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    Lundi  1. août 2011

    à 10h17 j'avais 19° sur mon balcon

    vent 5 kmh, mais tous ces jours il augmente plus tard


                                                       


     

     

       Aujourd'hui c'est la Fête nationale Suisse, le premier Août. Comme pour toutes les    

       fêtes, c'est surtout la fête des grandes surfaces. Drapeaux fusées et autres feux    

       d'artifice sont aux premières places de tout magasin qui ne veut pas louper cette  

       occasion de faire sourir ses actionnaires.  

       Je n'ai jamais beaucoup prisé ces démonstrations de bons Suisses. Un drapeau à la  

       fenêtre, pourquoi pas, mais par pitié pas de pétarades ni discours pompeux !   

           

       Je continue mes « Souvenirs d’ailleurs » et je commence avec un paragraphe qui aurait dû  

       se trouver tout au début de ces souvenirs. 

     

     

     

     

    Souvenirs d'ailleurs   bis 3


    C’est la nuit, je suis dans mon lit, à la maison.

    J’ai besoin d’aller aux toilettes. Je me lève, vais aux WC, je veux retourner au lit... 

    Que se passe-t-il ? Je ne tiens plus debout, tout tourne, une armée de fourmis grimpe le long de ma jambe droite, le long du bras, elles arrivent à l’épaule, elles me tirent au sol,  je tombe, doucement...  les fourmis atténuent ma chute.

    Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Relèves-toi donc !

    Je n’y arrive pas, je ne sais plus comment on fait pour se relever... Ma jambe droite ne m’obéit plus, le bras droit non plus.

    Il ne faut pas que je reste parterre, je dois retourner au lit, mais comment ?

    Si Christiane me trouve au sol elle va se trouver mal.

    J’essaye de me traîner dans ma chambre, je m’agrippe à quelque chose, ça cède, ça fait du bruit...

    Voilà Christiane, elle dit quelque chose, elle tombe...

    Je dois rester éveillé sinon on est foutu...

    ...Quelqu’un me parle, me demande mon nom, ma date de naissance.

    Je suis couché, ça tangue, je suis attaché sur un lit, je vois des lumières qui défilent derrière les vitres, je suis dans une voiture, une ambulance...

    Est-ce qu’il y a la sirène qui fonctionne ? Je me le demande, ou je le demande ?

    On m’amène à l’hôpital ! 

     

    *   *   *


    Quelle heure est-il ? Le réveil sur la table de nuit me dit 5 heures.

    Debout, toilette, petit déjeuner, au boulot.

    Au bureau le répondeur téléphonique clignote, il y a donc eu des appels depuis huit heures hier soir. Aujourd’hui il y en a quatre, trois ont raccroché sans se nommer, un client me demande de le rappeler, je le ferais après huit heures. Parmi les appels anonymes il y a certainement le patron, il n’aime pas les répondeurs, il m’a toujours donné l’impression d’avoir horreur d’être enregistré.

    Comme chaque matin, je fais mes valises, plus de 30 kilos de catalogues et autres paperasses, j’entasse le tout dans la voiture et c’est le départ.

    Christiane dort encore, ciao, à ce soir.

    Mon premier rendez-vous est à 8h et demi, j’ai plus de 120 km à faire pour arriver chez lui.

    J’ai le téléphone dans la voiture, c’est bien pratique, ça fait gagner du temps et il parait de l’argent... à qui ?  Je peux donc liquider bien des choses tout en roulant. Souvent je me déplace de plus de cent kilomètres sans m’en rendre compte, un coup de fil après l’autre.

    A midi je dîne avec le client, je peux donc continuer à „bosser“ sans perdre de temps, le temps c’est…  etc.

    14 heures, autre rendez-vous, autres problèmes, autres affaires, toujours à la course.                          

    Vers les 17 heures je quitte en général mon dernier client. Même parcours que le matin, mêmes coups de fil, souvent en faisant des enregistrements sur mon dictaphone, il ne faut rien oublier.

    J’arrive rarement avant 19 heures à la maison, je soupe et je vais au bureau pour une heure ou deux. Pendant mon absence le répondeur a fait son plein ; réclamations, demandes de renseignements et de temps en temps une commande.

