosten würden ! Man überquerte den Fluss auf Viadukten wo es möglich gewesen währe ohne diese kostspieligen Bauten durchzukommen wenn man das Tracee einige hundert Meter deplaziert hätte. Warum zum Teufel dieser Blödsinn ? Sind es Amateure die diese Souvenirs pèle-mêle   - 10 - Eisenbahnlinie gebaut haben ? Eh ja, es ist eine historische Linie, sie wurde tatsächlich von einem Amateur konzipiert, es war der Tsar ! Die Linie Moskau—Sankt Petersburg hätte laut den Plänen der Ingenieure eines Wettbewerbs gebaut werden sollen, das Parlament konnte sich aber nicht entschliessen welchen Plan sie annehmen sollen. Dem Tsar genügte dieses Theater nach einiger Zeit, er nahm eine topographische Karte und ein Lineal und zog einen geraden Strich von Moskau nach Sankt Petesburg umd sagte: "Hier wird die Eisenbahnlinie gebaut!  Das ist der Grund weshalb diese Linie keine Kurven hat. Sie geht in gerader Linie von einer Stadt zur anderen !

    Für einen Naturfreund und Förster wie ich's war, waren die Landschaften welche wir durchquerten wunderschön, man durchquerte Birkenwälder auf sandigem Boden und Kieferwälder mit Morast Boden von Rehen bewohnt, man fuhr mit Schilf umzingelten Bächen entlang woh sich zahllose Enten tummelten, usw, usw. 

    In "W" angelangt fand ich meine Eltern wieder. Es war ein Treffen nach langer angstvoller Zeit. Nachdem wir zusammen gegessen hatten gingen wir alle nach "S" wo meine Eltern wohnten. Es ist ein kleines Dorf, das sich nahe des Gutes befand wo ich meine Lehre gemacht hatte bevor ich im Technikum studierte.  

    Ein anderer Ort wo ich mit meinen Eltern wohnte befindet sich in Estland, wo ich geboren bin. Ich habe die Estländer immer geliebt, das heisst, das Volk von Estland, nicht zu verwechseln mit den sogenannten Intellektuellen welche mir schon immer im höchsten Grad antipathisch waren. Das sind Leute welche ihre Abstammung verleumdeten und Deutsche sein wollten. Diese Politik hatte sich entwickelt weil alle Grossgrundbesitzer immigrierte Deutsche waren. Leute welche z.B. Rebaue hiessen haben ihren Namen auf Fuchs abgeändert, was in ihren Augen weit besser klang als ihr Originalname. (Rebaue ist der estnische Namen von Fuchs). Zu jener Zeit war das in Estland gängig. Dann gab es noch die neureichen Esten, diejenigen welche sich in Spanien einen Nobeltitel und einen "verdeutschten" Namen gekauft hatten – Sie wollten nicht mehr Esten sein, sondern Deutsche aus dem baltischen Staaten !

    Zu Zeit von Hitlers grossem Ruhm hatte er alle baltisch Deutschen aufgerufen sich ihm anzuschliessen und dieses Gesindel ist ihm, fast Ausnahmslos gefolgt, schlussendlich konnten sie den Lohn ihrer Dummheit einkassieren. Jeder Este oder Litauer welcher glaubte Gebildet zu sein orientierte sich in Richtung Deutschland. Als dann die lettischen und estnischen Republiken proklamiert wurden, wollten diese Leute das Land regieren, Leute ohne Patriotismus, ja, ich sage ohne Patriotismus, ich leugne diesen Leuten das Recht ab sich Patrioten zu nennen. Ein Mann der die Nationalität seines eigenen Volkes verleugnet hat kann sich nicht anmassen dasselbe zu vertreten. Nachdem ich diese Bemerkung eingeflochten habe, finde ich, dass es für die Litauen und Esten das Beste währe wenn sie wieder unter russischer Kontrolle leben würden. Mit der Zeit würden diese Völker vielleicht lernen was Patriotismus ist, wie man denken spüren muss wenn man die Interessen seines Volkes wahren will.

    Das Dorf in dem meine Eltern wohnten war sehr gut gelegen, es gab einen Weiher wo man fischen konnte und einen sehr schönen Wald.

    Mein Onkel, der Bruder meines Vaters hat als Freund den Chef der berittenen Polizei, welcher mir geraten hatte in die Schweiz zu gehen, denn, wenn man mit der politischen Polizei zu tun gehabt habe, befäne man sich auf einer Liste und würde immer wieder verfolgt, bis man in Sibirien landete. Dieser Mann war in diesem Beruf und musste die russische Taktik kennen. Nach langem überlegen habe ich mich entschlossen in meinen alten Wohnort, Kurlan, zurückzukehren und zwar indem ich über Finnland Schweden und Deutschland ging.

    Ich konnte meinen Plan jedoch nicht ausführen, da ich wieder verhaftet wurde.

     

    Souvenirs pèle-mêle   - 10 -

     

    -  Was meinst Du, werden sie uns zu Essen geben ? 

     


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  • Samedi le 23 Janvier 2016

     

    10 heures sur mon balcon il fait 18°

     

    Souvenirs pèle-mêle  -9- 

    et voici un coup d'œil par ma fenêtre

     

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -9-

     

    Quatre semaines s'étaient écoulés depuis mon arrestation et toujours pas d'interrogatoire de la part des autorités, je commençais à me résigner à mon sort. Nous pimentions nos discussions de séquences d'humour macabre, ce qui valait mieux que de se laisser aller et de se poser continuellement des questions sur notre avenir. Nous nous familiarisions avec l'idée que nous allions être bannis en Sibérie, dans ce cas nous serions devenus fermiers. De penser qu'on pouvait être condamnés par un tribunal militaire a être passés par les armes ne nous épouvantait même plus. Nous en sommes convenus que ces méthodes étaient tout de même plus humaines que ceux du moyen-âge.

    En prévision des fêtes de Pâques nous avions commandé quelques friandises à l'hôtel. Nous avions garni la bouteille de limonade avec du papier aluminium récupéré sur les plaques de chocolat. Le jour de Pâques l'aide-gardien avait remarqué notre table décorée. Nous pensions lui faire plaisir en l'invitant à dîner, mais il refusait sous prétexte qu'il n'avait pas le temps.

    Nous n'avions aucune idée de ce qu'il en était du front de guerre. Un beau jour nous pouvions observer par notre petite fenêtre, qu'il y avait continuellement des avions qui se dirigeaient du côté du front, ce qui nous faisait supposer que la bataille avait repris. Nous avons même assisté quand un avion allemand avait été abattu, il glissait vers le sol, comme un oiseau blessé.Souvenirs pèle-mêle  -9-

    Un jour, M. était en train de se rouler des cigarettes, quand j'ai vu que le garde sur le mûr d'en face le visait, sans dire un mot je l'ai tiré parterre, ce qui lui a certainement sauvé la vie. M. était de grande stature et oubliait parfois qu'il ne devait pas se mettre dans la ligne de mire du gardien. M. m'avait remercié tout en ajoutant, peut-être ce ne serait pas si mal que ça, d'être surpris par la mort quand on ne s'y attend pas.

    On pouvait chercher de la lecture une fois par semaine à la bibliothèque de la prison, nous renoncions toutefois à lire ces livres sales et poisseux, d'un contenu insignifiant. Il y avait même une église de prison avec culte le dimanche matin, nous y allions uniquement par curiosité et pour passer le temps. A cette occasion j'ai demandé à M. s'il savait quelle chant d'église ne devait jamais être chanté dans une église. Il ne le savait pas, il ne devait pas être très familiarisé avec les chants d'église, sans quoi uil aurait dû savoir qu'il s'agissait du chant "C'est Toi oh mon Dieu qui m'a amené jusqu'ici dans Ta grande bonté" !

    Un jour nous avons constaté que les trains militaires se dirigeaient du front en direction de l'intérieur du pays, c'est donc la retraite ! Cela n'a pas duré longtemps pour que nous recevions l'ordre de nous préparer pour le départ. Nous n'avions pas beaucoup à préparer, sauf un coussin et une couverture pour chacun, choses que nous avions acheté auprès de la direction de la prison pour pouvoir dormir un peu mieux. Les services du dîner se trouvaient encore sur la table, nous les y laissions. Mon collègue M. possédait une boîte de salade de fruits, il les a pris avec-lui. Il régnait un tumulte sans pareille dans la prison, on entendait des portes qui s'ouvraient et se refermaient, des noms furent criés, il y avait aussi les nôtres. Cellule après cellule les  occupants sortaient et devaient défiler devant une table sur laquelle il y avait un amas de bracelet en fer, chacun de nous était décoré d'un de ces outils avant d'être amené dans la cour de la prison. Quand c'était notre tour nous constations que nous ne recevions pas de bracelets, cela me surprenait quelque peu. Plus tard on m'a mis au courant que des prisonniers provisoires politiques qui avaient une formation académique étaient dispensés de cette corvée, je ne sais pas si cela correspondait à la vérité ou pas.

    Dans la grande cour de la prison il n'y avait pas seulement les prisonniers de notre prison, mais ceux d'autres villes. Il régnait un bruit épouvantable, ce bruit provenait des chaînes avec lesquelles les mains et pieds des prisonniers étaient attachés, ainsi que des cris de commandement des gardiens et des cris d'un nouvel appel de contrôle des noms. 

    Au bout d'un heure nous étions prêts au départ. La colonne était composée de cinq rangs, je marchais à côté d'M. Avant de partir on a lu, à l'intention des soldats du convoi qui avaient pris position à gauche et droite de la colonne des prisonniers, les ordres suivants : ils devaient abattre avec leur sabre chaque prisonnier qui se baissait ou qui s'arrêtait. A l'intention des prisonniers il a été rappelé qu'ils n'avaient pas le droit de parler entre-deux, naturellement avec une nouvelle menace d'être abattu s'ils contrevenaient à ces ordres. Si ces gens avaient su combien on s'en fichait de ses ordres et menaces, (on était bien trop abrutis) ils auraient éventuellement proclamé d'autres punitions.  Sur la route en direction de la gare, M. a vu son vieux père sur le trottoir, il n'osait pas se faire reconnaître. Le front n'était pas bien loin, on entendait le tonnerre des canons, on voyait passer des transports de blessés, entre des draps blancs on voyait des corps humains et des taches rouges, on voyait beaucoup de choses mais aucune justice.