    La journée de 15 heures est devenue une habitude. Dire qu’il y en a qui se battent pour les huit heures...

    Dix heures du soir, au lit, je ne tiens plus ni debout, ni assis.

    Je m’endors comme une masse pour me réveiller à 5 heures le lendemain matin, le réveil n’a pas besoin de sonner, je dois être programmé.

     

    *   *   *

    Il fait jour, je suis à l’hôpital, toujours au lit.

    J’entends chanter les oiseaux, il doit être de très bonne heure le matin. J’essaie de lire l’heure sur le réveil que Christiane m’a apporté de la maison car je ne savais lire l’heure sur mas montre bracelet, je n’y parviens pas non-plus... d’après les bruits c’est bientôt l’heure du „lever“.

    - Bonjour, bien dormi ?

    C’est le petit déjeuner ; café au lait, beurre/confiture, pain complet. Je n’arrive pas à faire mes tartines, ma main droite ne veut pas... La jeune fille souriante veut bien m’aider, dommage que ce n’est pas tous les jours elle. Souvent c’est une autre, qui ne semble pas savoir sourire, qui me semble même méchante, peut-être c’est moi qui suis méchant. ?

    Mon voisin de chambre est très sympathique, il peut se lever... difficilement, mais il peut. Il peut aller aux toilettes tout seul... moi ce sont les infirmières qui me lavent, je ne sais pas le faire...


    *   *   *


    Je suis au travail, à Bâle ; j’y suis bien installé, un bureau bien équipé avec un lit mural pour les jours où je ne rentre pas à la maison. Jours qui sont souvent plus nombreux que ceux que je peux passer avec les miens.

    Il faut travailler, arriver à quelque chose, arriver à assurer l’avenir de ma famille.

    Il est six heures du matin, l’unique moment de la journée où j’arrive à travailler sans être dérangé à tout moment par le téléphone. Ici il n’y a pas grand monde qui sait le français, ils profitent donc de me passer tous les appels de la Suisse romande.

    Le patron arrive, il apporte des croissants frais, je me fais un café.

    Il y a tellement de travaux de bureau à faire ! Mon véritable travail consiste pourtant à visiter les clients, à les conseiller et naturellement à leur vendre un maximum de meubles. C’est ce travail que j’aime, mais si la paperasserie n’est pas faite correctement les affaires s’en ressentent. Un cercle vicieux !

    Pour mon patron tout ce boulot administratif est inutile, si un client lui demande à qui il faut s’adresser pour une réclamation il lui répond, sans rire :

    A ma grand-mère - ah oui, elle est où, à Bâle ?  - oui, au cimetière !

    Ce n’est pas facile d’assumer. Si je travaille au bureau je me sens coupable de ne pas voyager et si je vais trouver les clients je me sens coupable de ne pas liquider les papiers qui s’entassent sur mon bureau !

    Je crois que c’est ce que l’on appelle le STRESS  !!!!


    *   *  *

     

    Le docteur m’a dit qu’aujourd’hui je peux me lever.

    J’ai la trouille !

    Une infirmière me bande les jambes, je m’assieds au bord du lit, on me met des chaussures.

    Elles se mettent à deux pour m’aider à me mettre debout, heureusement, car c’est vachement difficile avec ce plancher en pente... ces guiboles qui flanchent...  cette tête qui tourne.

    Finalement j’arrive à faire les trois pas qui me séparent de la chaise où je peux m’asseoir, soutenu par les infirmières.

    Ouf...  je suis fière de moi, je ne suis plus au lit !

    Mais intérieurement je suis catastrophé, je suis foutu, jamais je ne pourrais à nouveau marcher, je panique.

    Aidé par mes anges gardiens je retourne au lit, elles enlèvent les bandes et commencent à les enrouler, je demande à le faire moi-même, surprises, elles me laissent faire. Je dois enguirlander ma main droite pour qu’elle fasse les mouvements qui me permettent d’enrouler la bande. Finalement j’y arrive.

    Je suis fier de moi.

    Je ne suis pas tout à fait foutu !


     

     

     

     

     


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  • Samedi  30 juillet 2011

    À 10h30  c'est partiellement couvert

    Sur mon balcon j'ai 21° le vent est calme 5 kmh

     

     

     

     

    On m’a signalé que mes « Souvenirs d’ailleurs » étaient difficiles à lire, que je saute du coq à l’âne. C’est vrai, je parle d'après l’attaque et un paragraphe plus loin, d'avant l’attaque… Mais, c’est ainsi que j’avais écrit ce texte quand j’étais de nouveau en mesure d’écrire et je n’ai pas voulu changer mes premières impressions. Pour aider à la lecture, j’ai mis en italique ce qui se passe avant mon attaque.

    Je continue donc le récit de mes

     

    Souvenirs d'ailleurs  bis 2

     

     

    Je me lève, le jour commence à poindre, le plancher tangue, ma tête est pleine de tam-tams.

    Hier au soir nous avons soupé avec des clients, le patron m’a demandé de terminer la soirée avec les clients dans une „boîte“, lui-même est rentré, il était fatigué.

    De temps en temps c’est agréable de s’amuser un peu, mais lorsqu’on est fatigué c’est tout autre chose.

    Ah, une ou deux Aspirines viendront bien au bout des bourdons dans mon crâne.

    C’est une journée de travail ordinaire. Un client sur deux est mécontent, il attend une réponse de Bâle, depuis plusieurs jours on le fait lambiner, il n’a pas reçu la marchandise juste, il ne l’a pas reçue du tout, etc., etc., etc. ...

    J’essaye de résoudre tous ces problèmes au téléphone, entre deux dépassements, à 120 km à l’heure...

    Par moments la tête me tourne, à force de retourner tout cela dans ma tête.

     

    Un coup de fil du patron : Il demande pour combien j’ai vendu aujourd’hui, hier, où je pense aller demain, etc.  etc.  etc. ...

    Il n’est pas content, je devrais vendre au moins dix fois plus si je n’étais pas un incapable.

    Si je ne vends pas assez je ne gagnerais pas suffisamment pour honorer toutes les échéances à la fin du mois.

    Il me faut donc travailler plus, vendre plus.

    Comment ?  Comment ?

     *   *   *

     

    C’est l’heure des visites. Pour moi il n’y a encore personne. Plusieurs de mes clients sont venus me trouver depuis que je suis revenu, cela m’a fait beaucoup de plaisir.

     

    Christiane m’a prévenu qu’aujourd’hui elle ne viendrait pas de bonne heure, elle doit aller, je ne sais plus où.

    Le temps passe, je somnole, je vois un accident de voiture. mais non, ce n’est pas Christiane… elle est prudente... J’entends des sirènes d’ambulances.... non, c’est le signal qui invite les visites à quitter les malades, c’est l’heure.

    Toujours pas de Christiane, mon rêve serait-il prémonitoire ?

    Je lutte contre l’angoisse... je transpire...

    La porte s’ouvre, la voilà ! Il me semble que je me dégonfle, quel soulagement.

    Ne me fais jamais plus un coup pareil !

     

    *   *   *

     

    Déjà le 15 du mois, le chèque pour mon salaire et pour mes frais n’est toujours pas arrivé. C’est comme presque chaque mois, je dois faire „s’il te plaît“ pour recevoir ce qui est pourtant mon dû. Il faut surtout que je sente que je ne suis pas indépendant, que j’ai quelqu’un en dessus de moi.

    Pour mon patron la famille de ses employés constitue un poids inutile aux pieds de ses collaborateurs, les femmes de ses employés semblent n’être que des chipies qui poussent leurs maris à demander des augmentations de salaire, les enfants des profiteurs qui obligent leur père à dépenser son salaire pour des choses inutiles.

    La famille prend trop d’énergie à ses employés. Forces qu’ils feraient mieux d’utiliser pour le plus grand bien des affaires de leur patron.

    Ce n’est pas évident de travailler, d’aller trouver les clients, avoir l’air heureux

    et l’esprit en paix avec tous ces soucis qui me trottent par la tête...

     

     

    *   *   *

     

    Des visites, des clients, des amis, ils me font un plaisir énorme, je voudrais les serrer dans mes bras.

    Je les reconnais, je sais qui c’est mais je ne trouve pas leur nom...

    je jais que je les tutoie, mais ne trouve pas les prénoms...