    Arrivés à la gare les prisonniers étaient formés en une longue chaîne et contrôlés une nouvelle fois, si jamais il en manquait un… Le train était composé d'environs 80 wagons marchandise, chaque wagon devait contenir 30 personnes, plus 4 soldats. Dans notre wagon nous étions 32 prisonniers enchaînés et 6 personnes en civil, le collègue M, ma petite personne, un juge de paix, un curé, 1 propriétaire de brasserie et un commerçant ainsi que des accompagnants composés de 4 soldats armés.

    L'état prenait vraiment soin de ses chers enfants, il leur fournissait une garde armée qui veillait à leur sécurité… nous pouvions donc dormir tranquillement.

    En cours de route nous avons constaté que chaque prisonnier avait reçu au départ quelques pains ainsi qu'une gamelle avec des services, avantage qui ne nous était pas acquis, du fait que nous achetions notre nourriture à l'hôtel nous ne figurions pas sur la liste du chef de cuisine de la prison. Notre dernier repas était le dîner à la prison, depuis plus rien. Il ne fallait pas songer à dormir, le wagon était trop petit pour permettre à tous de s'étendre parterre. Une grande partie était donc obligé de se tenir assis, cela nous rappelait encore plus vivement notre faim que si nous avons pu dormir. Le voyage de M. à Moscou avait duré 6 jours. Notre long convoi avait dû s'arrêter plusieurs fois par jour, en pleine campagne, sur une voie d'évitement, pour permettre à des trains militaires de passer.

    Dans les gares où il y avait une cuisine militaire, les prisonniers pouvaient recevoir une soupe chaude à la viande, nous par contre pas, nous n'avions pas de gamelle. Uniquement la boite de conserve, qui contenait la salade de fruits, pouvait nous servir de récipient. Aussi nous nous décidions de partager entre nous le contenu. Pendant ces six jours, nous avions pour toute nourriture la boîte de salade de fruits, ainsi qu'un demi litre de potage (à partager entre nous deux). Les trois premiers jours de cette cure d'amaigrissement par la faim furent les plus pénibles, ensuite nous nous y sommes habitués, nous fumions un peu plus, pour oublier la faim. Par chance nous avions pu acheter, avant de partir 250 cigarettes.

    Plus nous nous approchions de Moscou, plus le soleil tapait durement sur le toit en tôle de notre wagon, la chaleur devenait insupportable, mais il fallait la supporter, on s'habituait à ça aussi. Les lucarnes du wagon de marchandise avaient beau être ouvertes en permanence, cela ne contribuait en rien à rendre la température plus supportable.

    60 à 70 km avant Moscou le train s'est arrêté brusquement et on entendait des coups de fusils et des cris, un officier courrait le long du train en ordonnant de fermer les lucarnes d'aération. Quand le train s'est remis en route nos gardiens nous ont dit que quatre prisonniers avaient sauté par la lucarne d'un wagon quand le train roulait. A la fin du train il y avait un wagon à ridelles, sur lequel des prisonniers de guerre autrichiens servaient de gardes, c'est eux qui avaient tiré sur les fuyards. Ils n'en avaient touché aucun, ou n'avaient pas voulu les toucher.

    Notre voyage était insupportable jusqu'à maintenant, depuis que les lucarnes étaient fermées il l'était devenu encore plus, elles avaient quand-même laissé entrer un peu d'air. 

    Enfin nous étions arrivés au but, le train était arrêté à la gare aux marchandises de Moscou.  La place de la gare était sous surveillance militaire, tous les occupants des wagons devaient s'aligner sur la place, à côté du train pour un nouveau contrôle d'identité. Ils voulaient constater combien de prisonniers manquaient, puisqu'il y en a qui avaient sauté du train.  Après deux pénibles heures d'attente, et après lecture des ordres de comportement, la longue file grise s'est mise en route. Aux courbes de la route je pouvais constater qu'il y avait beaucoup de femmes parmi les prisonniers, certainement soupçonnées d'espionnage. Un des prisonniers qui marchait devant nous avait perdu en cours de route une des ses chaussures, il n'osait pas se baisser pour la ramasser, il était obligé de continuer pied nu sur les pavés brûlants. Notre but était la grande prison centrale de Moscou, ou il y avait place pour des milliers de prisonniers. C'est depuis cette prison centrale que partaient les déportations pour la Sibérie. Sur le terrain de cette prison il y avait même une grande église réservée aux prisonniers. Dans le grande halle de réception j'ai perdu de vue le collègue M. je ne l'ai jamais revu, nous avions pourtant échangé nos adresses, a t-il été banni ou même fusillé, je ne connais pas son destin.

    Dans la grande halle de la prison tous les prisonniers étaient contrôlés, même leurs cigarettes étaient cassées pour contrôler s'ils ne contenaient pas quelque chose d'interdit. Par chance je voyais passer l'aide gardien que je connaissais et je lui demandais d'intervenir pour qu'on ne casse pas mes cigarettes, ce qu'il avait effectivement obtenu.

    On m'a mis, avec deux frères, les barons R. dans une cellule prévue pour deux , pour le troisième occupant il y avait une paillasse. Même en prison ces barons au sang bleu estimaient qu'il fallait observer une politique de classes… l'un demandait à l'autre : "Harald de quel côté préfères-tu dormir, en indiquant les deux lits. J'ai fait remarquer à ces Messieurs les barons, qu'ici il n'existait plus de différence de classes, et qu'il était plus équitable que chacun d'entre nous utilise la paillasse à tour de rôle afin que chacun puisse apprendre à connaître les avantages de la paillasse. 

     

    Souvenirs pèle-mêle  -9-

     

     

     

    Samstag, den 23. Januar 2016

     

    10 Uhr auf meinem Balkon hat es 18°

    Souvenirs pèle-mêle  -9-

    und hier ein Blick aus meinem Fenster

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -9-

    Gemischte Erinnerungen  -9- 

     

    Vier Wochen waren schon vergangen seit meiner Verhaftung und ich bin immer noch nicht vorgenommen worden, ich beginne mich in mein Schicksal zu resignieren. Wir würzten unsere Gespräche mit makabren Witzen, was immer noch besser war als ständig über unsere Zukunft zu studieren. Wir gaben uns damit ab, dass wir nach Sibirien verbannt werden und dort Farmer würden. Zu denken, dass wir von einem Militärgericht verurteilt und hingerichtet würden entsetze uns nicht einmal mehr. Wir sind übereingekommen, dass diese Methoden immer noch humaner waren als diejenigen vom Mittelalter.

    Für Ostern hatten wir im Hotel einige Gute Sachen bestellt. Wir hatten die Limonadenflasche mit Silberpapier das wir von Schokoladetabletten her hatten. Am Ostersonntag hatte der Wärter unsern dekorierten Tisch beachtet. Wir wollten ihm eine Freude machen und hatten ihn zum Essen eingeladen, aber er sagte dass er keine Zeit habe…

    Wir hatten keine Idee wie es an der Kriegsfront aussah. Eines Tages sahen wir durch unser kleinem Fenster, dass immer wieder Flugzeuge in Richtung der Front flogen, was wahrscheinlich bedeutete, dass die Kämpfe wieder zugenommen hatten. Wir konnten sogar beobachten wie ein Flugzeug getroffen und langsam, wie ein verletzter Vogel zu Boden geleitete. Souvenirs pèle-mêle  -9-

    Eines Tages rollte sich "M" eine Zigarette beim Fenster und ich sah dass der Wächter auf der Mauer auf ihn zielte. Ohne ein Wort zu sagen, habe ich ihn zu Boden gerissen, was ihm sicher das Leben gerettet hatte. "M" war von grosser Statur und vergass hin und wieder, dass er sich nicht vors Fenster stellen durfte. "M" hatte sich bedankt, fügte aber bei, dass es vielleicht nicht schlechter währe, vom Tod überrascht zu werden, wenn man gar nicht daran dachte.

    Einmal in der Woche konnte man Lektüre in der Gefängnisbibliothek holen. Wir verzichteten aber diese schmutzigen Bücher, von unbedeutendem Inhalt zu lesen. Es gab sogar eine Gefängniskirche mit Kultus am Sonntagmorgen, wir gingen auch hin, einzig aus Kuriosität und zum Zeitvertreib. In diesem Zusammenhang frug ich "M" welches Lied wir in einer Kirche nicht singen sollten. Er wusste nicht, auch erklärte ich ihm, dass es sich um folgendes handelt: Du, oh mein Gott hast mich, in Deiner grossen Liebe bis hierher geführt!"

    Eines Tages stellten wir fest, dass alle Züge in Richtung Landesinnere fuhren, es ist also Rückzug ! Es dauerte nicht lange bis auch wir den Rückzug begannen. Wir hatten nicht viel vorzubereiten, ein Kissen, eine Wolldecke für jeden, Sachen die wir bei der Gefängnisdirektion gekauft hatten um ein wenig besser schlafen zu können. Das Besteck befand sich noch auf dem Tisch, wir liessen es dort liegen. "M" besass eine Büchse Fruchtsalat die er natürlich mitnahm. Es herrschte ein riesen Tumult, man hörte Türen öffnen und zuknallen, Namen wurden aufgerufen. Auch unserer. Aus einer Zelle nach der anderen mussten die Inhaftierten rauskommen und vor einem mit eisernen Armbänder beladenen Tischen vorbei ziehen und je ein solches beziehen und dann in den Hof gehen. Als wir daran kamen erfuhren wir mit Erstaunen dass wir keines bekamen. Später hatte man mir erklärt, dass politische, provisorische Häftlinge welche akademisch geschult waren nicht angekettet werden durften, ich weiss nicht ob dies der Wahrheit entspricht.

    Im grossen Hof des Gefängnisses waren nicht nur wir, sondern auch Gefangeneaus anderen Landesgegenden. Es herrschte ein entsetzlicher Lärm, dieser Lärm stammte von den Ketten an denen de Gefangenen angeschnallt waren, aber auch von den ununterbrochenen Abrufen der Namen zwecks irgend einer Kontrolle.  