    Ne pas le faire voir, il ne faut pas qu’ils s’en rendent compte, il ne faut pas leur faire de la peine...

     

                                                            *   *   * 

     

    Je me réveille, par la fenêtre je vois le soleil qui inonde les champs, les pommiers en fleurs.

    Que c’est beau ! Il me semble que c’est la première fois que je vois cela.

    Un jour je me promènerais de nouveau dans la campagne avec ma chienne Kaly. Tiens, c’est vrai, nous avons une chienne, un berger belge tout noir.

    Elle doit se demander pourquoi je ne veux plus la voir, pourquoi je ne l’aime plus.           

     

    Subitement je me rends compte que la vie est faite d’autre chose que d’un lit d’hôpital, qu’il existe autre chose que le soucis de savoir s’il y aura des visites, de savoir ce qu’il y aura au menu du dîner.

    Je me rends compte que depuis une éternité je ne pensais plus du tout à ce qui se passait en dehors de l’hôpital, à ce qu’il y avait ailleurs, à ce que je reverrais, à ce que je revivrais un jour.

     

    „Dehors“ la vie doit continuer avec les mêmes soucis qu’avant.

     

    C’est monstrueux, je me surprends à me demander si je ne suis pas mieux ici,

    pas de soucis, rien à réfléchir, les autres décident pour toi.....

    J’ai peur du „dehors“...

     

     

     

     

     


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  • Jeudi 28 juillet 2011 

    À 10h30 pluie intermittente

    18° bise fraîchissante 21kmh


     

     

    L’été ne veut vraiment pas s’installer, d’ici à que je regrette d’être encore là il n’y a qu’un pas… ben non, je ne le franchirais pas, pas encore...  Retournons donc dans mes


    « Souvenirs d’ailleurs »  bis 1

     

    Tiens, il fait jour, je ne suis plus au sous-sol.
    Quelqu’un me parle, je suis dans une chambre, il y a un deuxième lit, celui qui me parle est assis sur le bord de ce lit.
    Que dit-il ? Quelle langue parle t-il ?  Qui est-ce ? 
    Une ombre blanche passe. une infirmière, c’est donc cela, je suis à l’hôpital !
    Je ferme les yeux, il y a trop de soleil.
    Ne pas dormir, sinon ils vont me remettre au sous-sol...
    J’ai tellement sommeil...
     
    *   *   *      
     
    Il fait nuit, tout est noir...
    Je crois que je suis au lit, c’est vrai, je suis à l’hôpital.
    J’étouffe... je n’arrive pas à respirer... où est l’interrupteur ?  Je jeux allumer la lumière...
    Je lève le bras, je n’arrive pas à le tendre, je touche quelque chose... le plafond ?
    Non, cela semble être en bois... je tâte à gauche... à droite...  c’est la même chose. Je suis enfermé ! Où ?  Dans quoi ?  
    Je frappe sur la planche au-dessus de mon visage, ça résonne, comme dans une grande salle. Dans ma tête il y a comme un écho, personne ne vient malgré ce boucan...
    J’étouffe...  je transpire...  au secours !
    Personne... au secours ! ! !
    Le bouton de la sonnette... je suis sauvé !  J’appuie...
    Il fait chaud, la porte s’ouvre, la lumière... je ne suis plus enfermé...
     La garde de nuit... sauvez-moi !
    Ouff ! Un docteur, on verra demain... 
    J’ai chaud, ouvrez la fenêtre, t’étouffe...
    Je suis fatigué...
    J’ai sommeil...
    Dormir...
     