    Nach einer Stund waren wir bereit zum Abzug. Die Abzugskolone bestand aus fünf Rängen, ich marschierte neben "M". Vor dem Abgang wurde den bewachenden Soldaten die rechts und links der Kolone aufgestellt waren, folgende Order vorgelesen: Sie müssen mit ihrem Säbel jeden Gefangenen der sich duckte oder der anhielt niederschlagen. Den Gefangenen wurde wiederholt, dass sie untereinandr nicht sprechen durften, natürlich mir erneuter Drohung niedergemetzelt zu werden. Wenn diese Leute gewusst hätten wie uns diese Order und Drohunge egal wahren, (wir waren dazu viel zu amorph) hätten sie eventuell andere Strafen vorgesehen… Auf dem Weg zum Bahnhof sah "M* seinen alten Vater auf dem Trottoir, er traute sich nicht ihm ein Zeichen zu geben. Die Front musste nicht sehr weit entfernt sein, man hörte das Donnern der Kanonen, man sah Verletztentransporte, zwischen den weissen Tüchern mit roten Flecken. Man sah vieles, nur keine Gerechtigkeit.

    Am Bahnhof angelangt mussten die Gefangenen eine ange Kette bilden damit ein neues Mal kontrolliert werden konnte ob niemand fehlt… Der Zug bestand aus ca. 80 Güterwagen à je 30 Personen plus 4 Soldaten. In unserem Wagen waren wir 32 angekettete Gefangene und 6 Zivilpersonen: "M" und meine Wenigkeit, ein Richter, ein Pfarrer, ein Brauereibesitzer, ein Geschäftsmann und die 4 bewaffneten Soldaten.

    Der Staat hegte seine Kinder wirklich gut, er gab ihnen sogar bewaffnete Leibwächter die sich um ihre Sicherheit kümmerten, wir konnten auf beiden Ohren schlafen.

    Unterwegs stellten wir fest, dass jeder Gefangene vor der Abfahrt einige Brote und eine Gamelle mit Besteck. Da "M" und ich unser Essen aus dem Hotel bezogen, figurierten wir nicht auf der Liste der Gefängnisküche. Unser letztes Essen war im Gefängnis, seither nichts mehr. Schlafen konnte man auch nicht, der Wagen war zu klein dass alle liegen konnten. Ein Grossteil war also gezwungen zu stehen oder zu sitzen, dadurch mussten wiur noch mehr an unseren Hunger denken. Die Reise von M. bis Moskau dauerte 6 Tage. Unser langer Zug musste jeden Tag mehrmals anhalten um Militärzüge vorbei gehen zu lassen.

    In den Bahnhöfen wo eine Militärküche installiert waren, konnten die Gefangenen eine warme Suppe mit Fleisch fassen, aber nur wenn man deine Gamelle hatte. Somit entschlossen wir uns den Fruchtsalat zu essen, damit wir dann die Fruchtsalatbüchse zum fassen der Suppe benützen konnten. Während diesen sechs Tagen hatten wir somit mur einen halben Liter Suppe pro Tag den wir unter uns zwei teilen mussten. Während den drei ersten Tagen war diese - durch Hunger aufgezwungene - Abmagerungskur am mühsamsten, dann gewöhnte man sich daran, wir rauchten etwas mehr um den Hunger zu vergessen. Zun Glück hatten wir vor der Abfahrt 250 Zigaretten kaufen können.

    Um so mehr wir uns Moskau näherten, um so härter schlug die Sonne auf das Blechdach unseres Wagens. Man musste es ertragen, die Hitze wurde fast unerträglich aber auch an das gewöhnte man sich. Obschon die Luken ständig offen waren konnte die Temperatur nicht erträglicher werden.

    Souvenirs pèle-mêle  -9-60 à 70 Km vor Moskau stoppte der Zug plötzlich, man hörte Schüsse und Schreie, ein Offizier sprang dem Zug entlang und befahl die Lüftungsluken zu schliessen. Als der Zug wieder weiterfuhr, tagten unser Wachen, dass 4 Gefangene aus dem fahrenden Zug, aus einer Luke gesprungen seien. Am Ende des Zuges war ein offener Wagen auf dem österreichische Gefangene als Wache fungierten, diese hatten auf die fliehenden geschossen. Sie hatten aber niemand getroffen oder nicht treffen wollen

    Unsere Reise war bisher unerträglich, ist es aber noch mehr geworden seit die Luken geschlossen waren, als sie offen waren gaben sie doch ein wenig Luft.  

    Endlich sind wir am Ziel angelangt, der Zug hat am Güterbahnhof von Moskau angehalten. Der Bahnhofplatz war unter militärischer Kontrolle, alle Gefangenen mussten aaussteigen und sich neben dem Zug aufstellen zwecks einer neuen Identitätskontrolle. Sie wollten feststellen wieviel Gefangene fehlten da ja welche aus dem Zug gesprungen waren. Nach zwei unangenehmen Stunden mit erneuter Deklamation der Verhaltungsorder, setzte sich die lange Kolonne in Bewegung. In den Kurven konnte ich feststelen, dass sich auch viele Frauen unter den Gefangenen befanden, Souvenirs pèle-mêle  -9-wahrscheinlich unter Spionageverdacht, Einer der Gefangenen die vor uns marschierte, hatte unterwegs einen Schuh verloren, er wagte es aber nicht sich zu bücken, er war gezwungen Barfuss auf den heissen Pflastersteinen weiterzugehen. Unser Ziel war das grosse Zentralgefängnis von Moskau wo Platz für tausende von Gefangene war. Von diesem Gefängnis aus gingen die Abtransporte nach Sibirien. Auf dem Boden dieses Gefängnisses gab es sogar eine grosse, für die Gefangenen reservierte Kitrche. Im grossen Empfangssaal habe ich "M" aus den Augen verloren. Ich habe ihn nie wiedergesehen, obschon wir unsere Adressen ausgetauscht hatten. Ist er verbannt worden oder sogar erschossen, ich kenne sein Los nicht.

    In dieser grossen Halle wurden alle Gefangenen kontrolliert, sogar ihre Zigaretten wurden zerbrochen um zu schauen ob sich nichts verbotenes drinnen befand. Zum Glück sah ich einen Wächter der mich kannte, er konnte es erreichen, dass meine Zigaretten nicht kaput gemacht wurden.

    Man steckte mich in eine Zweierzelle, mit zwei Brü
    dern, die Barone "R", für den dritten gab es eine Strohmatte. Sogar im Gefängnis glaubten diese blaublutigen Barone sie müssen ihre Klassenpolitik beibehalten. Der einte sagte zum anderen, indem er auf die beiden Bette wies: "Harald, auf welcher Seite willst Du schlafen" ? Ich machte diesen beiden Barone klar dass es hier keine Klassendifferenz mehr gibt und dass es gerechter sei wenn jeder von uns drei, einer nach dem anderen sich von den Vorzügen der Strohmatratze überzeugen könne

     

    Souvenirs pèle-mêle  -9-

     

    Gruss aus Russland

     

     

     

     


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  • Mardi le 19 Janvier 2016

     

    10h25 sur mon balcon il fait 0°

    Souvenirs pèle-mêle  -8-  

    et voici le coup d’œil par ma fenêtre

     

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -8-

     

     

    Arrivé à la prison, ce fut la visite corporelle, on devait remettre tout ce qu'on avait en poche, au bureau de la prison, c'est à dire on m'avait tout pris, ce qui est plus juste comme description.

    En tant que, sois-disant prisonnier politique provisoire, on avait le droit de commander ses repas au dehors.Souvenirs pèle-mêle  -8-

    Quand toutes les formalités étaient terminées on m'avait présenté ma "chambre", une cambuse étroite, lugubre, une toute petite fenêtre à la hauteur du plafond, garni de rideaux suédois (c'est ainsi que l'on surnomme les barreaux). Un lit en fer était fixé au mur avec des charnières, le jour il était rabattu avec le matelas contre le mur et cadenassé. Il y avait aussi une petite table avec un tabouret. Un bidon en fer, avec un couvercle en bois,servait de toilettes, les occupants devaient chaque matin les vider et nettoyer personnellement. Les prisonniers politiques provisoires n'étaient pas astreints à ce travail, ni au nettoyage de leur cellule, c'est d'autres prisonniers qui devaient le faire.

    Dans la solitude de ma cellule j'ai souvent pensé aux paroles de mon maître d'école, quand il nous disait, entre autre, "il n'y a que les coupables qui sont mis en prison et pas des innocents" disait-il cela par ignorance ou bien faisait-il sciemment de la propagande pour l'état ? Je ne me souviens plus en quelle année, le ministre de l'instruction avait été assassiné par un étudiant inconnu, immédiatement le Gouvernement a mis en scène une véritable terreur de'arrestations suite à quoi tous les prisons débordaient d'étudiants, mon maître d'école ignorait-il cela ? C'est du temps que j'allais à l'école que cela c'est passé.

    La vue par la fenêtre de ma cellule était des plus modestes. Sur la droite on voyait une partie du toit du bâtiment voisin, ensuite un mure d'enceinte sur lequel un gardien armé veillait, et au loin on pouvait apercevoir, de l'autre côté de la rivière, un petit bout de la voie des chemins de fer. En grimpant sur le tabouret on voyait un peu plus, mais cela nous était strictement interdit. Le garde sur le mur avait ordre de tirer sans avertissement . Le gardien racontait qu'une fois, un prisonnier, qui était coiffeur, avait tressé une chaîne avec des cheveux humains,  il était tellement occupé à tresser, pour mieux voir il était monté sur le tabouret, on l'avait trouvé mort dans sa cellule, la tête trouée pat une balle du gardien ! Il avait interrompu son travail pour toujours.

    Un jour j'ai constaté qu'il n'y avait pas que les hommes qui pouvaient être sans cœur, ça existait aussi parmi les oiseaux inoffensifs.

    Un moineau s'était installé confortablement dans un nid Souvenirs pèle-mêle  -8- d'hirondelles pour couver dans cette maisonnette toute prête ses œufs.  Les hirondelles, véritables propriétaires des lieux, étaient-elles pas encore rentrés du sud, ou bien autre chose les avait-il empêché de reprendre possession de leur maison, toujours est-il que le couple de moineaux occupait les lieux et selon l'habitude des moineaux cela était accompagné d'un joyeux concert. Quand on est obligé de rester tout seul dans une cellule, on reçoit, comme l'aveugle, une oreille plus fine.  Tous les jour j'observais de loin ce couple de moineaux, quand un jour j'ai dû assister à quelque chose d'extraordinaire,  les propriétaires du nid étaient revenus et tentaient d'en chasser les intrus, sans y parvenir. La maman moineau, en train de couver, ne se laissait pas distraire par le bruit que faisaient les hirondelles. Les hirondelle ne cessaient pas de voler autour de leur nid et piquaient de temps en temps avec leur bec contre l'ouverture de ce dernier. Ouverture par laquelle le tête de la maman moineau apparaissait. Plus tard j'ai constaté que ce n'était pas un seul couple d'hirondelles mais toute une horde qui était en train de colmater l'ouverture, c'est à dire la porte d'entrée du nid. C'est le changement de couleur de la partie que les hirondelles étaient en train de construire qui n'avait rendu attentif à ce qu'ils faisaient. C'est une bien cruelle punition que les hirondelles avaient inventé pour se venger, elles emmuraient tout simplement le moineau vivant, puisqu'il refusait de quitter le nid ! Combien n'aurai-je pas aimé intervenir pour venir en aide au pauvre moineaux, mais moi aussi j'étais prisonnier, mais pas encore emmuré.

    Le matin, un hôtel me faisait apporter le petit déjeuner, tout comme le dîner et le souper, évidemment à mes frais. Pendant la journée on devait se promener dans la cour rectangulaire pendant un quart d'heure. On devait marcher en cercle, sans parler aux autres détenus, un gardien se baladait au milieu du cercle et veillait à ce que personne ne transgresse cette interdiction.

    Souvenirs pèle-mêle  -8- Du fait que nous n'avions pas le droit de nous raser nous mêmes, c'est un autre détenu qui officiait comme barbier, nous pouvions le demander une fois par semaine. C'était un polonais qui était détenu pour fabrication de fausse monnaie qui jouait au coiffeur.

    Comme je me trouvais dans une cellule à une seule place, les journées semblaient bien plus longues que si j'avais été dans une cellule à plusieurs. Lors d'un des contrôles périodiques j'ai demandé à un aide surveillant que je connaissais de m'attribuer un compagnon de cellule, mais pas n'importe qui, quelqu’un qui correspondait à mon niveau.

    Quelques jours plus tard ce fut chose faite, j'avais un Souvenirs pèle-mêle  -8- compagnon, le gardien l'avait amené, avec une paillasse pour couchage. Mon collègue de captivité marchait continuellement de la porte vers la fenêtre, aller et retour, il gémissait et s'agrippait à sa tête, ouvrait le bouton de son col et le refermait nerveusement au bout d'un moment. Ses chaussures et ses habits étaient dans un triste état, comme ceux d'un vagabond.

    Finalement je regrettais presque d'avoir demandé un compagnon pour être moins solitaire. Ce bonhomme m'était des plus antipathique de par son comportement. Il continuait inlassablement sa marche, aller – retour. Il balbutiait des mots incompréhensibles, finalement, n'y tenant plus, je lui disais en russe qu'il tard et que c'était le moment de dormir, s'il ne le pouvait pas qu'il prenne au moins égard à son compagnon de cellule. Sur quoi il s'est jeté sur sa paillasse et s'est tenu tranquille. Le lendemain matin il s'était quelque peu calmé. Nous nous sondions mutuellement pour savoir qui était qui. Au cours de cette curieuse manière de faire connaissance j'ai découvert que nous nous connaissions déjà, pas personnellement mais par correspondance. Lui aussi travaillait sur un grand domaine en tant que forestier.

    Souvenirs pèle-mêle  -8- Collègue M. m'a raconté son histoire, et ses suppositions pour quelle raison on l'avait arrêté, Comme chez moi, chez ui aussi tout le monde s'est enfoui à l'approche de la guerre. Comme moi, M. s'était résolu de ne pas s'enfouir et de rester. En prévision de cela il s'était construit un refuge dans la réserve d'animaux sauvages. Il avait prévu qu'en cas d'urgence il pouvait s'y réfugier et laisser passer la guerre sans y être mêlé. Il y avaient apporté les choses les plus nécessaire tel que draps, literie, habits nourriture etc. Chaque nuit il dormait dans ce refuge, il ne voulait pas être surpris par la guerre en dormant dans son lit, sans possibilité de fuite. Quand un jour, ses provisions de viande était arrivée au bout, il s'était décidé d'abattre un cerf de la réserve. Il en avait dépisté un et l'avait raté avec un premier tir, il ne pouvait pas tirer une deuxième fois, la bête avait disparue.

    "M" pensait en lui-même, si je ne suis pas arrivé à mes fins cette fois, j'y parviendrais demain… Il n'en avait plus l'occasion, le lendemain on l'avait arrêté. L'officier de police lui avait demandé s'il possédait des armes, si oui il devait les montrer. Quand il a contrôlé le fusil de chasse et avait constaté qu'il avait servi récemment, il avait arrêté "M".

    On le soupçonnait d'avoir tué un cosaque russe, cosaque qu'on avait trouvé à une distance d'environs 2 km sur la grande route. Le calibre de la munition de son arme correspondait à celle qui avait tué le cosaque. "M" était dans l'impossibilité de prouver son innocence.

     

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -8-

     -   Masha, ich Dir neue Frau vorstellen, Regierung hat mir geschenkt zur Fortpflanzung, du schlafen jetzt mit Hühner !  

     

     

     

    Dienstag, den 19. Januar 2016 

    10h25 auf meinem Balkon hat es 0°

    Souvenirs pèle-mêle  -8-  

    und hier ein Blick aus meinem Fenster :

     

     

     

    Gemischte Errinnerungen  -8- 

     

    Im Gefängnis angelangt war als erstes die Leibesvisite, man musste alles im Büro abgeben was wir auf uns hatten, man hat mir alles weggenommen ist der richtige Ausdruck.

    Als sogenannten politischer provisorischer Gefangener hatte man das Recht sein Essen von ausserhalb des Gefängnisses kommen zu lassen.

    Als alle Formalitäten beendigt waren zeigte man mir mein "Zimmer", ein schmales, düsteres Loch, ein ganz kleines Fenster, ganz oben an der Decke, mit schwedischen Gardienen (Gitter). An der Wand, mit Scharnieren festgemacht, ein eisernes Bett, tagsüber war es zusammengeklappt an der Wand mit einem Vorhängeschloss. Es hatte auch einen kleinen Tisch und einen Hocker. Ein eiserner Kübel mit einem Holzdeckel diente als WC, die "Bewohner" mussten denselben jeden Morgen selber leeren und reinigen. Die politischen, provisorischen Gefangenen mussten dies nicht tun, andere Gefangene mussten es für sie tun, wie auch das reinigen der Zelle.  

    In der Einsamkeit meiner Zelle musste ich an die Worte meines Schullehrers denken, er sagte uns unter anderem "Es werden nur Schuldige ins Gefängnis gesteckt keine Unschuldige" sagte er dies aus Ignoranz oder machte er bewusste Propaganda für den Staat ? Ich erinnere mich nicht mehr wann, wurde der Instruktionsminister von einem unbekannten Studenten ermordet, sofort hatte die Regierung eine wahre  Schreckensherrschaft inszeniert, mit Massenverhaftungen, die Gefängnisse waren mit Studenten überfüllt, es war als ich zur Schule ging. Wusste mein Lehrer dies nicht ?  

    Die Sicht aus meinem Fenster war sehr Bescheiden. Rechts sah ich einen Teil des Daches vom Nachbarhaus und dahinter die Umfriedungsmauer auf welcher ein bewaffneter Wärter Wache hielt.  Im Weiten konnte man, auf der anderen Seite des Fluses ein kleines Stück der Eisenbahnlinie sehen. Wnn man auf dedn Hocker kletterte sah man etwas mehr, dies war uns aber streng verboten. Der Wärter auf der Mauer hatte Befehl ohne Mahnung zu schiessen. Der Wächter hat uns erzählt, dass einmal ein Gefangener der den Coiffeur spielen musste, mit menschlichen Haaren eine Kette bastelte und dazu immer wieder auf den Hocker stieg, eines Tages tot in seiner Zelle gefunden worden, der Kopf von einer Gewehrkugel durchbohrt ! Er hatte seine Arbeit für immer aufgegeben.  

    Eines Tages hatte ich erfahren, dass nicht nur die Menschen Herzlos sein konnten, auch unter den harmlosen Vöglein gibt es sowas.Souvenirs pèle-mêle  -8-

    Ein Spatz hatte sich einem Schwalbennest niedergelassen um seine Eier zu brüten, glücklich dieses fix fertige Haus gefunden zu haben. Die Schwalben, Besitzer dieses Nestes sind wahrscheinlich noch nicht aus dem Süden zurückgekommen oder sind Unterwegs aufgehalten worden. Wie dem immer sei, ein Spatzenpaar hatte es sich gemütlich gemacht, laut Gewohnheit der Spatzen war dies von einem fröhlichen Geschnatter begleitet. Wenn man gezwungen ist tagelang allein in einer Zelle zu sein, entwickelt sich das Gehör so dass man jedes geringste Geräusch hört.  Seit Tagen beobachtete ich das Spatzenpaar von weitem, als ich eines Tages etwas ausserordentliches erleben musste, die Besitzer des Nestes waren zurückgekommen und versuchten die Eindringlinge zu verscheuchen. Die Mutter Spatz war am brüten und lies sich vom Lärm der Schwalben nicht stören. Die Schwalben flogen ununterbrochen um ihr Nest und stechen immer wieder mit dem Schnabel gegen den Eingang. Eingang an dem der Kopf der Mutter Spatz erschien. Später habe ich festgestellt, dass nicht nur ein Paar Schwalben sondern eine ganze Horde die den Nesteingang zupflasterten. Es ist eine sehr grausame Strafe welche die Schwalben erfunden hatten um sich zu rächen, sie sperrten den Spatzen ganz einfach lebend ein! Wie gerne hätte ich eingegriffen um den armen Spatzen zu helfen, aber auch ich bin eingeschlossen, abe noch nicht eingemauert…  

    Am Morgen, zu Mittag und am Abend brachte mir das Hotel mein Essen, natürlich auf meine Kosten. Jeden Tag mussten wir während einer Viertelstunde im rechteckigen Hof im Kreis marschieren. Wir durften nicht mit den Nachbaren sprechen, ein Wächter war mitten im Kreis und passte auf dass niemand diesem Verbot zuwider handelte.