    *   *   *
     
    C’est la nuit, je suis dans mon lit, à la maison.
    J’ai besoin d’aller aux toilettes. Je me lève, vais aux WC, je veux retourner au lit...  que se passe-t-il ? Je ne tiens plus debout, tout tourne, une armée de fourmis grimpe le long de ma jambe droite, le long du bras, elles arrivent à l’épaule, elles me tirent au sol,  je tombe, doucement...  les fourmis atténuent ma chute. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Relèves-toi donc ! Je n’y arrive pas, je ne sais plus comment on fait pour se relever... Ma jambe droite ne m’obéit plus, le bras droit non plus.
    Il ne faut pas que je reste ici, parterre, je dois retourner au lit, mais comment ?
    Si Christiane me trouve au sol elle va se trouver mal. J’essaye de me traîner dans ma chambre, je m’agrippe à quelque chose, ça cède, ça fait du bruit...
    Voilà Christiane, elle dit quelque chose, elle tombe...
    Je dois rester éveillé sinon on est foutu...
    Quelqu’un me parle, me demande mon nom, ma date de naissance.
    Je suis couché, ça tangue, je suis attaché sur un lit, je vois des lumières qui défilent derrière les vitres, je suis dans une voiture, une ambulance...
    Est-ce qu’il y a la sirène qui fonctionne ? Je me le demande, ou je le demande ?
    On m’amène à l’hôpital !
     
    *   *   *
     
    Le téléphone sonne, mon voisin de chambre me passe l’écouteur, il dit que l’on me demande.
    - Allo, Junker...
    - Hei, Schaffrian. Hélène...
    C’est le premier coup de fil depuis que je suis revenu !
    Pas facile de parler à quelqu`un que l’on ne voit pas, je ne trouve pas les mots, je veux faire saluer mes amis du Burgenland, je ne trouve pas les prénoms, je fais donc saluer „tout le monde“. 
    Je suis en nage, l’écouteur pèse une tonne, mais je suis heureux, je sais téléphoner.
    Cela fait du bien de savoir que là-bas, très loin, au pays des vacances, ils pensent à moi. 
    Les reverrais-je un jour ?
     
    Encore un téléphone. 
    Le patron. Il me dit de bien me soigner, de ne pas me faire de soucis, le plus important était de guérir, tout le reste ne comptait pas.
    Il viendra me dire bonjour dès qu’il trouve un moment.
    C’est vrai, avant je travaillais...
    Il y a longtemps. c’est loin...
     

     

    Avant le travail     Après le travail

      



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  • Mardi  26 juillet 2011 

    Chez moi le ciel est partiellement couvert

    Sur mon balcon le thermomètre indique 17° à 11 heures       

     

    C'est quoi l'hémorragie cérébrale ?

     

       

    J'avais fait ce blog dans l'espoir de trouver d'autres rescapés d'un traumatisme crânien, avec des articles sur notre « accident » et sur tout et sur rien... Finalement il s'avère que mon blog traite de tout et de rien, avec de temps en temps un article qui parle d'hémorragie cérébrale ou autre attaque...

    Dés ce jour je vais tenter de reprendre la ligne que je m'étais fixée.

    Tout d'abord,

    C'est quoi l'hémorragie cérébrale ?

     c'est quoi une hémorragie cérébrale ? 

    Une hémorragie cérébrale est un accident vasculaire cérébral (AVC) faisant suite à la rupture d’une artère cérébrale. Le sang se répand dans une zone plus ou moins importante du cerveau, entraînant une compression du cerveau qui est alors endommagé.

    Il existe deux types d'AVC.

    Dans 80 % des cas, l'AVC est provoqué par un caillot sanguin qui bouche une artère du cerveau. Il s'agit d'un AVC ischémique ou infarctus.

    Dans les 20 % restants, c'est une hémorragie qui est en cause, on parle d'AVC hémorragique, c’était le cas chez moi.

    Une attaque cérébrale est une urgence vitale, tout comme l'infarctus du myocarde, et surtout une urgence pour éviter un handicap catastrophique !

    Parmi toute une série de symptômes c’est un mal de tête, d'apparition brutale, inhabituel et très intense qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Je ne savais, ou ne voulais pas reconnaître cet avertissement. Je n’avais pas le temps de m’y arrêter, je devais travailler…

    Après mon attaque cérébrale, j’ai noté ce qui m’était arrivé et j’en ai fait un petit fascicule sous le titre de « Souvenirs d’ailleurs ». Dès ce jour je le remets en ligne, par petites tranches, pour ne pas t’assommer…

     

    Souvenirs d’ailleurs 

     

    Je suis léger, comme si je volais. mais oui, je plane..... je suis près du plafond, tout là-haut, sur la droite.....

    Je vois un lit sur un podium, il doit s’agir de quelqu’un d’important. Mais, c’est moi dans ce lit ! Je dresse le poing. J’entends des pleurs, „reste papa, on a encore besoin de toi“. C’est la voix de ma fille Myriam. Où est-elle ? Ah ! Je la vois, légèrement en contre bas, debout à côté du lit, à ma droite. A gauche je vois Christiane, ma femme, comme elle est blanche.

     

    *   *   *

     

    Je suis seul, couché dans le lit.

    Pourquoi est-il si haut mon lit ? Cela me donne le vertige. Non, je ne peux pas me lever,  je tomberais. Pourquoi ces dames en blanc passent continuellement devant mon podium ? J’entends vaguement, comme le murmure d’une grande foule, quelques voix haut perchées se cristallisent, je ne comprends pas ce qu’elles disent, mais cela doit être très important !

    J’ai sommeil, je suis fatigué........

     

    *   *   *

     

    Je dois rêver, peut-être j’ai trop bu ? Tout tangue......

    C’est Dominique, mon fils aîné, pourquoi a-t-il les yeux pleins de larmes ?

    J’entends pleurer, j’essaye de voir qui c’est... pourquoi ce brouillard ? C’est comme si on réglait l’objectif d’un projecteur, voilà c’est net. Serge, mon deuxième fils semble aussi avoir de la peine, c’est lui que j’entends pleurer.

    J’espère qu’il n’est rien arrivé à Christiane, ou est-elle ? Pourquoi n’est-elle pas là ?

    Je ne veux pas dormir, je veux savoir...

    J’ai sommeil. je....suis...fatigué....

      

    *   *   *

     

    Pourquoi je me réveille toujours la nuit ?

    La lumière est allumée.

    Je suis seul.

    Tout est blanc.

    Je dois être au sous-sol, peut-être à la morgue ?

    Tout autour il y a des vitrines avec des stores à lamelles.

    Qu’est ce qui résonne si fort dans mon crâne ?

    As t-on sommeil quand on est mort ?

    J’ai sommeil.......

     

    *   *   *

                                             

     

    Depuis quand j’ai deux bras droits ?

    L’un d’eux est mort.

    Pourquoi on ne le jette pas ?`

    Il prend trop de place dans mon lit, je ne sais pas ou mettre mon vrai bras.

    J’essaie de jeter celui qui est en trop hors du lit.

    Je n’y parviens pas.

    Personne ne m’aide. 

     

    La suite un de ces prochains jours, ciao !

     

     

    C'est quoi l'hémorragie cérébrale ?

     

     

     

      


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  • Samedi  23 Juin 2011      

     

     

    Attention arnaque !

     

     

    JE ME SUIS FAIT AVOIR...

    ATTENTION !

     

     

    Attention arnaque !  

     

    Ne donnez pas suite à cette invitation si vous la rencontrez lors de vos pérégrinations sur Internet.  

    Ce quiz qui propose de gagner un iPhone5 est un attrape-nigauds !

    En moins de temps que ce qu’il faut pour le dire, il a vidé la carte de crédit de mon portable, soit près de SFR 30.- !

    Je n’avais pas vu l’avis - évidemment écrit tout petit -  au bas de la page dans la partie grisée qui disait que chaque réponse était taxée de SFR 3.- ! . 

    Heureusement que mon téléphone portable est alimenté avec une carte à pré-payement sur laquelle il ne restait qu’un crédit de 30 francs et quelques…

    Je plains celui - ou celle - qui tente le coup avec son téléphone qui a un abonnement chez Swisscom ou chez n’importe quel autre fournisseur, je m’imagine qu’en très peu de temps il risque d’être délesté de plus que cent francs !