    Da wir nicht das Recht hatten uns selber zu rasieren, musste ein anderer Gefangener den Barbier spielen. Es war ein Pole welcher wegen Falschgeld Herstellung inhaftiert war.

    Da ich in meiner Zelle allein war, ging die Zeit viel langsamer vorbei als wenn wir mehrere gewesen wären. Anlässlich einer periodischen Kontrolle hatte ich einem Wächter gefragt, ob es nicht möglich wäre einen Zellengenossen zu erhalten, aber nicht irgendeinen, sondern einen mit dem man reden könne.  

    Einige Tage später bekam ich einen Zellengenossen. Der Wächter hat ihn hereingebracht, mit einer Matratze auf dem Buckel. Mein neuer Gefangenschafts Kollege marschierte ständig von der Türe zum Fenster, hin und her, er wimmerte und hielt sich am Kopf, öffnete und schloss ständig seinen Hemdkragen. Seine Schuhe und Kleider waren in einem traurigen Zustand, wie diejenigen eine Vagabunden.  

    Schlussendlich bereute ich fast einen Compagnon verlangt zu haben um weniger allein zu sein. Dieser Kerl war mir wegen seinem Benehmen sehr antipathisch. Er hörte nicht auf hin und her zu gehen. Er stammelte ständig unverständliche Worte, schlussendlich hielt ich's nicht mehr aus und sagte ihm auf russisch, es sei Zeit zum schlafen, wenn er nicht schlafen könne soll er doch auf seinen Zellengenossen aufpassen. Da hat er sich auf seine Matratze gestürzt und ist ruhig geblieben. Am anderen Morgen hatte er sich etwas beruhigt. Wir sondierten uns gegenseitig um zu erfahren, wer wer ist… Während dieser komischen Art Bekanntschaft zu schliessen, erfuhr ich, dass wir uns kannten, nicht persönlich, aber  durch Korrespondenz. Auch er arbeitete auf einem grossen Gut als Förster.

    Kollege "M" hat mir seine Geschichte erzählt und seine Annahme weshalb er verhaftet worden sei. Wie bei uns ist bei ihm alles geflüchtet als die Kriegsfront sich näherte. Wie ich hatte "M" beschlossen nicht zu fliehen, da zu bleiben. Vorsichtig hatte er für sich in der Wildreserve eine Hütte gebaut. Er hatte vorgesehen dass er sich im Notfall dort verstecken könnte und den Krieg vorbeziehen zu lassen ohne davon erfasst zu werden. Er hatte in seiner Hütte eine Reserve der notwendigsten Sachen wie Esswaren, Kleider, Bettwäsche usw. angelegt. Jede Nacht schlief er in seiner Hütte, er wollte nicht in seinem Bett, ohne Fluchtmöglichkeit, überrascht werden. Als eines Tages seine Fleischreserve ausgegangen war, entschloss er sich einen Hirsch zu schiessen. Er hatte einen gesichtet und hatte ihn aber mit dem ersten Schuss verpasst und kam nicht mehr dazu ein zweites Mal zu schiessen, der Hirsch war verschwunden. Er sagte sich, "Wenn nicht heute, so werde ich ihn Morgen erfassen"… er kam nicht mehr dazu, am folgenden Morgen ist er derjenige der gefasst wurde…  Der Polizeioffizier der in gefasst hatte fragte ihn ob er eine Waffe habe, er hatte ja gesagt und musste sie zeigen. Natürlich sah der Offizier sofort, dass damit vor kurzem geschossen worden war, auch hatten sie ihn verhaftet.

    Man verdächtigte ihn einen russischen Kosaken, den man in ungefähr 2 Km von seinem Versteck entfernt gefunden hatte, erschossen zu haben. Das Kalliber der Munition entsprach demjenigen seines Jagdgewehrs, M war nicht in der Lage seine Unschuld zu beweisen…  

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -8-


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  • Vendredi le 15 janvier 2016 

    11 heures sur mon balcon il fait 3°

    Souvenirs pèle-mêle  - 7 -  

    et voici le coup d'œil par ma fenêtre

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -7-    

    Suite du récit de mon père

     

    Arrestation camouflée

    Un jour je me suis décidé de faire une cavalcade dans les bois, aller voire ce que devenait le dernier des 12 gardes de chasses, le vieux "M", qui ne s'était pas enfoui. Je l'ai trouvé en bonne santé, dans son poulailler en train de nourrir ses poules.

    On n'avait pas à craindre de braconniers, pour le moment il n'y en avait pas de signalé dans le coin, et si on en rencontrait un, cela aurait certainement était un soldat, contre lequel on ne pouvait pas intervenir, on pouvait tout au plus regarder et laisser faire.Souvenirs pèle-mêle  - 7 -

    Après le dîner, que je prenais de nouveau dans mon appartement, je faisais une sieste car depuis quelques nuits je n'arrivais pas à dormire. Subitement des coups frappés à ma porte me réveillèrent. Quand j'ai ouvert la porte je me suis trouvé en face d'un officier de police, qui s'est présenté et m'a dit qu'il devait faire des investigations au sujet des pillages qui avaient eu lieu ici, qu'il serait bon que je l'accompagne à "T", où se trouvait le commandement. En tant que mandataire du prince je devais y paraître personnellement. Comme il constatait que je portais des pantalons de cavalier, il me demandait si je voulais faire les 23 km à cheval, sur quoi je lui répondais que cela m'était égal, sur quoi l'officier de police me disait qu'il préférait si nous y allions en char, que cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas quitté sa selle. Alors je donnais l'ordre au petit garçon d'écurie d'atteler deux des vieux chevaux et je disais au menuisier de nous servir de cocher. J'avais donné au tanneur à "T" 8 belles peaux de renard pour qu'il les tanne, comme l'occasion se présentait d'aller les chercher, je pris dans le coffre-fort 50 Roubles et nous nous mettions en route. L'officier de police était assis à mes côtés et 6 soldats policiers suivaient à cheval. Quand je me suis retourné j'ai vu mon Treff qui courrait derrière nous  J'ai fait arrêter le char et j'ai donné l'ordre à Treff de retourner à la
    maison. D'habitude Treff était très obéissant, mais aujourd'hui il avait de la peine d'obéir. Le trajet s'est passé assez silencieusement, l'officier de police était devenu avare de ses paroles, ce que j'attribuais à la fatigue.

    Quand je lui ai offert une cigarette, il l'a accepté avec remerciements et l'a mise dans sa boîte de cigarettes et a allumé une des siennes, était-ce intentionnellement ou préférait-il fumer sa propre marque ?

    Arrivé à "T" on est entré dans la cour du bâtiment officiel. J'ai demandé au cocher de nourrir les chevaux qu'on allait rentrer à la maison dans 2 à 3 heures. J'ai pénétrai à l'intérieur du bâtiment où l'on me pria d'attendre dans la salle d'attente et on m'y abandonna. Subitement une impression d'emprisonnement me submergea et quand, par la fenêtre je voyais un avion je souhaitais qu'il atterrisse devant ma fenêtre et qu'il m'emporte au loin… 

    J'attendais depuis plus de ¾ d'heures et ma patience arrivait au bout, je sortais dans le couloir et je constatais qu'il y avait une garde avec un fusil muni d'une baïonnette, à nouveau cette sensation d'être prisonnier m'envahit… pourtant il n'y avait aucune raison, on m'avait prié bien poliment de bien vouloir venir en ville afin d'y mettre les événements sur protocole. Quand j'ai demandé au soldat de garde où se trouvait la chancellerie, il m'a dit que je n'avais qu'à attendre, on m'appellerait. Encore une ½ heure s'était écoulée quand la porte s'est ouverte et un monsieur en uniforme est apparu, il tenait un petit billet dans sa main, billet qui ressemblait à celui que les soldats m'avaient donné lors de la réquisition, il me dit cérémonieusement que selon l'ordre du général "W" j'étais en état d'arrestation, soupçonné d'espionnage. Point à la ligne. Le petit billet fut mis dans une grande enveloppe jaune, laquelle fut collée et remise à un soldat avec l'ordre de m'amener au quartier général de la police. Arrivé là-bas on disait que l'on ne savait pas que faire de moi, que je devais aller à "M", ville éloignée d'environs 80 km sur quoi je répondais, pas de problème, je peux y aller tout de suite en le train, qu'il fallait me dire où je devais m'annoncer - j'avais oublié que j'étais en état d'arrestation. Le réponse du "tout-puissant" fut : "vous, fermez-là, c'est moi qui décide et pas vous". Il n'était pas question de continuer mon périple le même jour, on m'a poussé dans une cellule dans laquelle se trouvaient déjà deux individus. On ne recevait naturellement rien à manger, pour qu'on puisse mieux dormir. Petit à petit je me rendais compte dans quelle situation délicate je me trouvais, mais je ne pouvais rien faire, d'autres décidaient maintenant sur mon sort.

    Á part le complet que j'avais sur le dos ainsi que mon manteau de pluie j'avais mon portefeuille avec quelques billets de loterie de la Croix-Rouge et les 50 rouble que j'avais pris pour payer le tanneur je n'avais rien.

    Je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit, premièrement je n'avais pas sommeil et deuxièmement mes pensées étaient occupées à tenter de comprendre ma situation.

    Environs à 8 heures du matin, c'était un dimanche, on m'emmenait au bureau de la prison où je retrouvais le fonctionnaire "poli". Je devais décliner mon identité, un secrétaire tapait le tout à la machine sur un formulaire. Une heure plus tard, un soldat avec son fusil entrait dans le bureau et se mit au garde à vous devant le fonctionnaire, ce dernier lui lisait un paraphe dans lequel il était dit que lui, le soldat devait m'amener par étapes à "X" qu'il était garant avec sa vie, de ma bonne remise à "X", si je tentais de m'échapper il avait ordre de tirer. Je n'arrivais pas à faire comprendre à ces idiots que je ne pensais pas du tout à m'échapper, que je désirais arriver au plus vite à l'endroit en question et cela par chemin de fer, afin que la situation soit éclaircie. Une nouvelle fois ce fut "ferme ta gueule" qui me fut donné comme réponse. Devant la prison il y avait un petit char à ridelles, tout sale, qui avait comme sièges deux planches. Non seulement l'odeur mais également la couleur trahissaient que la veille on avait transporté du fumier avec ce char.

    Le soldat était assis à mes côtés, le fusil planté entre ses genoux, il ne pipait pas un mot pendant la première heure du voyage, peut-être avait-il reçu l'ordre de ne pas discuter avec le prisonnier. Comme je n'avais plus de cigarettes je lui demandais s'il ne pouvait pas s'arrêter au prochain magasin pour que je puisse m'en acheter. Il donnait suite à ma requête, sûrement en espérant que je lui en offrirais une . Nous avons pénétré dans le magasin par la porte de derrière, comme c'était dimanche il était fermé. Le soldat était tout heureux quand je lui offrais des cigarettes, et commençai à discuter vivement. Lorsque nous avions atteint le but de la première étape il me remit l'enveloppe jaune en me disant de la remettre moi-même à qui de droit, lui-même, il allait se payer un petit congé il allait visiter sa famille.

    Le greffier du lieu de la première étape était un homme aimable, il était surpris qu'à nouveau un homme était expédié par étapes en passant parici. Ces derniers temps cela arrivait presque chaque jour, mais que c'était la première fois que l'accompagnateur était parti et laissait son prisonnier se débrouiller tout seul. Selon le règlement j'aurais dû être enfermé dans une cellule pour la nuit, comme il n'y avait pas d'autre chambre à disposition, il me priait d'utiliser la cellule, mais qu'il ne fermerait pas la porte à clef, qu'il savait que je n'allais pas m'enfuir. J'ai passé la soirée dans le salon du greffier, au milieu de sa famille, quand cela fut l'heure tout le monde allait se coucher et moi j'allais m'installer dans le "salon" qui m'était attribué.

    Le lendemain matin je constatais que le greffier s'était procuré un meilleur véhicule que celui de la veille, il m'a remis la fameuse enveloppe et nous nous sommes dit au revoir.

    Le parcours de la dernière étape était très monotone, l'homme qui m'accompagnait, qui jouait au cocher, était grognon parce qu'il avait été réquisitionné, qu'il avait tellement de travail dans sa ferme et qu'une pareille "promenade de plaisance", si mal rétribuée, allait le mettre en retard. Sur l'enveloppe jaune que je devais transmettre il y avait l'adresse (Au commandant de l'étape de M."). Le paysan qui me servait de cocher ne savait pas où trouver ce commandement, aussi il m'a déposé en ville et nous nous sommes dit au revoir, il était très surpris quand je lui ai glissé un billet de 3 roubles dans la main.

    En me renseignant à droite et gauche j'ai fini par dénicher ce "Commandement d'étape". Las salle d'attente était pleine de gens qui attendaient, je me suis assis sur une chaise pour attendre mon tour. Après une heur d'attente je trouvais que cela avait assez duré, je me suis dirigé vers la porte et j'ai remis l'enveloppe jaune. On m'a dit que ces messieurs étaient partis manger, que je devais attendre, qu'on m'appellerait.

    Il était passé 2 heures et mon nom n'avait toujours pas été appelé, j'étais le dernier qui attendait, quand la porte s'est ouverte et un homme en uniforme m'a demandé si moi aussi j'avais besoin de permis de passage ? Je lui ai répondu que l'on m'avait dit que je devais attendre que l'on m'appelle. L'homme disparaissait de nouveau et revint un peu plus tard, avec l'enveloppe jaune et me dit quer je devais aller à la Gendarmerie. Je m'y rendis au plus vite, toujours en pensant qu'ainsi ma situation désagréable serait rapidement éclaircie. Je pénétrais dans les bureaux de la Gendarmerie et je leur remettais mon enveloppe. Ici aussi on me priait de prendre place et d'attendre. Cela n'a pas duré bien longtemps et la porte c'est rouverte et que le Commandant de la Gendarmerie de "L." c'est présenté. Il s'agissait du capitaine "L", un compagnon de chasse que je connaissais depuis plusieurs années.

    Il était extrêmement surpris que j'aie été arrêté sans indication de raison, dans les papiers il n'y était noté aucun. Le capitaine L. m'a promis qu'il allait tout entreprendre pour que je sois libéré au plus vite.

    Il n'avait pas les compétences de me libérer immédiatement, il y avait plusieurs formalités à remplir avant. Quand je lui ai raconté que j'avais déjà dû attendre si longtemps au Commandement d'étape il m'a demandé si j'avais mangé et je lui ai répondu que non, puisque je ne pouvais pas disposer librement de mon temps. Le capitaine "L" envoya immédiatement quelqu'un à l'hôtel le plus proche pour me chercher un excellent dîner.

    Quand j'avais terminé mon repas le capitaine "L" me dit, que vu que j'étais un prisonnier d'instruction, il devait me transmettre à la prison, il m'assurait toutefois une nouvelle fois, qu'il allait tout entreprendre pour que je sois libéré. Il avait tenu parole, bien que cela avait duré assez longtemps jusqu'à ce que je recouvre ma liberté. Plus tard il m'avait expliqué qu'il ne pouvait pas agir plus rapidement, que le cas était délicat du fait qu'aucune raison n'était indiqué pour mon arrestation. Capitaine "L". me confiait que c'était la méthode utilisée pour faire disparaître les personnes qui gênaient…

    Quand j'ai expliqué à Mr. L. toutes les péripéties que j'avais vécues, il me disait que c'était certainement une erreur de ma part de télégraphier au Gouverneur, car le général, commandant ce secteur, en avait le contrôle (la censure) et que les individus qui s'en étaient pris à la propriété de mon patron, étaient des membres de ses propres troupes, il devait donc me rendre inoffensif s'il ne voulait pas que je lui occasionne des désagréments.

    Souvenirs pèle-mêle  - 7 -

     

     

     

     

    Freitag, den 25. Januar 2016

    10 Uhr auf meinem Balkon hat es °

    Souvenirs pèle-mêle  - 7 -  

    und hier ein Blick aus meinem Fenster

     

     

    Gemischte Erinnerungen  -7-

    Fortsetzung der Erzählung von meinem Vater

     

    Verschleierte Verhaftung

    Eines Tages entschloss ich mich wiederum einen Ritt in den Wald zu unternehmen um Nachschau zu halten, was der einzige der zwölf Revieraufseher, der alte "M" welcher nicht geflüchtet war, treibe. Ich fand ihn gesund und munter in seinem Hühnerhof wo er gerade dabei war sein Federvolk zu füttern.

    Vor Wilderern musste man im Moment keine Angst haben denn es waren keine im Revier gemeldet und hätte man dennoch einen angetroffen, so wäre es sicher ein Soldat gewesen gegen den man doch nichts unternehmen durfte als zuzuschauen.

    Nach dem Mittagessen welches ich wieder in meiner Wohnung einnahm machte ich ein Mittagsschläfchen da ich seit etlichen Nächten nicht schlafen konnte. Plötzlich  wurde ich durch ein Klopfen an der Türe geweckt. Als ich öffnete stand mir ein Polizeioffizier gegenüber, welcher, sich vorstellte und sagte, dass er beauftragt sei Erhebungen über die hier stattgefundenen Plünderungen durchzuführen und es wäre das Beste wenn ich ihn nach "T" begleiten würde wo sich das Kommando befände. Als Bevollmächtigter des Fürsten müsse ich persönlich erscheinen. Da er bemerkte dass ich Reithosen an hatte frug er mich ob ich die 23 Km reiten wolle, worauf ich erwiderte, dass es mir egal sei, darauf sagte der Polizeioffizier wenn es mir nichts ausmache wäre er froh wenn wir fahren würden, denn er sei schon etliche Tage nicht aus dem Sattel gekommen. Dem kleinen Stallburschen gab ich nun den Auftrag zwei von den alten Pferden anzuspannen und der alte Zimmermann soll als Kutscher mitkommen. Seit einiger Zeit hatte ich einem Gerber in "T" acht schöne Fuchsfelle zum Gerben gegeben, da ich nun Gelegenheit hatte dieselben zu holen entnahm ich dem Geldschrank 50 Rubel und wir begaben uns auf die Fahrt, der Polizeioffizier neben mir und 6 berittene Polizeisoldaten hinter unserem Wagen. Als ich mich umschaute erblickte ich meinen Treff hinter dem Wagen einher springen. Ich liess anhalten und gebot dem Hund zurückzugehen. Treff war ein äusserst folgsames Tier jedoch an diesem Tag war es schwierig ihn dazu zu bewegen, dass er nach Hause zurück gehe. Die Fahrt verlief äusserst schweigsam, da der Polizeioffizier sehr Wortkarg war, was er der Ermüdung zuschrieb.

    Souvenirs pèle-mêle  - 7 - Als ich ihm eine Zigarette offerierte, nahm er sie dankend an und schob sie in sein Zigarettenetui um eine von den seinen anzuzünden, war es Absicht oder rauchte er liebe seine eigene Marke ?

    In "T" angelangt fuhren wir in den Hof eines Amtsgebäudes. Den alten Kutscher beauftrage ich die Pferde zu füttern um nach 2 - 3 Stunden die Rückfahrt anzutreten worauf wir uns ins Innere des Gebäudes begaben. Ich wurde ersucht in einem Wartezimmer zu warten. Es überkam mich plötzlich ein eigentümliches Gefühl der Gefangenschaft. Als ich aus dem Fenster schaute und am Himmel einen Flieger sah wünschte ich, dass derselbe landen würde, damit ich einsteigen und fortfliegen könne.