    La FRC Fédération romande des consommateurs a publié le 30 mai 2011 déjà l’alerte suivante à ce sujet, je l’ai découvert seulement après-coup :

     

    ArnaquePrudence avec le jeu Tringaloo
    le lundi 30 mai 2011
    Dans la série des concours pas vraiment gratuits,  "Tringaloo" est en bonne position pour vous faire perdre de l'argent.  Sous le couvert d'un jeu de réflexion sous forme de quizz vous permettant de gagner un pack Apple, vous allez devoir pour accéder à la finale, répondre de manière correcte au plus grand nombre de questions (max 50) dans le temps imparti.  La première question vous parviendra par SMS (3 CHF/SMS) après vous être inscrit et à chaque réponse envoyée par SMS au 83500 vous recevrez une nouvelle question par SMS à raison de 3 CHF/SMS. Comme il y a 50 questions, le jeu certifié  100% sans abonnement, vous coûtera 150fr. Pour respecter la loi, l'article IV du règlement du jeu prévoit une participation sans obligation d'achat par l'envoi d'un e-mail à l'adresse gewinnspiel_ch@tringaloo.com. Est-ce réel ou un leurre ???
    Éditeur : Amsterdam BV UnaValley, Pays-Bas. Plus d'infos ici.
    Adresse de contact en Suisse :
    DIMOCO Direct Mobile
    Communications AG
    Seepark / Gartenstr. 4
    6304 Zug

     

     


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  • Mardi 19 Juillet 2011

     

     
    L'entrée de la terrasse
     
     
     

    Retour de vacances

    Accueil

     

     

     

    Me voici, me voilà, je suis de nouveau devant mon ordinateur à la maison.

    Je dois avouer qu’il ne m’a pas manqué du tout pendant mon séjour.

    Cette année la Maison Sainte Marthe n’était occupé qu’à moitié de ses        30 chambres.

    J’ai quand même retrouvé ce petit paradis tel que je l’ai décrit dans mon    blog le 6 août 2009, tu peux le lire ou relire ici :

     

     

     

     

     

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Bouquet de bienvenue dans ta chambre

     

    http://junkererwin.wordpress.com/2009/08/06/cure-de-physiotherapie%E2%80%A6-vacances%E2%80%A6/

     

     

    Accueil

     

    Je n’ai pas grand-chose à ajouter à mon texte de 2009, sinon que le Père René n’a toujours pas repris son travail, la maladie l’en empêche toujours. On me dit que cela va mieux, je l’espère et je le lui souhaite de tout cœur. Cette année il a fait deux courtes apparitions pour passer de table à table avec un gentil mot pour chacun(e).

    Heureusement, son équipe cntinue à maintenir ce qui est - je crois - un peu son oeuvre, dans le même esprit et dans la même verveur.

     

    Ce qui me surprend, c’est de voir une maison comme Ste Marthe à moitié vide, il y a là quelque chose qui m’échappe…

    Accueil

    Tout est là pour en faire un endroit qui normalement devrait s’arracher, presque sous la main…

    Tu y est dorloté comme dans un très bon hôtel…

    Tout est soigné et archi propre…Le personnel est des plus  souriant et serviables…

    Les repas sont très diversifiés et toujours savoureux, la carte des boissons pour tous les goûts, mais pas obligatoire...

    Les lits sont excellents, les draps changés régulièrement, les matelas au choix, de tendres à durs...

     

     

    Les salons et lieuxAccueil

    de séjours sont nombreux, avec ou sans téléviseur...

    Bien qu'il ne s'agit pas d'une maison hospitalière proprement dit, il y a un suivi médical sérieux.

    Les visites sont autorisées toute la journée...

    Un énorme parc t'invite à la promenade...

     

    Une belle terrasse t’attend, toi et tes visites, pour y siroter un verre ou manger une bonne glace ou simplement papoter à l’ombre des palmiers…

    Des chaises-longues permettent de te prélasser dans le pré sous le soleil généreux du Léman...

    Etc., etc…

    Et tout cela pour SFR 97.– par jour !

    Les Caisses maladie devraient se battre pour y placer leurs convalescents !

     

     

    Accueil

     

    Ben non, cela ne semble pas être le cas, puisque en ce mois de juillet l’occupation n’était que de 50 % !

    Ceci n’est pas une pub, mais si cela t’intéresse ou pourrait intéresser ton entourage, un coup de fil est si facile : 024.481.29.49

     

     

     

     

     

     

     

     

    Toutes ces photos ont été prises par moi lors de l’un ou l’autre de mes séjours à la Maison Sainte Marthe au Bouveret.

     

    http://data0.eklablog.com/yadlajoie/mod_article4521596_2.jpg http://data0.eklablog.com/yadlajoie/mod_article4521596_3.jpg


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