    Nachdem ich schon fast 3/4 Stunden gewartet hatte riss meine Geduld und ich begab mich in den Vorraum woselbst ich feststellen musste, dass im Korridor eine Wache mit aufgepflanztem Bajonett patrouillierte. Mich überschlich wiederum das Gefühl ich sei ein Gefangener, komisch da doch absolut kein Grund vorhanden war und ich höflich eingeladen war zwecks Protokollierung  in die Stadt zu kommen. Der Soldat antwortete mir auf meine Frage wo denn die Kanzlei sei, ich solle nur warten man werde mich schon rufen. Nach Verlauf einer weiteren halben Stunde ging die Türe auf und ein uniformierter Herr erschien mit einem kleinen Zettel in der Hand, der mich an den Wisch des requirierenden Soldaten erinnerte, und erklärte feierlich dass ich auf Grund eines Befehles von General "W" wegen Spionageverdacht verhaftet sei, Punktum. Der kleine Zettel wurde in ein grosses gelbes Couvert gesteckt zugeklebt und einem Soldaten übergeben mit dem Auftrag mich damit ins Polizeiquartier zu begleiten. Dort angelangt hiess es man könne mit mir nichts anfangen, ich müsse nach "M" der ca. 80 km entfernten Stadt gehen, worauf ich sagte - ich hatte vergessen das ich mich unter Arrest befand - ich könne ja sofort mit der Bahn dorthin fahren man soll mir sagen wo ich mich zu melden habe, die Antwort des Gewaltigen war "halten Sie das Maul ich habe zu bestimmen nicht sie". Von einer Weiterfahrt am gleichen Tag war keine Rede mehr ich wurde abgeführt und in eine Zelle gestossen, in welcher sich bereits zwei Stromer befanden. Zu essen gab es natürlich nichts "damit man besser schlafen könne".

    Allmählich wurde ich mir meiner heiklen Lage einigermassen bewusst konnte aber nichts unternehmen weil von nun an andere über mich zu bestimmen hatten. Ausser dem Anzug den ich an hatte sowie einem Regenmantel besass ich noch meine Brieftasche mit einigen Lotterielosen des Roten Kreuzes sowie die 50 Rubel mit denen ich den Gerber bezahlen wollte.

    Ich konnte die ganze Nacht kein Auge schliessen, erstens war ich nicht müde und zweitens waren meine Gedanken zu sehr damit beschäftigt zu versuchen meine Situation zu verstehen.

    Ungefähr um 8 Uhr des kommenden Morgens, es war Sonntag, führte man mich in ein Büro des Gefängnisses wo ich den "freundlichen" Funktionär wiederfand. Ich musste meine Identität angeben, ein Sekretär trug alles mit der Maschine in ein Formular ein. Eine Stunde später kam ein Soldat mit seinem Gewehr ins Büro und nahm vor dem Funktionär Stellung. Dieser las ihm einen Text vor wo gesagt wurde, dass er - der Soldat - mich per Etappen nach "X" führen müsse, und dass er mit seinem Leben dafür garantieren müsse, dass ich in "X" abgeliefert würde, wenn ich versuchen würde zu fliehen habe er - der Soldat - Order zu schiessen. Ich konnte diesen Idioten nicht weismachen, dass ich gar nicht daran dachte zu fliehen, dass ich so schnell als möglich das Ziel erreichen wollte, dass ich dazu den Zug nehmen könnte, damit die Situation rasch geklärt werde. Ein neues Mal tönte es: "Schnauze" als Antwort. Vor dem Gefängnis stand ein schmutziger Leiterwagen der als Sitz zwei Bretter hatte. Nicht nur der Gestank, sondern auch die Farbe zeugte davon, dass damit noch vor kurzem Mist transportiert wurde. 

    Der Soldat an meiner Seite, mit dem Gewehr zwischen den Knien, sprach während der ersten Stunde der Reise kein Wort, vielleicht hatte er Order nicht mit dem Gefangenen zu sprechen. Da ich keine Zigaretten mehr hatte bat ich ihn beim nächsten Laden anzuhalten, damit ich welche kaufen könne. Er tat meiner Bitte Folge, wahrscheinlich hoffte er, dass ich ihm eine geben werde. Da es Sonntag war, war der Laden geschlossen, wir konnten aber durch die Hintertüre reingehen. Der Soldat war ganz glücklich als ich ihm eine Zigarette gab und er begann ganz rege zu diskutieren. Als wir das Ziel der ersten Etappe erreicht hatten übergab er mir das gelbe Couvert und sagte ich soll dasselbe selber dem Zuständigen übergeben, er mache nun Frei und besuche seine Familie.

    Der Beamte am Ziel der ersten Etappe war sehr freundlich, er war erstaunt, dass schon wieder ein Gefangener auf diese Art und Weise geschickt wurde. In der letzten Zeit geschehe es fast jeden Tag, aber es sei das erste Mal, dass die Begleitperson den Gefangenen allein liess.  

    Laut Reglement hätte ich für die Nacht in eine Zelle gesteckt werden müssen, da der Beamte kein anderes Zimmer zur Verfügung hatte, bat er mich mit der Zelle Vorliebe zu nehmen er werde aber die Türe nicht schliessen, er wisse dass ich nicht fliehen würde. Ich verbrach den Abend inmitten seiner Familie, im Wohnzimmer. Als Zeit war zum Schlafen, verschwanden alle in ihren Zimmer, auch ich konnte den mir zugewiesenen "Salon" aufsuchen... 

    Am kommenden Morgen stellte ich fest, dass der Beamte einen besseren Wagen besorgt hatte, er übergab mir das gelbe Couvert und wir verabschiedeten uns.

    Die letzte Etappe war sehr monoton, der Mann der mich begleitete und den Kutscher spielte war mürrisch weil er zwangsverpflichtet worden war und er auf seinem Gut noch so viel Arbeit vor sich habe, dieser, so schlecht bezahlte "Spaziergang", bringe ihn  in Verspätung. Auf dem gelben Couvert das ich überbringen musste stand die Adresse: "An den Befehlshaber der Etappe von "M". Der Bauer der mir als Kutscher diente wusste nicht wo sich dieser Befehlshaber befand, auch hat er mich abgeladen und wir verabschiedeten uns, er war sehr erstaunt als ich ihm eine Banknote von 3 Rubel in die Hand drückte. 

    Indem ich mich rechts und links informierte habe ich schlussendlich dieses "Etappenkommando" gefunden. Der Wartesaal war vollbesetzt, ich setzte mich auf einen Stuhl um auch zu warten. Nach einer Stunde ist mir die Sache zu bunt geworden, ich öffnete die Türe und übergab das gelbe Couvert. Man sagte mir die Herren seien essen gegangen, ich müsse warten bis man mich abruft. 

    Es war schon über zwei Uhr und immer noch bin ich nicht abgerufen worden, ich war der letzte der wartete, als die Türe sich endlich wieder öffnete und ein Uniformierter Mann mich frug ob auch ich eine Durchgangserlaubnis benötige ? Ich antwortete, dass man mir gesagt habe ich müsse warten... Der Mann verschwand wieder im Büro und kam gleich wieder mit dem gelben Couvert zurück und sagte mir ich müsse auf die Gendarmerie gehen. Ich ging so schnell als möglich dorthin, immer in der Hoffnung, dass die unangenehme Situation Sich klären werde. Im Büro der Gendarmerie übergab ich das gelbe Couvert. Auch hier sagte man mir ich soll Platz nehmen und warten bis man mich rufe. Diesmal dauerte es nicht lange bis sich die Türe wieder öffnete und der Kommandant der Gendarmerie von "L." erschien. Es war der Kapitän "X", ein Jagdkollege den ich seit einigen Jahren kannte! 

    Er war sehr erstaunt, dass ich Verhaftet war, ohne dass Angaben über den Grund in den Papieren vermerkt waren. Der Kapitän "X" hat mir versprochen, dass er alles unternehmen werde damit ich auf das schnellste freigelassen werde.  Er hatte sein Wort gehalten, aber es dauerte ziemlich lange bis ich meine Freiheit wieder erlangte. Später hat er mir erlärt, dass er nicht schneller handeln konnte, dass mein Fall delikat war da kein Grund für meine Verhaftung angegeben war. Kapitän "L" traute mir an, dass dies die Methode sei um unangenehme Personen verschwinden zu lassen.  

    Er hatte nicht die Kompetenz mich sofort frei zu lassen, es gab mehrere Formalitäten die er vorher erfüllen musste. Als ich ihm erzählte, dass ich auf der Etappenkomandatur  schon so lange hatte warten müssden, frug er mich ob ich schon gegessen habe ? Ich antwortete, nein. Der Kapitän "L" sandte sofort jemanden in's nächste Hotel um mir ein vorzügliches ssen bringen zu lassen. 

    Als ich gegessen hatte, sagte mir der Kapitän "L" da ich ein Instruktionsgefangener sei müsse er mich ins Gefängnis überweisen, er versicherte noch einmal dass er alles unternehmen werde damit ich frei gelassen werde. 

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  - 7 -

     

     


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  • Mardi le 12 janvier 2016 

    11 heures sur mon balcon il fait 7°

    Souvenirs pèle-mêle 4 

    et voici le coup d’œil par ma fenêtre

     

     

     

    Souvenirs pèle-mêle  -6-

     les images proviennent du net et sont sans rapport direct avec le récit 

    Je continue le récit de mon papa sur son périple en quittant son pays de naissance pour venir pour la première fois dans son pays d'origine, la Suisse. C'est mon père qui raconte :

     

    Comme je devais défendre les intérêts du prince, il m'incombait aussi d'entreprendre les démarches pour protéger sa propriété des pilleurs. Il ne nous était plus possible de téléphoner vu que les pillards avaient coupé les lignes en arrachant les poteaux du téléphone et saccageant les câbles.

    Je pris donc la décision de poursuivre ces individus à cheval et de les dénoncer à la prochaine  troupe militaire que je rencontrerais. Après avoir constaté qu'ils se dirigeaient vers le domaine "N" j'ai dû attendre qu'ils disparaissent à un tournant de la route. Cela aurait été très dangereux de les poursuivre de manière visible, ils se seraient rendus compte que quelqu'un les espionnait. J'observais prudemment le terrain avant de faire le virage, Après les avoir poursuivis à cheval pendant environs une heure j'ai dû m'arrêter à la lisière d'une forêt, car depuis cet endroit la route continuait en ligne droite jusqu'au sommet d'une colline. Quand les soldats avaient disparu derrière le sommet j'ai continué ma cavalcade en croyant qu'ils seraient arrivé au domaine "N" quand j'arriverais sur la bosse. Mais quand je débouchais au sommet je voyais devant moi le char arrêté, le soldats Souvenirs pèle-mêle 4puisaient de l'eau à une fontaine, pour eux et pour les chevaux.

    Comme ils m'avaient découvert j'étais forcé de continuer comme si de rien était, arrivé près d'eux l'un d'eux me demandait immédiatement pourquoi je les suivais. Je lui répondais que je faisais cette route presque tous les jours vu que les deux domaines appartenaient au même propriétaire - ce qui ne correspondait pas à la vérité. Subitement l'un des individus me disait "vous devez nous donner votre cheval, nous en avons besoin". Je lui répondais que cela n'était pas possible, que j'étais étranger, Suisse, et que le gouvernement russe ne pouvait pas réquisitionner ce qui m'appartenait - ce qui ne correspondait naturellement pas à la réalité. En faisant appel à la stupidité des soldats j'avais choisi la bonne tactique, car le type me répondait : "ah ! vous êtes étranger, je connais cette loi qui interdit des réquisitions auprès d'étrangers", tout en louchant constamment du côté de mon cheval, qui semblait lui plaire particulièrement. Un des soldats restait près des chevaux pendant que les autres allaient dans l'écurie. Dans le char des soldats il y avait 6 selles battant neufs, sûrement "réquisitionnés". Le soldat s'apprêtait à seller l'un des chevaux volés chez nous, il avait choisi à ma joie le plus beau, celui que je savais qu'il ne pourrait pas utiliser, il n'avait encore jamais gardé un cavalier plus de quelques minutes sur son dos, après quoi il l'expédiait avec force au sol.

    Vu que la ville de "K" se trouvait à seulement 5 kilomètres du domaine, je décidais d'y aller immédiatement pour y quérir de la protection contre les pilleurs. Comme les autres soldats n'étaient pas encore ressorti des écuries et que le soldat devant moi allait bientôt avoir réussi à seller péniblement le cheval, je mis mon cheval au trot pour m'éclipser au plus vite. Quand le soldat comprenait ce que je faisais, il s'écria que je devais immédiatement m'arrêter, faute de quoi il allait tirer. A quoi je ne donnais
    naturellement pas suite, au contraire, je faisais galoper mon cheval pour atteindre le tournant de la route, j'avais quand même le temps de voire le soldat qui voulait me poursuivre partir en vol plané à travers les airs !

    Souvenirs pèle-mêle 4Les bâtiments de l'économat me cachait pour le moment, mais je devais atteindre au plus vite la forêt ou je pouvais poursuivre mon chemin à l'abri de mes poursuivants. Les personnes âgées qui travaillaient dans les champs, regardaient avec surpris ce cavalier fou galoper à travers champs. C'était le chemin le plus court pour aller à "K". Arrivé à "K" j'ai immédiatement été vers le commandement des troupes afin de demander de l'aide contre les soldats – pilleurs. Avec un haussement d'épaules on me faisait remarquer qu'eux en tant que soldats de l'infanterie n'étaient pas en mesure de poursuivre avec des chances de succès des pilleurs à cheval. Le colonel me donnait le conseil de télégraphier au gouverneur à "R" qui lui était compétant pour veiller à l'ordre dans ce secteur. Je suivis son conseil, ce qui plus tard se révélait être une grave erreur de ma part, si j'avais réfléchi un peu plus j'aurais choisi une autre solution…  

     

    Souvenirs pèle-mêle 4

     

    Dienstag, den 12. Januar 2016 

    11 Uhr auf meinem Balkon hat es   7°

    Souvenirs pèle-mêle 4 

    und hier der Blick aus meinem Fenster

     

     

    Gemischte Erinnerungen  -6-

     Die Bilder stammen aus dem Internet und haben keinen direkten Rapport mit Papas Erzählung 

    Ich setze den Bericht meines Vaters fort als er sein Geburtsland verliess um zum Esten Mal in sein  Abstammungsland, die Schweiz zu kommen. Mein Vater erzählt weiter :

     

    Da ich die Interessen des Fürsten wahrnehmen musste war es auch meine Pflicht Schritte zu unternehmen um das Eigentum vor Plünderer zu schützen. Telefonieren konnte man nicht mehr da die Marodeure die Leitung durch Umlegen von Telefonstangen unbrauchbar gemacht hatten.

    Ich beschloss den Kerlen nachzureiten um sie bei der nächste Truppe anzuzeigen. Nachdem ich feststellte dass sie den Weg zum Gute "N" einschlugen musste ich warten bis sie um eine Wegbiegung verschwunden waren. Es wäre äusserst gefährlich gewesen ihnen sichtbar nachzureiten, denn dann hätten sie vermutet, dass man ihnen nachspioniere. Vorsichtig überprüfte ich das Gelände bevor ich um die Kurve ritt. Nach ungefähr einem einstündigen Ritt musste ich am Waldrande halt machen,. denn von da aus ging der Weg schnurgerade gegen eine Anhöhe, als die Soldaten über die Anhöhe verschwunden waren ritt ich weiter in der Meinung, dass die Soldaten schon auf dem Gutshofe N. angelangt seien bis ich oben anlange. Auf der Anhöhe angelkommen sah ich vor mir das Fuhrwerk stehen, die Soldaten hatten  am Ziehbrunnen für die Pferde und sich Wasser gezogen. Da sie mich bemerkt hatten musste ich vorwärts reiten wie wenn nichts wäre, bei ihnen angelangt frug mich der eine sofort warum ich ihnen nachgeritten sei, ich erwiderte, dass ich fast täglich diesen Weg mache da das Gut den gleichen Besitzer habe - was nicht den Tatsachen entsprach. Plötzlich sagte der eine der Soldaten "sie müssen uns ihr Ross geben denn wir brauchen es. Ich erwiderte ihm, dass das leider nicht möglich sei da ich Ausländer, Schweizer sei von welchen die russische Regierung keine Requirierungen durchführen dürfe. Was natürlich nicht den Tatsachen entsprach, ich appellierte an die Dummheit der Soldaten und hatte mich nicht getäuscht denn der Mann antwortete "ach so Ausländer sind sie, mir ist das Gesetz bekannt welches Requirierungen bei Ausländern verbietet, er schielte aber stets auf mein Ross das ihm jedenfalls ausserordentlich gut zu gefallen schien.

    Auf dem Gut angelangt suchten sie sofort den Gutsinspektor auf, welcher gerade auf dem Hofe stand. Ein Soldat blieb beim Wagen während die anderen in den Pferdestall gingen. Im Wagen hatten die Soldaten 6 Sättel auch nagelneue Dinger, offenbar auch Requiriert, der Soldat wollte das eine der uns gestohlenen Pferd satteln er wählte zu meiner Freude das schönere aus, von dem ich wusste das er es nicht reiten kann, es hat bis dato die besten Reiter mit Elan von seinem Rücken auf den Erdboden befördert.

    Da die Stadt K nur 5 Kilometer vom Gute n entfernt war beschloss ich auf dem geradesten Wege dorthin zu gelangen um Schutz gegen die Marodeure zu verlangen. Nachdem ich festgestellt hatte, das die anderen Soldaten noch nicht zu erblicken waren, und der neben mir stehende mit dem Satteln mit Not und Mühe bald fertig war setzte ich meinen Gaul in Trab um so schnell wie möglich zu verduften. Als der Soldat mein Vorhaben bemerkte rief er ich soll sofort anhalten andernfalls er schiessen werde, gab ich dem Rosse die Sporen und konnte noch vor der Wegebiegung sehen dass der Soldat im Sattel sass und das Ross zu seinem berühmten Abwurfsprung ansetzte.

    Die Ökonomiegebäude verdeckten eine weitere Sicht was mir angenehm war, denn ich musste schauen, dass ich so schnell wie möglich den Wald erreiche in dessen Schutz ich meinen Ritt fortsetzen konnte. Auf dem Felde arbeiteten einige alte Leute und sahen mit Erstaunten Minen dem verrückten Reiter zu welcher Querfeldein über die Äcker Galopp ritt. Ich musste diesen Weg einschlagen, er war eine bedeutende Abkürzung. In "K" angelangt suchte ich sofort das dortige Truppenkommando auf um Hilfe gegen marodierende Truppenteile zu erhalten. Man teilte mir dort mit Achselzucken mit, dass sie leider Infanteristen seien und folglich eine Verfolgung berittener Marodeure nicht mit Erfolg aufnehmen könnten. Der Oberst gab mir den Rat an den Gouverneur nach "R" zu Telegraphieren da derselbe zuständig sei für die Ordnung in seinem Gebiet. Ich folgte diesem Rat, was, wie es sich später herausstellte, ein grober Fehler meinerseits war, ich hatte nicht weiter nachgedacht sonst hätte ich nicht diesen Weg eingeschlagen…

     

    Souvenirs pèle-mêle 4

     

    Russland oder die Siebenmeilen Stiefel


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  • TENTATIVES 

    Oui, ce sont des tentatives car depuis que je suis sur Windows 10 tellement de choses ont changé que je me sens dans la peau d'un débutant...

    Non seulement j'ai changé Windows, mais ma boîte e-mails - c'était Incredimails depuis fort longtemps - ne semble pas compatible et cela m'a forcé de changer. Je suis maintenant chez laposte, d'où un nouvel apprentissage...

    Je vais tenter d'ajouter une image - c'est pour nouvel-an, mais ce n'est jamais trop tard.

    Tentatives...

     

    Alles Gute !

    -   Oh nein ! micht die Reste vom 2015 !

     

    OK ça semble être bon, je te souhaite une belle et bonne jounée "

    Tentatives...

     

    Me voici avec mon arrière petit-fils

    à Noël 2015 

     

     

     

     

     

     

     

    VERSUCHE

    Ja, alles was ich jetzt unternehme sind Versuche seitdem ich auf Windows 10 bin so hat sich alles geändert, ich fühle mich in der Haut eines Anfängers...

    Nicht nur weil ich Windows geändert habe, aber ich musste auch meinen E-Mail Liferanten wechseln, von Anfang an war ich bei Incredimail und das scheint nicht zusammen zu harmonieren. Jetzt bin ich bei laposte, also neue Einschulung... 

    Ich bin ganz stolz, dass es mir gelungen ist obiges Bild einzufügen, es ist zum Neujahr, es ist aber nie zu spät.

     


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  • Bonjour à tous

    et

    BONNE ANNEE

     

    Je n'arrive plus à accéder à ma boîte mail

    précision: je suis sur Incredimail

    et on me dit

    Incredimail a cessé de fonctionner

     

    J'ai voulu ouvrir une nouvelle boîte sans y parvenir... 

     

    Quelqu'un peut il m'aider...

    d'avance merci ! 

    Solutionné !

    Merci à ceux qui m'ont aidé !

     

    L'an nouveau débute bien mal...


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